‘It’s a good day to die’

Au terme de la guerre Iran-Irak, Yalda, une cinéaste de 33 ans, redécouvre après une longue absence la maison qu’elle a héritée de sa famille. Elle imagine les scènes d’un film qu’elle y a tourné avant la guerre. Se remémorant sa vie, elle poursuit le tournage de ce film biographique dans sa maison et y intègre Mona. Cette dernière a quitté sa ville natale au moment où le conflit a éclaté, et loue une chambre dans la maison de Yalda. Le temps passant, de graves signes d’usure de la maison poussent les deux femmes à se demander s’il est bien raisonnable de vouloir y demeurer. Mona décide de déménager mais Yalda s’y refuse car elle veut conserver les souvenirs de son enfance, indissociablement liés au lieu. La maison finit par s’effondrer, entraînant avec elle la mort de Yalda.

Mélangeant images projetées et jeu de scène, cette œuvre poignante est une réflexion profonde sur le sens de la vie et la redécouverte de soi à travers l’autre.

Seyed Kamaleddin Hashemi (°1976) a grandi à Chiraz, en Iran. Il est auteur, comédien, réalisateur et metteur en scène. Il a rejoint le Mehr Theatre Group en 1995. En 2006, il écrit la pièce It’s a good day to die, à propos de la guerre Iran-Irak, mais elle a été censurée. Le tremblement de terre à Bam lui inspire la pièce Half-Open Doors. La première de On Which Wind Will You Ride a lieu à Fribourg en 2015. La pièce sera ensuite jouée à BOZAR en 2017.