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Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Alsop & Sumino

2 Nov.'25
- 19:00

Salle Henry Le Bœuf

Deutsches Sinfonie-Orchester Berlin © Lea Hopp

Carlos Simon (1986)

FATE NOW CONQUERS (2020)

Frédéric Chopin (1810-1849)

Concerto pour piano et orchestre n° 1, op. 11 (1830)

pause

Johannes Brahms (1833-1897)

Symphonie n° 4, op. 98 (1884)

durée : 100’

Quand le destin l’emporte

En 1815, Beethoven note dans son journal : « Ilias. Le vingt-deuxième livre. Mais le destin l’emporte désormais. Je lui appartiens et pourtant, il ne partagera pas ma gloire, cette vie est réservée à chaque esprit noble. Et cela donnera naissance à un grand acte dont toutes les vies hériteront. » Ce passage profond tiré de l’Elias, associé à la structure harmonique du deuxième mouvement de la Septième Symphonie de Beethoven, a inspiré FATE NOW CONQUERS. Tout comme Beethoven, le compositeur américain Carlos Simon s’est abandonné au destin. Sa composition de 2020 suit les chemins imprévisibles du destin, avec ses chocs violents et son agitation omniprésente. Les arpèges endiablés des cordes se transforment en un nuage ambigu de passages fluides. L’incertitude de la vie résumée en cinq minutes de musique.

Place au piano

Il serait injuste de mesurer le talent de Frédéric Chopin (1810-1849) à l’aune de ses deux concertos pour piano. Contrairement à Mozart, Beethoven, Liszt, Brahms et tant d’autres, Chopin écrivit ses deux concertos avant l’âge de vingt ans. Ces œuvres portent d’immenses promesses ultérieurement tenues, mais ne représentent pas l’aboutissement d’une carrière de compositeur ni le reflet de la plus absolue maîtrise des techniques d’écriture.

Le Concerto n° 1 en mi mineur, op.11, est en fait le deuxième d’un point de vue chronologique. Composé durant l’été 1830, il fut créé par Chopin lui-même en octobre de la même année, à Varsovie. Il s’agit d’ailleurs du dernier concert de Chopin dans son pays avant son départ pour Vienne puis Paris. Si l’œuvre reçut un accueil enthousiaste, elle fut souvent taxée, par la suite, de maladresse, notamment sur le plan de l’orchestration. C’est en partie vrai, et à mettre au compte de l’inexpérience de Chopin. Mais il ne faut pas non plus oublier qu’il fut sans doute le plus « pur » des pianistes à ce jour, celui qui ne se réalisa qu’au travers du piano seul, sans compromis pour les sonorités de l’orchestre, et avec comme seule référence le chant, le « bel canto » en vogue à son époque. On peut dès lors comprendre sa relative inaptitude à saisir les couleurs orchestrales et à les traiter au mieux. Pourquoi donc, se demande-t-on, écrivit-il deux concertos ? Sans doute pour répondre à l’attente du public de voir un jeune compositeur, pianiste virtuose, sacrifier à ce genre « brillant » et chargé, depuis Mozart et Beethoven, du poids d’une certaine tradition. En quelque sorte, ces deux concertos furent-ils comme un passeport pour une carrière à Vienne et Paris, hauts lieux absolus de la vie musicale du début du 19e siècle.

Composé de trois mouvements et écrit pour un orchestre mesuré et conventionnel où le seul élément un tant soit peu original est la présence d’un trombone, ce concerto, comme le second, se ressent de l’influence des œuvres similaires de Field, Hummel, Czerny ou encore Weber. Mais au-delà de ces influences, on peut surtout percevoir celle de Mozart, d’une part, par la simplicité et la pureté de l’inspiration et de la construction, et celle de Bellini et de l’opéra italien, d’autre part, pour le cantabile quasi permanent et la souplesse quasi vocale des lignes mélodiques. Le premier mouvement, Allegro maestoso, suivant la très classique forme sonate à deux thèmes, débute par une vaste introduction orchestrale (souvent amputée par des chefs peu scrupuleux). Les deux thèmes magnifiques s’opposent selon l’habituelle répartition : le premier présente une allure décidée tandis que le second est plus mélodique et expressif. Cœur de l’ouvrage, le second mouvement, Romance larghetto, est une intéressante prémonition de ce que seront plus tard les Nocturnes du même Chopin. D’une forme assez libre aux lignes ornementales élaborées (sans être surchargées), témoins directs de sa prédilection pour le bel canto bellinien, ce mouvement nous fait entendre Chopin dans ce qu’il a de plus intime, de plus sincère, souvent proche de la confidence. Ce mouvement, d’après certains écrits de Chopin lui-même, aurait été secrètement dédié à Konstanze Gladowska, jeune cantatrice élève du Conservatoire de Varsovie, dont Chopin était épris. Le finale, Rondo vivace, est une danse polonaise, un krakowiak bondissant, tendant entièrement vers le mi majeur dans lequel Chopin achève l’œuvre. On pourrait voir dans les trois mouvements de ce concerto l’illustration de trois des tendances principales de Chopin qu’il développera et combinera toujours plus tout au long de sa carrière : le classicisme dans le premier mouvement, l’émotion pure et sublimée dans le deuxième, l’attirance pour la patrie et ses danses dans le troisième, avec en arrière-plan de toute l’œuvre une mélancolie frémissante et résignée, presque sœur d’exil de Chopin. (1)

Héroïsme archaïque

Les symphonies de Johannes Brahms ont cette particularité de fonctionner par paires. Les contrastes, bien plus que les similitudes, constituent le liant de ces « couples ». Les Troisième et Quatrième Symphonies sont en quelque sorte une expiration suivie d’une inspiration. La Troisième exhale un parfum de découverte et puise autant que possible dans des sources fraîches, tandis que la Quatrième fonctionne sur la profondeur. Elle tend à la description picturale, alors que Brahms ne s’attachait pratiquement jamais à exprimer ce type de nuances. L’atmosphère évoque de lointains événements, l’auditeur est entraîné dans des régions perdues, en des temps chevaleresques. Cela est particulièrement vrai des deux mouvements centraux. Tant la gravité stylée de l’Andante moderato que l’exubérance désinvolte de l’Allegro giocoso rappellent cette grandeur innocente si typique de Brahms, jeune encore mais déjà si mûr. Tant et si bien que le caractère extrêmement épique du finale, vu le retour soudain à l’onirisme romantique de ce mouvement, apparaît encore plus poignant.

Dans sa musique, Brahms se tourne simultanément vers l’avenir et vers le passé. Et c’est précisément cette ambiguïté que nous retrouvons, entre autres, dans le finale de sa Quatrième Symphonie. Celui-ci est construit comme une passacaille, c’est-à-dire une série de variations sur une ligne de basse se répétant régulièrement. Les trente variations se succèdent ici jusqu’à une coda forcément tragique, sur une basse fidèlement reproduite. À cet égard, forme et développement sont sans précédent dans le genre symphonique. La basse offre en outre un hommage à l’une des plus grandes idoles de Brahms : il s’agit en effet d’une version à peine modifiée d’un thème de la cantate Nach dir, Herr, verlanget mich, BWV 150 de Johann Sebastian Bach. (2)

D’après des textes d’archives de Benoît Jacquemin (1) et Gorik de Henau (2).

L’Américaine Marin Alsop est la cheffe titulaire de l’ORF Radio-Symphonieorchester Wien, du Polish National Radio Symphony Orchestra et du Ravinia Festival et la cheffe invitée fixe du Philharmonia Orchestra et du Philadelphia Orchestra. Elle dirige en outre régulièrement le London Symphony Orchestra, le New York Philharmonic et le Gewandhausorchester Leipzig. Alsop a été durant quatorze ans la directrice musicale du Baltimore Symphony Orchestra, qu’elle a emmené dans sa première tournée européenne depuis longtemps et avec lequel elle a enregistré plusieurs disques applaudis et créé le projet éducatif OrchKids pour des enfants dans des situations délicates. Elle est la première et seule cheffe d’orchestre à avoir bénéficié de la prestigieuse bourse MacArthur Fellowship en 2005.

Pour le pianiste et compositeur Hayato Sumino, l’année 2025 a déjà été fructueuse : il a dominé les BBC Proms, remporté deux Opus Klassik Awards et le Leonard Bernstein Award. Cet automne, il donne son premier concert classique à la K Arena Yokohama, devant 20 000 personnes. Cette saison, il fait également ses débuts au Beijing Music Festival avec le BBC Philharmonic et se produit pour la première fois en soliste à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsche Symphonie-Orchester Berlin. Le prestigieux Carnegie Hall et la Vienna Konzerthaus sont également au programme. Sur les réseaux sociaux, sous le nom de Cateen, il guide son million d’abonnés à travers Gershwin, Super Mario, les Études de Chopin ou ses propres compositions néoclassiques. Sumino est un artiste exclusif chez Sony Classical.

Au cours de sa longue carrière, le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin a été dirigé entre autres par Lorin Maazel, Riccardo Chailly, Kent Nagano et Robin Ticciati. Kazuki Yamada leur succédera à partir de septembre 2026 en tant que chef
principal et directeur artistique du DSO. Outre ses interprétations d’exception, l’orchestre est célèbre pour ses traditions originales. Citons les « Casual Concerts », des concerts ouverts à tous, commentés par le chef d’orchestre, et les « Symphonic Mobs », qui mêlent musiciens professionnels et amateurs. L’orchestre a son fief à la Berliner Philharmonie, mais il part régulièrement en tournée dans les plus grandes salles internationales. Il a sorti plusieurs enregistrements très plébiscités et a remporté un Grammy en 2011 avec l’enregistrement de l’opéra L’amour de loin de Kaija Saariaho.

chef d’orchestre désigné

Kazuki Yamada

premier violon

Wei Lu, premier Konzertmeister

Marina Grauman, premier Konzertmeister

Byol Kang, Konzertmeister

Daniel Vlashi Lukaçi, adjoint Konzertmeister

Olga Polonsky

Isabel Grünkorn

Mika Bamba

Dagmar Schwalke

Ilja Sekler

Pauliina Quandt-Marttila

Nari Hong

Nikolaus Kneser

Michael Mücke

Elsa Brown

Ksenija Zečević

Lauriane Vernhes

Mayu Tomotaki

Danilo Ferreira da Silva****

second violon

Eva-Christina Schönweiß, chef d’attaque

Anne Luisa Kramb, chef d’attaque

Johannes Watzel, chef d’attaque adjoint

Clemens Linder

Uta Fiedler-Reetz

Bertram Hartling

Kamila Glass

Marija Mücke

Elena Rindler

Alice Garnier

Jakob Encke

Hyojin Jun

Valentina Paetsch

Amelie Wallner****

alto

Igor Budinstein*

Annemarie Moorcroft*

N.N.***

Verena Wehling

Leo Klepper

Andreas Reincke

Lorna Marie Hartling

Henry Pieper

Birgit Mulch-Gahl

Anna Bortolin

Eve Wickert

Thaïs Coelho

Viktor Bátki

violoncelle

Mischa Meyer*

Valentin Radutiu*

David Adorján**

Adele Bitter

Mathias Donderer

Thomas Rößeler

Catherine Blaise

Claudia Benker-Schreiber

Leslie Riva-Ruppert

Sara Minemoto

WenTeng Chang****

contrebasse

Ander Perrino Cabello**

Pauli Pappinen**

Christine Breuninger-Felsch***

Matthias Hendel

Ulrich Schneider

Rolf Jansen

Emre Erşahin

Oskari Hänninen

Milan Thüer****

flûte

Kornelia Brandkamp**

Gergely Bodoky**

Upama Muckensturm***

Frauke Leopold

piccolo

Frauke Ross

hautbois

Thomas Hecker**

Viola Wilmsen**

Martin Kögel***

Isabel Maertens

cor anglais

Max Werner

clarinette

Stephan Mörth**

Thomas Holzmann**

Richard Obermayer***

Bernhard Nusser

clarinette basse

Tatjana Weller

basson

Karoline Zurl**

Jörg Petersen**

Douglas Bull***

Hendrik Schütt

contrebasson

Markus Kneisel

cor

Paolo Mendes**

Bora Demir**

Ozan Çakar***

Georg Pohle

Joseph Miron

Antonio Adriani

David Coral

trompette

Falk Maertens**

Bernhard Plagg**

Alex Rodríguez Parés***

Raphael Mentzen

Matthias Kühnle

trombone

András Fejér**

Andreas Klein**

Susann Ziegler

Rainer Vogt

trombone basse

Tomer Maschkowski

tuba

Johannes Lipp

harpe

Elsie Bedleem**

timpani

Jens Hilse**

Gabriel Ducomble**

percussion

Sergey Mikhaylenko*

Henrik Magnus Schmidt***

Roman Lepper

* premier soliste

** soliste

*** soliste adjoint

**** contrat temporaire

15 Nov.'25 - 20:00

Grigory Sokolov

3 Déc.'25 - 20:00

Orchestre des Champs-Elysées & Herreweghe

Beethoven 3 & Cherubini Requiem

10 Déc.'25 - 20:00

Orchestre Français des Jeunes, Poska & Tharaud

Rimsky-Korsakov & Shostakovich

24 Jan.'26 - 20:00

Hilary Hahn & Philharmonia Orchestra

Rachmaninov, Sibelius & Prokofiev

10 Fév.'26 - 20:00

Chamber Orchestra of Europe, Ticciati & Frang

Schumann, Mozart, Gubaidulina & Webern

5 Mars'26 - 20:00

Wiener Symphoniker, Popelka & Jussen Brothers

Mozart & Strauss

20 Mars'26 - 20:00

Swedish Radio Symphony Orchestra, Salonen & Wang

Ravel, Debussy & Sibelius 7

14 Avr.'26 - 20:00

Orchestra dell'Accademia Nazionale di Santa Cecilia & Harding

Brahms & Elgar

Bozar

Bozar Maecenas

Patrick Derom Gallery • Monsieur et Madame Bertrand Ferrier • Baron en Barones Marnix Galle-Sioen • Baron Xavier Hufkens • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter

Bozar Honorary Patrons

Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt

Bozar Patrons

Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Monsieur Thierry Boutemy • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • Prince et Princesse de Chimay • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Madame Louise Descamps • Madame Hélène Deslauriers • Monsieur Amand-Benoit D'Hondt • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Claudine Duvivier • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Baron et Baronne Pierre Gurdjian • De heer en mevrouw Philippe Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandiyoti • Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Monsieur et Madame François Legein • Monsieur et Madame Charles-Henri Lehideux • Monsieur et Madame le Hodey • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • Monsieur Bruno van Lierde • Madame Florence Lippens • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Denise Louterman • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • De heer en mevrouw Frank Monstrey (urbion) • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Dr. Bram Peeters et Monsieur Lucas Van Molle • Madame Christine Perpette • Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Comte et Comtesse Antoine de Pracomtal • Monsieur Bernard Respaut • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini et Monsieur Craig Finch • Monsieur et Madame Michael Rosenthal • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • Monsieur Didier Staquet et Madame Lidia Zabinski • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • Monsieur Nikolaus Tacke et Madame Astrid Cuylits • De heer en mevrouw Coen Teulings • Monsieur et Madame Philippe Tournay • De heer en mevrouw Koen en Anouk Van Balen-Stulens • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • De heer Marc Vandecandelaere • De heer Alexander Vandenbergen • Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • Monsieur Michel Van Huffel • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Goldschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Madame Danuta Zedzian • Monsieur et Madame Jacques Zucker

Bozar Circle

Monsieur et Madame Paul De Groote • Mevrouw Greet Puttaert • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck

Bozar Young Circle

Monsieur Axel Böhlke et Madame Clara Huizink • Monsieur Rodolphe Dulait • Madame Ana Fota • De heer Koen Muyle • De heer Sander Muyle • Madame Valeria Onofrj • Sir Gabriel Smit Pergolizzi • Monsieur Guillaume van Doorslaer et Madame Emily Defreyne

Et tous nos Membres qui souhaitent rester anonymes.