‘Graffiti is (also) illegal...’

26 Août'17
- 15:00

Débat présenté par Caroline Vercruysse

Si les débuts du graffiti furent suivis avec amusement, les débordements qui suivirent entraînèrent une tolérance zéro à son égard, avant qu’il ne finisse par être globalement accepté et largement reconnu socialement. Dans certains cas, cet art a prouvé son apport au tissu urbain, intégrant notamment les circuits touristiques traditionnels et les campagnes publicitaires.

Pourtant, malgré l’aspect poli, élaboré et décoratif de certaines fresques reconnues comme « utiles », la pratique du graffiti reste dans de nombreux cas illégale. Cette contradiction semble ne gêner personne et nombreux sont les artistes graffiti à s’en accommoder. Ne courant pas après une reconnaissance qu’ils considèrent avec méfiance, certains artistes ont préféré poursuivre d’autres buts, tels que la liberté de création, l’esthétique du lettrage, la pureté du geste, le vandalisme militant, ou encore la non-maîtrise assumée. À cet effet, le tag, le flop, le marquage à l’acide, le grattage et la peinture sur train et métro constituent autant de pratiques tournant le dos aux fresques esthétiques, colorées et maitrisées.

BOZAR vous invite à examiner la pertinence de cette position au travers d’un débat.

Invités: Byz, Gomez (réalisateur et train writer retraité), et deux autres acteurs du mouvement.

Informations pratiques

Lieu

BOZAR/Palais des Beaux-Arts

Rue Ravenstein 23 1000 Bruxelles

Langue

  • Français