Avec Next Generation, Please!, Bozar propose une plateforme à des jeunes de différents horizons afin de les encourager à la réflexion sur les enjeux d’une société citoyenne. Tout au long de l’année scolaire, ils/elles sont invité·es à échanger avec des artistes, expert·es, penseur·ses, femmes et hommes politiques. Au fil de ce processus, ils/elles élaborent des projets artistiques qui seront présentés lors d’un festival en septembre 2021.  

À l’occasion de la première journée d’échanges en ligne qui a eu lieu ce 19 février, le groupe a d’abord suivi une conférence performative sur le changement climatique, l'anthropocène, la durabilité et le bien-être en période de pandémie mondiale présentée par le climatologue Frank Raes.

Après la pause, place au débat ! Plusieurs expert·es et penseur·ses étaient présentˑes pour répondre aux questions et converser avec les participant·es : Adélaïde Charlier (Youth For Climate), Frank Raes (climatologue, Museum of Anthropocene Technology), Chloé Verlinden (CityMined), Tinne Van der Straeten (ministre fédérale de l’Énergie) et Julien Lepeer (Oxfam International). Ensemble, ils/elles ont débattu des réponses possibles à la crise climatique.

Quelques temps forts du débat

Les discussions ont donné lieu à des réflexions reflétant les préoccupations des jeunes non seulement pour le climat et l’environnement mais également pour les questions sociales qui leur sont indissociablement liées. Comme en témoignent ces quelques exemples : « Lorsque nous parlons de la crise du coronavirus, nous sommes capables d'arrêter le système économique. Mais quand nous parlons de climat, les gens ont peur. », « Partager des faits scientifiques ne suffit plus. Nous devons changer notre culture. », « La Renaissance a pris 200 ans, mais nous n'avons pas ce temps à notre disposition pour changer notre culture. », « Comment lutter contre l'inertie ? Il faut partir de questions pratiques qui préoccupent les gens. Par exemple, comment créer de l'emploi ? », « Pouvons-nous lutter contre le changement climatique sans que cela ne nous affecte socialement et économiquement ? Si nous ne faisons rien, les implications seront pires que les conséquences des injustices sociales ou économiques. Mais en plus, c'est aussi l'occasion de trouver des solutions à la crise sociale. »

Nous tenons à remercier tous les participantˑes qui ont rendu cette journée si riche en dépit de l’organisation distancielle de l’événement. 

Partenaires : P&V Foundation, Fédération Wallonie-Bruxelles, Fondation Engie, Loterie Nationale, VGC, Studiotopia.
Projet réalisé avec le soutien du Fonds Reine Mathilde, géré par la Fondation Roi Baudouin. Studiotopia est co-financé par le programme Europe Créative de l’Union Européenne.

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