C’était un mardi matin. Une heure où les salles d’expo sont silencieuses et les regards concentrés. Ce jour-là, le Palais des Beaux-Arts vibrait d’une autre énergie : une nuée d’enfants aux sacs à dos bariolés investissait les lieux. On parle souvent de l’élégance des murs de Bozar, de leur architecture. Mais une maison est avant tout faite pour être habitée. Et certains jours, elle résonne du chant hésitant d’une classe qui répète Cantania, d’un orchestre symphonique qui n’est plus une image dans un manuel mais une vibration dans la poitrine, de la rencontre d’un adolescent du Petit Château avec une œuvre qui lui parle de son exil, etc. Ces moments-là existent grâce à des fondations qui croient que l’art n’est pas un privilège mais un droit. 

L’éducation et la participation au cœur de notre mission

Avec les fondations, Bozar devient un espace de dialogue où l’on apprend, ensemble, à regarder le monde autrement. Grâce à leur soutien, Bozar peut accueillir chaque année plus de 25 000 jeunes dans des projets éducatifs riches et variés. Prenez Cantania, par exemple. Un projet choral qui rassemble, dans une salle de concert, des centaines d’enfants venus de toute la Belgique. Tous chantent, peu importe leur origine sociale, leur niveau scolaire ou leur accent. Ou encore les School Days, ces journées pensées pour des publics vulnérables ou scolaires et qui, chez nous, deviennent les invités d’honneur. 

Un soutien indispensable pour une culture accessible

Ce travail ne pourrait exister sans la générosité et la confiance de nos partenaires. Grâce au soutien du Candriam Institute for Sustainable Development, de la Société Fédérale de Participation et d’Investissement, de la Fondation privée Futur 21, de la Fondation Jean-François Peterbroeck, de la Société Royale de Philanthropie, du Fonds Le Compas et de la Fondation Les Pen’s, tous deux gérés par la Fondation Roi Baudouin, Stichting van Well van der Snoek, ainsi que de fondations qui souhaitent rester anonymes, Bozar peut ouvrir ses portes à un public toujours plus large et diversifié.

Un partenariat fondé sur des valeurs partagées

Ces collaborations sont bien plus que du mécénat : elles sont le fruit d’une vision partagée de la culture comme outil d’émancipation, de cohésion sociale et d’inclusion. Elles nous permettent de tisser des liens durables avec des écoles, des associations, des quartiers, et de transformer chaque visite en moment de dialogue et de découverte. C’est cela, une « maison des arts ». Non pas un Palais sur la colline, mais un foyer où chacun·e peut trouver sa place, s’émouvoir, participer. 

Merci à toutes les fondations qui rendent cela possible.