Elle est une ambassadrice de la Mauritanie
Alors que les traditions musicales des pays voisins, le Mali et le Sénégal, ont conquis le cœur de nombreux mélomanes, il est temps désormais de plonger dans celle de la Mauritanie. Noura Mint Seymali en est l’ambassadrice idéale, ayant grandi dans la tradition griot maure : son père est le musicien légendaire Seymali Ould Ahmed Vall et sa belle-mère, Dimi Mint Abba, est également une légende à part entière.
Elle ne va nulle part sans son ardîn
Ardîn ? Le nom de cet instrument ne vous dit rien ? Cette harpe africaine, réservée aux femmes, est surtout connue en Mauritanie. Traditionnellement, sa caisse de résonance est constituée d’une calebasse creuse et son long manche est couvert de 10 à 16 cordes. Il s’agit de la petite sœur de la kora (21 cordes).
- Ze werd bekroond met de 2025 WOMEX Artist Award
In augustus 2025 kreeg Noura Mint Seymali de WOMEX Artist Award, een prestigieuze onderscheiding voor artiesten die positieve verandering met hun muziek uitstralen. Op de jaarlijkse WOMEX-conferentie maakte ze er dan ook een feest van.
- Son nouvel album vient juste de sortir
Il a fallu attendre neuf longues années pour découvrir le nouvel album de Noura Mint Seymali, mais en novembre 2025, la patience du public a été récompensée par la sortie de Yenbett (Glitterbeat Records). Depuis, les critiques élogieuses se multiplient : « Noura Mint Seymali marie à merveille des centaines d’années de tradition avec un sens moderne et rebelle de l’expérimentation, et son nouvel album, Yenbett, est un triomphe intemporel. » (Far Out Magazine). La chanson Guéreh est une parfaite introduction pour ceux qui ne la connaissent pas encore. Avis aux fans de Fela Kuti et Altin Gün : il est temps de faire de la place dans leur discothèque.
- Une fusion parfaite
Depuis toujours, Seymali évolue aux côtés d’El Jeich Chighaly, son mari. Ce dernier joue du desert blues à la guitare électrique dans son groupe, et de la tidinit dans leur duo Noura & Jeich. Semblable au luth, la tidinit est un instrument à cordes typiquement mauritanien, tout comme l’ardîn. Chighaly est connu pour la fusion parfaite qu’il opère entre le style de jeu traditionnel de cet instrument et la guitare électrique.
