‘Le Fresnoy’

2 Avr.'19
- 19:00

20 ans: séance spéciale

Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains est un établissement de formation artistique, audiovisuelle et numérique de haut niveau qui accueille des étudiants avancés pour un cursus de deux ans. La pédagogie repose essentiellement sur la réalisation d’œuvres en grandeur réelle. Cette pédagogie du projet est complétée par un enseignement théorique et technique dispensé sous forme de conférences ou de workshops.
Le Fresnoy est également un centre d’art, il présente, chaque année, deux grandes expositions et notamment, à l’automne, l'ensemble des productions de ses jeunes artistes et artistes-professeurs invités, sous le titre générique de Panorama, ainsi qu'une programmation régulière alternant films d'auteurs, expositions, concerts, spectacles et une programmation cinéma « art et essai » chaque fin de semaine, du vendredi soir au dimanche soir.

PROGRAMME - PREMIERE PARTIE

Archipels, granites dénudésDaphné Hérétakis
(2014, 25', VO st FR)
Athènes 2014. Entre désirs endeuillés et espoirs perdus, un journal intime se cogne aux murs de la ville. Le quotidien d'un pays en crise, l'inertie de la révolution, les questions individuelles qui se confrontent au politique, la survie qui se confronte aux idéaux.
 
HasbanniumThomas Depas
(2018, 15', FR)
En présence du réalisateur
Hasbannium est une fiction expérimentale qui a pour point de départ la Hesbaye, une région agricole de Belgique composée d'horizons découverts, sans forêt, ni cours d'eau. À travers ces paysages, se dessine un film choral, des personnages évoluant à la recherche d'une humanité qui se réinvente dans un univers de signes et de sens de plus en plus confus. Il en résulte une évocation impressionniste de la tentation de disparaître où l’absence à soi et au monde esquisse des motifs granuleux. 
 
Que je tombe tout le temps?Eduardo Williams
(2012, 15', FR)
À la recherche d'une graine, un jeune homme sort du souterrain où il passe du temps avec ses amis. Il débute avec eux un long voyage digestif.
 
Una luna de hierroFrancisco Rodriguez
(2017, 28', VO st FR)
« Les fantômes qui peuplent le film sont ceux de quatre ouvriers chinois, morts en pleine mer après s’être jetés d’un bateau de pêche pour rejoindre Puntas Arenas, une ville chilienne qui borde le détroit de Magellan. (…) Les habitants se dressent donc devant leurs maisons ou sur les plages de galets pour raconter leur version des faits, les enfants apprennent à lire en déchiffrant le journal ou bien ils récitent et chantent des fables apocalyptiques, racontant des maladies imaginaires qui attaqueraient leur mâchoire et rêvant d’une arche pour les accueillir, défiant le vent pour faire entendre leur voix. L’Histoire bégaie et se décompose, la terre transpire et les cadavres émergent. » Charlotte Bayer-Broc
 
Or anything at all except the dark pavementThéodora Barat
(2011, 5', muet)
Un travelling en deux moments. D’abord une avancée en sentinelle dans la ville. Une percée dans la nuit, les néons comme guide. La ville, déjà vague, s’estompe. L’obscurité lui succède mais des lumières restreignent son emprise. Elles redessinent les contours, énoncent d’autres skylines. Peu à peu des actions prennent le dessus, détails isolés de films, souvenirs de trajets, hommage aux virées nocturnes et à l’architecture de bords de route. 

PROGRAMME - DEUXIEME PARTIE
Tombent les heuresBlanca Camell Gali
(2018, 25', FR)
La jeune femme dérive dans la ville. Sa pérégrination la mène de bar en bar, de friche en rue, sans qu’elle ne trouve celui qu’elle aime. Si son désir ne trouve pas son objet, la ville lui permet d’oublier sa solitude. Des gens s’arrêtent, dansent, perturbent le tournage ou y participent. Si le cinéma arrête la vie quotidienne, c’est celle-ci qui nous attrape, comme la jeune femme, perdue dans ces rues postindustrielles, face aux habitués d’un Montreuil ouvrier et arabe, au fond des bars de musique chaâbi où ne résonne presque plus le oud. Quelque part, un poète improvise dans la rue.
 
Last Year When The Train Passed ByPang-Chuan Huang
(2018, 18', VO st FR)
Que pensez-vous des petites maisons que vous voyez par la fenêtre quand vous prenez le train ? Qui sont les gens qui les habitent ? Quel âge ont-ils ? Quels sont leurs métiers ? Avez-vous déjà imaginé retourner au hasard dans ces lieux, pour rencontrer les habitants un an plus tard ? 
Ce film propose un voyage réalisé de mémoire. En suivant les rails du train, nous partons à l’aventure avec ces inconnus devenus familiers.
 
A GUEST + A HOST = A GHOST - Jorge Jácome
(2015, 15', musique) 
De mystérieux rapports entre pierres, plantes et autres créatures vivantes.
 
Isabella MorraIsabel Pagliai
(2015, 22', FR)
Entre les histoires débridées d’Adriana, petite fille d’aujourd’hui, et la poésie d’Isabella, accusée par ses frères au XVIe siècle de trahison, quel rapport ? Ici, Adriana raconte, Camille maugrée et Océane s’évertue à faire prononcer à sa poupée son sempiternel discours. La trace d’un programme, ou au contraire, l’espoir d’une émancipation possible?

Dans le cadre d’EXTRA, avec le soutien de l’Institut Français et de l’Ambassade de France en Belgique.

 

Informations pratiques

Lieu

Studio

Rue Ravenstein 23 1000 BRUXELLES

PROGRAMME
Partie une (88')
Pause (20')
Partie deux (80')