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Bozar
Belgian National Orchestra

Belgian National Orchestra, Hermus & Noack

20 Avr.'24
- 20:00

Salle Henry Le Bœuf

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Coriolanus Ouvertüre, op. 62 (1807)

Nikolai Medtner (1880-1951)
Concerto pour piano n°1 en do mineur, op. 33 (1914-18)

  • Allegro
  • Tranquillo
  • Allegro molto

pause

Pjotr Tchaïkovski (1840-1893)
Symphonie n°5 en mi mineur, op. 64 (1888)

  • Andante - Allegro con anima
  • Andante cantabile, con alcuna licenza
  • Valse: Allegro moderato
  • Finale: Andante maestoso - Allegro vivace

fin prévue à 22h05

Fort d’une série de victoires militaires, Coriolan, un patricien romain, décida de briguer le consulat. Ne pouvant l’obtenir, il se retourna contre Rome. Il conclut ainsi une alliance avec un peuple ennemi et assiégea sa propre ville. Au plus fort de la bataille, Rome envoya un groupe de matrones négocier avec Coriolan, dont sa propre épouse et sa mère. Dans son ouverture pour la tragédie Coriolanus de Heinrich Joseph von Collins, Beethoven fait se confronter le caractère tyrannique de Coriolan et les supplications de sa mère aux accents de cantilène.

Le pianiste belge Florian Noack aime présenter au public des oeuvres moins connues, ce qui lui vaut une réelle reconnaissance. Ce soir, il interprète le Concerto pour piano n°1 du compositeur russe Nikolai Medtner, un contemporain et ami de Rachmaninoff. À l’instar de celui-ci, Medtner resta fidèle à la tradition classique occidentale pendant cette période troublée, et composa des oeuvres virtuoses d’un romantisme extrême. Le titanesque Premier Concerto pour piano, composé pendant la Première Guerre mondiale, est l’une des oeuvres majeures de Medtner. À la fin de cette saison, Florian Noack enregistrera sur CD, avec le Belgian National Orchestra dirigé par Antony Hermus, ce concerto de Nikolai Medtner qu’il joue ce soir.

Envie d'en savoir plus sur cette œuvre ? Découvrez l’article de Johan Van Ackers « Nikolaï Medtner : la virtuosité du piano en des temps troublés »

En 1888, lorsqu’il composa sa Cinquième Symphonie, Tchaïkovski était au sommet de son art. Un même thème – une sorte d’« idée fixe » qui rappelle le leitmotiv sur lequel se fonde la Symphonie fantastique de Berlioz – revient dans les quatre mouvements. Beaucoup y voient la manifestation du destin, mais « alors que dans la Cinquième Symphonie de Beethoven, le destin frappe à la porte, dans la Cinquième Symphonie de Tchaïkovski, il s’agit d’y échapper », comme l’a écrit un critique après avoir assisté à la première de cette Cinquième Symphonie. Le premier mouvement s’ouvre sur un Andante sombre joué par les clarinettes. Juste avant la fin de ce mouvement, dans une tonalité mineure, un allegro plein d’entrain fait éclater une joie de vivre enfantine. Les premières mesures tragiques du deuxième mouvement introduisent une superbe mélodie pour cor, qui, tel un rayon de soleil, vient percer cette sombre couverture nuageuse. Le troisième mouvement est une valse sur laquelle le destin n’a que peu de prise. Dans le quatrième mouvement, le thème central ressurgit, mais en tonalité majeure – avant de terminer en apothéose sur une marche triomphale.

Coriolanus, ouverture en ut majeur, op. 62 (1807)

Les ouvertures que Beethoven a composées pour des pièces de théâtre comme l’Egmont de Goethe, les Ruines d’Athènes et le Roi Etienne de Kotzebue, ou Coriolan de Heinrich von Collin, vivent depuis longtemps leur propre vie, en dehors de leur contexte initial. Dans le cas de la célèbre Ouverture Coriolan op. 62, on peut même se poser la question si la partition de Beethoven a jamais été autre chose qu’une ouverture de concert. Nous savons ainsi qu’elle a été donnée en mars 1807, au palais du prince Lobkowitz à Vienne, en même temps que la Quatrième Symphonie et le Quatrième Concerto pour piano ; par contre, d’une exécution au théâtre, il ne subsiste aucune trace.

Tout comme Shakespeare avant lui, Collin met en scène dans son drame patriotique en vers le général romain Coriolan, qui se fait haïr par le peuple en raison de ses prises de position aristocratiques. Lors d’une famine à Rome, il propose d’arrêter la vente de grain dans les magasins d’état, jusqu’à ce que le peuple prenne ses distances par rapport au tribunat, représentant des plébéiens. Coriolan est appelé à comparaître devant les tribuns et finalement expulsé de Rome. Dans l’exil, il prépare un coup d’État à Rome, mais sa mère et son épouse parviennent à le faire changer d’avis, après l’avoir longuement imploré.

L’ ouverture de Beethoven se limite à l’évocation du combat intérieur de Coriolan. Il est frappant que le personnage central ne soit pas introduit par un thème au sens strict du terme. Son caractère inflexible est rendu par des accords fortissimo. Jusqu’à l’apparition du seul vrai thème, une cantilène qui fait allusion aux arguments des deux femmes, il n’y a pour ainsi dire aucune mélodie dans le discours beethovénien. L’infiltration progressive de la mélodie et du lyrisme dans une musique rythmiquement marquée et pleine de gestes, est le secret de cette œuvre – une ouverture de théâtre parfaite dans le sens où elle restitue avec concision les lignes de force du drame.

Piet De Volder (Bozar Archives)


Nikolai Karlovitsj Medtner, Concerto n° 1 en ut mineur op. 33

Des trois concertos pour piano de Medtner, le premier est remarquable par son caractère inspiré, la beauté de ses mélodies, sa structure imposante. Il s’agit sans doute de sa plus belle oeuvre. Commencé en 1914, le concerto fut créé à Moscou le 12 mai 1918, par l’Orchestre Koussevitsky et le compositeur au piano. Les événements horribles de la Première Guerre Mondiale se reflètent inévitablement dans la musique du concerto. Les cultures allemande et russe avaient une telle importance aux yeux de Medtner que la guerre entre ces deux pays fut pour lui une tragédie personnelle. Le concerto est une oeuvre grandiose, de forme sonate, construite en un seul mouvement; le développement de chaque section y compense l’absence des mouvements traditionnels. Des épisodes lents, en forme de scherzo, sont presque comme les mouvements centraux d’une symphonie, et la coda, avec sa richesse thématique et dynamique, fait office de finale. L’originalité de la forme de ce concerto est encore accrue par l’interférence de deux principes structurels: la forme sonate donne à l’oeuvre son contour général et la forme variation lui apporte diversité, contrastes et sa structure quelque peu fragmentée. L’oeuvre s’ouvre par quatre accords introductifs qui anticipent l’apparition du thème principal, d’un pathos héroïque et tragique. La concentration thématique du matériau musical du concerto est remarquable: toutes les sections d’importance trouvent leur origine dans le thème principal, qui à son tour est à la source des deux sujets lyriques et de toutes les autres sections. Le développement est inhabituel. Il consiste en un thème et un cycle de variations. Le compositeur y développe des fragments de tous les thèmes principaux du concerto, faisant preuve d’une grande habileté polyphonique. La brève récapitulation est extrêmement dynamique et la coda apparaît comme l’ultime climax du concerto. En une confrontation des principales idées musicales, le compositeur retarde quelque peu l’issue en faisant passer les thèmes par toute une série de modulations étranges et d’harmonies inhabituelles. Ce n’est qu’à l’extrême fin que nous entendons un hymne triomphant en do majeur, suivi par les trois accords finaux au piano, sonnant comme des cloches.

Dmitri Alexeev (Bozar Archives)


Piotr Tchaïkovski, Symphonie n° 5 en mi mineur, op. 64 (1888)

Au printemps 1888, quelque onze années après la composition de sa quatrième symphonie, Tchaïkovski écrit: “A vrai dire, je n'ai pour le moment aucune envie de créer. Qu'est-ce que cela signifie? N'ai-je plus rien à dire? Je suis aussi dépourvu d'idées que de dispositions. Mais j'espère quand même arriver à rassembler le matériau d'une symphonie”. Néanmoins, le compositeur parvient à se remettre au travail et, à la fin de l'été, en est à l'orchestration: “Maintenant qu'elle touche à sa fin je puis la considérer plus objectivement que pendant les efforts de travail, et je puis dire, Dieu merci, qu'elle n'est pas plus mauvaise que les autres!” La première exécution eut lieu en novembre de la même année à Saint-Pétersbourg sous la direction de l'auteur, suscitant autant les ovations du public que la critique acerbe de la presse. Aujourd'hui, la Cinquième Symphonie, avec son superbe Andante, pourrait bien être considérée comme la plus belle symphonie du cycle du ‘fatum’, thème du destin, de l'impuissance spirituelle qui obnubile toute la création de Tchaïkovski. Qui plus est, ce motif en détermine toute l'évolution dramatique. Des six symphonies de Tchaïkovski, la Cinquième est la seule à être intégralement cyclique, c'est-à-dire parcourue tout au long de ses quatre mouvements par ce seul même thème, tenant de la marche par son rythme senti, du choral par son austérité. Le premier mouvement débute par des accords sombres, désabusés où le thème du fatum est exposé comme l'affirmation d'un scepticisme universel. Surgit un autre motif, un air de valse voilé, rendu méconnaissable, plein d'une lassitude que traduisent les cors dont les appels résonnent comme autant de points d'interrogation, de questions sans réponses. Il n'y a presque pas de conflit entre les deux motifs et les quelques crescendo dramatiques tournent court, répandant sur cette ballade orchestrale une couleur musicale de grisaille et de bistre. Les questions ‘maudites’ n'ont pas trouvé de réponse, et le compositeur va chercher une consolation dans l'oubli. Le deuxième mouvement constitue le plus bel Andante de Tchaïkovski, l'exaltation de la vie et des beautés du monde. Ce poème orchestral aux tons chauds, dont les dialogues mélodiques, les étapes psychologiques très nettement délimitées et le climax font songer à une scène d'opéra, offre la particularité de transporter dans un andante la dimension conflictuelle la plus intense d'une oeuvre. De l'anéantissement, de la ‘dissolution’ musicale qui avait terminé le premier mouvement, naît une mélodie douce, ample, prodigieusement sereine et chantante, confiée à des cors romantiques. Elle rencontre une autre cantilène mais soudain le thème du fatum est énoncé par les cuivres. La consolation a échoué: une dernière fois, le beau motif de l'Andante se fait entendre, comme derrière un voile, et s'estompe ... Le troisième mouvement exprime une autre consolation, celle de la musique, qui est ici une valse mélancolique et gracieuse, toute abstraction semblant avoir été faite des tourments et des passions éprouvés précédemment. Pourtant la musique pure n'est pas davantage une issue et le thème du fatum, une fois encore, met un point final à la valse – évasion momentanée –: il résonne encore, en conclusion chagrine, nullement tragique ni spectaculaire. Il demeure alors une ultime consolation: le renoncement allègre devant la force aveugle du destin. A cet égard, le dernier mouvement pourrait presque passer pour un ‘couronnement’ du fatum, dont le thème est exposé dès l'abord, dans une ambiance de fête et de marche solennelle. Le Destin s'avance majestueusement et, à défaut d'une autre consolation, l'esprit salue son triomphe: le Maestoso du début se transforme en une véritable fête, une hymne où résonnent, comme dans presque tous les finales de Tchaïkovski, des rythmes de danses russes.

d'après Michel R. Hofmann (Bozar archives)

Anthony Hermus

direction musicale

Anthony Hermus est chef d'orchestre principal du Belgian National Orchestra et premier chef d'orchestre invité du Noord Nederlands Orkest et de l’Opera North basé à Leeds, en Angleterre. Après avoir étudié le piano avec Jacques de Tiège et la direction d'orchestre avec Jac van Steen et George Fritzsch, il a commencé sa carrière au Theater Hagen, où il est rapidement passé de directeur de répétition à directeur musical. De 2009 à 2015, Antony Hermus a été directeur musical à Dessau, où il a notamment dirigé son premier cycle du Ring. Aujourd'hui, Antony Hermus dirige tous les grands orchestres néerlandais. Il est également très demandé en tant que chef d'orchestre invité en dehors des Pays-Bas. D'une part pour des productions d'opéra (Stuttgart, Strasbourg, Göteborg, Komische Oper Berlin, Opéra de Paris studio, Essen et le Nederlandse Reisopera), d'autre part pour des engagements en concert (Royal Philharmonic, BBC Scottish et Danish National Orchestra, l'Orchestre National de Lyon, Bamberg Symphony, Melbourne Symphony, Oregon Symphony). Antony Hermus est également professeur invité au Conservatoire d’Amsterdam et conseiller artistique du Nederlandse Nationaal Jeugdorkest.

Florian Noack

piano

Par son amour de la littérature russe et ses études auprès du pianiste et compositeur Vassily Lobanov, le pianiste belge Florian Noack a développé une affinité naturelle avec l’héritage musical de ce pays. Ses années d’études avec Claudio Martinez-Mehner à la Musikhochschule de Bâle, ainsi que la découverte, lors de master classes à Prussia Cove (Cornouailles), de l’enseignement socratique de Ferenc Rados, ont été tout aussi formatives. Florian Noack a remporté de nombreux prix, tels que le Concours international Rachmaninov, le Concours international Robert Schumann et le Concours de piano international de Cologne. Il est l’invité des plus grands festivals et des salles de concert les plus prestigieuses. Il a enregistré six CD acclamés comprenant des répertoires sortant des sentiers battus, ainsi que ses propres transcriptions (pour piano). Florian Noack a enseigné à la Musikhochschule de Cologne. Il est aujourd’hui professeur au Conservatoire royal de Liège et se voit régulièrement confier des master classes.

Belgian National Orchestra

Fondé en 1936, le Belgian National Orchestra est en résidence permanente à Bozar. Depuis septembre 2022, l’orchestre est placé sous la direction du chef principal Antony Hermus ; Roberto González-Monjas en est le chef invité et Michael Schønwandt le chef associé. Le Belgian National Orchestra se produit aux côtés de solistes renommés tels que Hilary Hahn, Thomas Hampson, Leif Ove Andsnes, Víkingur Ólafsson, Sergey Khachatryan et Truls Mørk. Il s’intéresse à la nouvelle génération d’auditeurs et ne recule pas devant des projets novateurs tels que sa collaboration avec l’artiste pop-rock Ozark Henry ou récemment avec Stromae sur son dernier album Multitude. Le Belgian National Orchestra bénéficie du soutien du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge, de la Loterie nationale et de Casa Kafka Pictures.

Konzertmeister
Alexei Moshkov

premier violon
Isabelle Chardon * 
Tatiana Vavalina 
Sarah Guiguet *
Maria Boila
Nicolas Deharven
Françoise Gilliquet
Philip Handschoewerker
Arianne Plumerel
Serge Stons
Dirk Van De Moortel 
Oscar Barero
Isabelle Rowland
Julian Bartoli 

second violon
Igancio Rodriguez **
Nathalie Lefin *
Marie-Daniëlle Turner *
Mickael Bonnay
Sophie Demoulin
Isabelle Deschamps 
Anouk Lapaire 
Paola Aguilo
Isabelle Dunlop
Louis Corral
Ian Aninki

alto
Mark Sabbah *
Mihoko Kusama *
Dmitry Riabinin *
Sophie Destivelle
Katelijne Onsia
Marinela Serban
Edouard Thise 
Fréderique Camacho
Urshka Doler 
José Ramos 
Nicolas Altieri

violoncelle
Dmitri Sylvian **
Lesya Demkovych
Philippe Lefin
Tine Muylle 
Uros Nastic
Harm Van Rheeden 
Taras Zanchak
Lucia Otero 

contrebasse
Kristian Todorov
Robertino Mihai *** 
Svetoslav Dimitriev *
Dan Ishimoto
Miguel Meulders 
Matthieu Garnavault 

flûte
Denis Pierre Gustin **
Laurence Dubar *
Jeremie Fevre *

hautbois
Arnaud Guittet **
Jonas Schoups 

clarinette
Julien Beneteau **
Alvaro Ferre 

basson
Bert Helsen **
Filip Neyens *

cor
Anthony Devriendt ***
Bart Cypers **
Jan Van Duffel *
Katrien Vintioen *
Bernard Wasnaire *

trompette
Leo Wouters ***
Ward Opsteyn *

trombone
Guido Liveyns ***
Bruno Debusschere **
Sander Vets 
Geert De Vos 

tuba
Martijn Van Rijswijk ***

timbales
Nico Schoeters ***


*** chef de pupitre 
** 1° soliste
* soliste

Bozar Maecenas

Prince et Princesse de Chimay • Barones Michèle Galle-Sioen • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter 

Bozar Honorary Patrons

Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt

Bozar Patrons

Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • Monsieur Tony Bernard • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Jean Courtin • De heer en mevrouw Géry Daeninck • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Monsieur Patrick Derom • Madame Louise Descamps • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Comte et Comtesse Bernard de Grunne • Madame Nathalie Guiot • De heer en mevrouw Philippe Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • De heer Xavier Hufkens • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandyoti • Monsieur et Madame Claude Kandyoti •  Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Baron Andreas de Leenheer ✝ • Monsieur et Madame François Legein • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • De heer en mevrouw Thomas Leysen • Monsieur Bruno van Lierde • Madame Florence Lippens • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Jean-Pierre en Ine Mariën • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • Madame Luc Mikolajczak • De heer en mevrouw Frank Monstrey • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Famille Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Madame Jean Pelfrène-Piqueray • Madame Marie-Caroline Plaquet • Madame Lucia Recalde Langarica • Madame Hermine Rédélé-Siegrist • Monsieur Bernard Respaut • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur Grégoire Schöller • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Madame Gaëlle Siegrist-Mendelssohn • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • De heer en mevrouw Coen Teulings • Messieurs Oliver Toegemann et Bernard Slegten • Monsieur et Madame Philippe Tournay • Monsieur Jean-Christophe Troussel • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • Mevrouw Yung Shin Van Der Sype • Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • Monsieur et Madame Guy Viellevigne • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Goldschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Monsieur Robert Willocx ✝ • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Monsieur et Madame Jacques Zucker • Zita, maison d'art et d'âme

Bozar Circle

Monsieur et Madame Paul Bosmans • Monsieur et Madame Paul De Groote • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • Madame France Soubeyran • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck

Bozar Young Circle

Mademoiselle Floriana André • Docteur Amine Benyakoub • Mevrouw Sofie Bouckenooghe • Monsieur Matteo Cervi • Monsieur Rodolphe • Dulait Monsieur Avi Goldstein • Monsieur Rodolphe Dulait • Monsieur et Madame Melhan-Gam • Dokter Bram Peeters • Monsieur Lucas Van Molle  Monsieur et Madame Clément et Caroline Vey-Werny • Mademoiselle Cory Zhang

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