‘Dernière Nocturne de l'année’

Cet automne, Bozar réalise un jeu de miroirs dans lequel la nouvelle installation de l’artiste multimédia Kapwani Kiwanga se reflète dans l’exposition Victor Horta et la Grammaire de l’Art nouveau. Tandis que le Palais des Beaux-Arts et l’exposition se font l’empreinte d’un élan architectural lié au passé géopolitique de la Belgique, la tapisserie de l’artiste canadienne révèle avec poésie les mailles d’une histoire entremêlée. 

Au cœur de la prochaine nocturne, la performance de la musicienne Sophye Soliveau agit comme le troisième reflet de ce diptyque miroitant. Le son de la voix et de la harpe fait vibrer les murs chargés d’histoires et ancre dans le présent la complexité des influences qu’ils abritent. Le langage musical de Sophye Soliveau se tisse à partir d'inspirations R’n’B, soul, et sa voix évoque des émotions pures de communion et de transe.

En première partie de Sophye Soliveau, le musicien électronique belge Le Motel dessine une mosaïque sonore aux dimensions du Hall Horta. La pluralité de ses influences musicales et culturelles révèle un son universel et sans frontières.

Les nocturnes à Bozar vous invitent à déambuler dans le Palais en vous laissant porter par la résonance des œuvres et des pensées. Ainsi, l’exposition Notre impact sur les écosystèmes. Richard Mosse & Alexandra Daisy Ginsberg – qui ouvre ses portes à cette occasion – vous transporte de l’histoire des sociétés à celle des conséquences de l’action humaine sur la biodiversité. À travers les projets présentés dans l'exposition, les deux artistes gagnants du prix européen STARTS nourrissent le regard conscientisé et critique du spectateur et fait vivre l’espoir d’un engagement citoyen. 

Les frontières spatiales et temporelles s’effacent au fil des événements qui ponctuent la soirée. Il y aura la présentation du livre Rain de l’Américain David Horvitz, dont le glossaire géorgien confronte la langue aux conséquences du changement climatique, et qui s’inscrit en marge de l’exposition L’Avant-garde en Géorgie : 1900-1936, la projection de Deda Ena, dernier film de l’artiste géorgienne Meggy Rustamova Adeishvili qui rend hommage à l’ancrage culturel malgré les déracinements, et l’installation sonore du vidéaste, plasticien et musicien catalan Carlos Casas faisant écho à la rétrospective Antoni Tàpies : La Pratique de l’Art.

Billets: 10 euros

Programme:
18:00-23:30 Ouverture des expositions : Antoni Tàpies. La Pratique de l'Art / Kapwani Kiwanga / europalia georgia : L’Avant-garde en Géorgie / Victor Horta et la grammaire de l’Art nouveau, NU architectuuratelier

​​​​​​​Et en avant-première, l'ouverture de la nouvelle exposition : Notre impact sur les écosystèmes. Richard Mosse & Alexandra Daisy Ginsberg

18.00-19.00 Ridoe (DJ-set)

​​​​​​​18.00–19.30    Visite en langue des signes -  (LSF) dans Victor Horta et la grammaire de l’Art nouveau >> Réservez votre place ici
18.00-19.30    Visite en langue des signes - (VGT) dans Victor Horta et la grammaire de l’Art nouveau >> Réservez votre place ici

18.00-19.00 Meet the artists Richard Mosse & Alexandra Daisy Ginsberg dans l'Exposition Notre impact sur les écosystèmes. (en anglais) ​​​​​​​
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18.30–19.00    Meggy Rustamova (visite guidée – Deda Ena movie presentation) 

19.00 - 19.45  NU architectuuratelier (visite guidée)

19.00-21.00     Le Motel (DJ-set)

19.30-20.00     ‘წვიმა/Rain’ 
20.00–20.30    Meggy Rustamova (visite guidée – Deda Ena movie presentation) 
20.30-21.30      Performance de Carlos Casas  
21.15-22.00      Performance de Sophye Soliveau 
23.30                Fermeture des expositions
23.45                Fermeture du Bar  
00.00                Fin de la Nocturne