‘I Create. I am not a muse’

Avec: Ellah Wakatama Allfrey, Amina Jama, Rachida Lamrabet, Maaza Mengiste, Nadifa Mohamed, Minna Salami.

I create. I am not a muse, célèbrera six féministes africaines originaires de tous les coins du continent, qui redéfinissent la littérature dans leur pays et à l’étranger. L’événement mettra l’accent sur l’écrivaine en tant que créatrice et montrera comment ces pionnières secouent le monde de la littérature africaine et internationale grâce à leurs idées innovantes et audacieuses.

Cet événement est organisé par Asmara-Addis Literary Festival (in exile), une initiative de Sulaiman Addonia, en partenariat avec le Afropolitan Festival. Soutenu par BOZAR et la commune d’Ixelles, ce nouvel événement littéraire The Asmara-Addis Literary Festival (in exile) panafricaniste défend des principes feminists.

Ellah Wakatama Allfrey est fondatrice et directrice de publication chez The Indigo Press. Ancienne éditrice adjointe de la revue littéraire Granta, Ellah a également occupé le poste de Senior Editor chez Jonathan Cape et Random House, et d’Assistant Editor chez Penguin. En tant que fondatrice de l’Etisalat (aujourd’hui 9Mobile) Literary Prize, elle siège en outre au conseil consultatif d’Art for Amnesty et dans le panel consultatif éditorial de la Johannesburg Review of Books. En 2011, elle a été nommée Officière de l’Ordre de l’Empire britannique (OBE) pour services rendus au secteur de l’édition.
Amina Jama est une écrivaine somalo-britannique basée à Londres. Elle était la finaliste londonienne du programme Words First de la Roundhouse et de la station de radio 1Xtra de la BBC, a fait partie des Barbican Young Poets, a coanimé BoxedIN à Boxpark Shireditch, et a été professeure assistante pour la Roundhouse Poetry Collective. Son travail traite de l’exode, de la double identité culturelle et de la famille. Elle a été commissionnée par la BBC, la Queen’s Gallery, Buckingham Palace et la mairie de Londres.
Rachida Lamrabet est une écrivaine d’origine belgo-marocaine, qui écrit en néerlandais. Son premier roman, Vrouwland (Le Pays des femmes), a été publié en 2007. Son recueil de nouvelles intitulé Een kind van God (Un Enfant de Dieu) (pour lequel elle a reçu, en janvier 2010, le BNG Nieuwe Literatuurprijs à Amsterdam) a ensuite été publié en 2009. Son deuxième roman, De man die niet begraven wilde worden (L’Homme qui ne voulait pas être enterré), est paru chez De Bezige Bij (Anvers) en 2011.
En septembre 2018, Rachida a publié son troisième roman, Vertel het iemand.  
Le premier roman de Maaza Mengiste, intitulé Sous le regard du lion, a été sélectionné par le Guardian comme l’un des 10 meilleurs livres africains contemporains et désigné comme l’un des meilleurs livres de 2010 par le Christian Science Monitor, le Boston Globe et d’autres publications. Bénéficiaire d’une bourse 2018 du National Endowment for the Arts, Maaza s’est également vu accorder des bourses de recherche Fulbright et Puterbaugh. En outre, elle est dauphine du Dayton Literary Peace Prize. Son travail a déjà été publié dans le New Yorker, la New York Review of Books, Granta, le Guardian, le New York Times et Rolling Stone, entre autres publications.
Nadifa Mohamed est née à Hargeisa, en Somalie, en 1981. Elle a étudié l’histoire et la politique au St Hilda’s College de l’université d’Oxford. Son premier roman, intitulé Black Mamba Boy, a remporté le Betty Trask Prize, a été retenu dans la liste préliminaire pour l’Orange Prize et a été nominé pour le Guardian First Book Award, le John Llewellyn Rhys Prize, le Dylan Thomas Prize et le PEN Open Book Award. Son second roman, baptisé Le verger des âmes perdues, a été publié en 2013. Il a remporté un Somerset Maugham Prize, ainsi que le Prix Albert Bernard. Il a également fait partie de la liste préliminaire du Dylan Thomas Prize et été nominé pour le Hurston/Wright Legacy Award. Elle écrit régulièrement pour le Guardian, le New York Times, Lithub et Freeman’s. Ses ouvrages ont été traduits en quatorze langues. 
Minna Salami est auteure, bloggeuse, critique sociale et conférencière internationale. Elle a fondé le blog MsAfropolitan qui a récolté nombre de récompenses et qui fait le lien entre féminisme et réflexions critiques sur la culture contemporaine depuis une perspective centrée sur l’Afrique. ELLE Magazine la reconnaît comme « l’une des douze femmes qui changent le monde » aux côtés de Angelina Jolie et Michelle Obama. Comme conférencière d’honneur à l’échelle internationale, Minna s’est adressée entre autres au Parlement européen, à la Oxford Union, Yale University, TEDx, The Singularity University à la NASA et UNWomen. Elle collabore à The Guardian, Al Jazeera et la Royal Society of the Arts, et est chroniqueuse pour le Guardian Nigeria. Minna est Nigériane, Finlandaise et Suédoise et partage sa vie entre Londres et Lagos. Son premier ouvrage, Sensuous Knowledge est annoncé pour le printemps de 2020.