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Dix livres à lire cet été, la fenêtre ouverte

Un matin d’été vous ouvrez la fenêtre dans l’espoir de capter un peu d’air et quelques chants d’oiseaux. Ce qui vous parvient d’abord c’est le bruit du monde, ses éclats, ses tensions. Chaque été, nous aimons vous faire entendre le froissement des pages qui éclairent ce brouhaha. Cet été, nous vous invitons à (p)oser un regard neuf sur ce que vivre veut dire, sur l’amour qui questionne, sur la liberté fragile des femmes, sur la résistance et sur ce passé qui nous rattrape.

Omar El Akkad, One Day, Everyone Will Have Always Been Against This
Une chronique fulgurante de la faillite morale de l’Occident depuis Gaza.

Chimamanda Ngozi Adichie, L’inventaire des rêves
Une traversée lumineuse de souvenirs et d’utopies, portée par l’élégance et l’intelligence d’Adichie, 10 ans après son dernier roman.

Victoire Tuaillon, Le cœur sur la table
Un essai qui repense l’amour à la lumière du féminisme : sensible, politique, et résolument ancré dans notre époque.

Manon Garcia, Vivre avec les hommes
Une lecture vive et mordante sur la liberté des femmes, inspirée du procès Pélicot. Un essai essentiel pour repenser l’égalité au quotidien.

Philippe Sands, 38 rue de Londres
Un polar géopolitique réel où le passé rattrape le présent : captivant comme un roman, glaçant comme l’histoire.

Alain Damasio, Vallée du silicium
Plongez dans un futur proche où l’humain résiste à la machine.

Baptiste Morizot, Rendre l’eau à la terre
Une ode poétique et concrète à nos rivières oubliées.

Vinciane Despret, Dieu, Darwin, tout et n’importe quoi
Un joyeux safari philosophique entre croyances, sciences et imagination.

Mathieu Rigouste, La domination policière
Un essai percutant qui vous fera voir la rue autrement.

Anne Carson, Norma Jean Baker de Troie
Un poème-théâtre incandescent où Marilyn rencontre Hélène de Troie.

Antoine Wauters, Le plus court chemin
En attendant Haute-Folie en septembre, (re)découvrons Le plus court chemin — une méditation bouleversante sur la vie, la langue et la mémoire signée Antoine Wauters.