Orchestre Philharmonique du Luxembourg & Peltokoski
15 Mai'25
- 19:30
Salle Henry Le Bœuf

Richard Wagner (1813 – 1883)
Der fliegende Holländer (1840-41)
Durée : 140 min. (sans pause)
La tempête se calme
Après avoir occupé des postes modestes à Magdebourg, Köningsberg et Würzburg, Richard Wagner débarque à Riga en tant que premier chef d’orchestre de l’opéra. Mais ce poste est, lui aussi, de courte durée. Son contrat n’est pas renouvelé et le jeune Wagner, ainsi que sa femme, doivent faire face à une montagne de dettes. Il veut tenter sa chance à Paris, mais n’obtiendra pas de passeport tant qu’il n’aura pas rencontré ses créanciers. Il ne lui reste qu’une chose à faire : s’enfuir et tenter de rejoindre Paris par des moyens moins légaux. Il s’ensuit un voyage infernal qui lui inspirera son opéra Der Fliegende Höllander. Telle une bande de contrebandiers, le couple et son chien traversent la frontière prussienne jusqu’aux environs de Köningsberg où ils embarquent sur la Thétis, un navire qui ne compte que sept membres d’équipage et aucun autre passager. Lorsqu’ils prennent la mer ou s’approchent de la frontière avec le Danemark, les époux Wagner se cachent dans la cale, parmi l’avoine et les pois, au cas où les autorités procéderaient à des contrôles. Une tempête oblige le petit navire à chercher un refuge dans les fjords nordiques, puis à dévier en mer du Nord, en tentant de rejoindre Londres. Après plus d’un millier de kilomètres et 24 jours, ils atteignent les côtes anglaises. Par bateau à vapeur et par diligence, les Wagner arrivent à Paris. Les projets de nouveaux opéras peuvent être mis en œuvre. Ce que Wagner n’a jamais su, c’est que neuf ans plus tard, la Thétis allait bel et bien disparaître en mer....
La tempête, la côte nordique, le voyage interminable et maudit... Dans son autobiographie Mein Leben, Wagner admet que son périple de Riga à Paris a été une source d’inspiration pour Der Fliegende Höllander. Cependant, l’histoire du Hollandais volant n’est pas sortie du cerveau du compositeur allemand. Dès 1804, Thomas Moore mentionne la superstition entourant un redoutable navire aux voiles rouge sang autour du cap de Bonne-Espérance. Il y aurait été puni lors de son voyage vers les Indes orientales parce que le capitaine de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales aurait maudit les dieux et le diable. Une première version écrite du mythe est apparue en 1821 et a été transformée en pièce de théâtre par Edward Fitzball dès 1826. Peut-être connaissez-vous davantage le Hollandais volant sous les traits de Bill Nighy dans Pirates des Caraïbes ou du personnage vert-poison de Bob l’éponge ?
Wagner a basé son histoire sur les Mémoires de M. de Schnabelewopski de Heinrich Heine et a mis sur papier les premières idées de l’opéra en 1830. Wagner a alors 28 ans, il est dans une grande pauvreté et à la recherche du succès. Les accents satiriques de ce conte de Heine ne seront pas repris par Wagner. Le destin du Hollandais est funeste, comme nous l’apprend le premier acte : le Hollandais, vêtu de noir et portant une barbe noire chez Wagner, s’empare d’un navire en difficulté lors d’une tempête. Il y voit l’occasion de se libérer de sa malédiction. Après tout, il n’est autorisé à débarquer que tous les sept ans pour chercher une femme qui lui soit fidèle. Le capitaine du navire détourné renonce à sa fille en échange d’une importante dot. Les deux navires mettent le cap sur les fjords nordiques, où le mariage sera acté.
Dans le deuxième acte, nous faisons la connaissance de Senta, la fille du capitaine et la nouvelle fiancée du Hollandais. Elle connaît le mythe du Hollandais volant et chante, sans savoir qu’il arrive, la malédiction du Hollandais. Dans la célèbre Ballade de Senta, elle avoue qu’elle veut être la femme qui pourra lever la malédiction. Elle est fascinée par ce personnage encore inconnu. Un chœur de jeunes filles attend leurs marins bien-aimés (Summ und brumm, du gutes Rädchen). Après une brève rencontre avec le Hollandais, elle lui jure déjà fidélité, malgré la jalousie de son ex-petit ami Erik. Ce dernier se plaint au début du troisième acte que Senta lui avait déjà promis sa fidélité auparavant. Lorsque le Hollandais apprend l’existence du corsaire sur la côte, il se rend compte que Senta n’est pas la femme qui peut l’aider. Il sait qu’il est condamné. Ce n’est qu’à ce moment fragile qu’il se rend compte qu’il est en effet le Hollandais volant, ce que Senta avait déjà pressenti. Au moment où le Hollandais quitte le rivage, Senta lui jure à nouveau fidélité jusqu’à la mort et saute dans la mer. Le voilà sauvé par la même occasion : le bateau fantôme disparaît et Senta et le Hollandais montent au ciel.
Comme dans ses opéras plus tardifs, Wagner associe un leitmotiv à chaque personnage, une courte mélodie reconnaissable que vous entendrez toujours lorsque l’un des rôles principaux parle ou en tant que représentation d’un événement. Ils sont déjà joués dans l’ouverture et vous sont présentés. Un motif solennel, souvent joué par les cuivres, annonce la Hollandaise. Il s’agit du thème central de l’opéra avec lequel l’ouverture commence. La Ballade de Senta commence également par l’invocation de ce « motif de malédiction ». Senta est symbolisée par une mélodie mélancolique et lyrique. Lorsqu’elle s’élance dans la mer, ce « motif du salut » résonne juste après celui du Hollandais, en guise de symbiose. Enfin, un motif turbulent mérite d’être mentionné. Des croches très mobiles, dont le premier temps est omis, créent un rythme bancal. Il s’agit de la tempête du premier acte. Celle durant laquelle Wagner a vu la lumière. Celle qui a rempli le silence avec la merveilleuse musique de Der Fliegende Höllander.
Guillaume De Grieve (traduction : Judith Hoorens)
Orchestre Philharmonique du Luxembourg
L’Orchestre Philharmonique du Luxembourg a été fondé en 1933 dans le cadre des activités de radiodiffusion de Radio Luxembourg (RTL) et est géré par l’État depuis 1996. En 2005, il s’est installé à la Philharmonie Luxembourg, avec laquelle il forme une seule entité juridique depuis 2012. Ses 99 musiciens issus de vingt-cinq pays sont dirigés par Gustavo Gimeno, qui célèbre cette saison sa dixième et dernière à la tête de l’orchestre. Ses prédécesseurs ont été Henri Pensis, Carl Melles, Louis de Froment, Leopold Hager (nommé chef honoraire en 2021), David Shallon, Bramwell Tovey et Emmanuel Krivine.
L’Orchestre Philharmonique du Luxembourg est subventionné par le Ministère de la Culture du Grand-Duché et soutenu financièrement par la Ville de Luxembourg. L’orchestre est sponsorisé par la Banque de Luxembourg, BGL BNP Paribas et Mercedes-Benz. Depuis 2010, le violoncelle «Le Luxembourgeois», fait par Matteo Goffriller, est à la disposition de l’orchestre grâce au soutien généreux de BGL BNP Paribas. Depuis la saison 2022/23, un violon de Giuseppe Guarneri filius Andreae et un de Gennaro Gagliano sont joués dans l’orchestre, généreusement prêtés par la Rosemarie and Hartmut Schwiering Stiftung.
Camerata Silesia
chœur
Le « Camerata Silesia » est un ensemble vocal de chambre polonais de premier plan, fondé en 1990 à Katowice par la cheffe de chœur Anna Szostak, qui en est toujours la directrice artistique. Le Camerata Silesia entretient des liens étroits avec les principaux représentants de la musique contemporaine et a créé plus de 300 nouvelles œuvres, dont beaucoup ont été composées spécialement pour l’ensemble. Au cours de sa carrière de plus de 30 ans, le Camerata Silesia a acquis une renommée internationale, promouvant la Pologne et la ville de Katowice lors de représentations dans les salles de concert les plus prestigieuses d’Europe et d’Asie. Grâce à sa collaboration avec le Polish National Radio Symphony Orchestra, l’ensemble prend pour base la salle de concert du NOSPR.
Polish Radio Choir
chœur
Fondé en 1948, le Polish Radio Choir du Centre européen de musique Krzysztof Penderecki de Lusławice interprète depuis plus de 75 ans un répertoire comprenant à la fois de la musique a cappella et des formes vocales-instrumentales. Le principal domaine d’activité du chœur est la musique polonaise du XXe siècle. Il a créé des œuvres de Penderecki, Lutosławski et Górecki, entre autres. Un mélange de jeunes à l’énergie et l’imagination débordantes et de chanteurs expérimentés parcourent les méandres de l’art du chant avec perfection et finesse. Les rencontres musicales avec le monde du jazz ne sont pas non plus étrangères au chœur.
Tarmo Peltokoski
chef d'orchestre
Le chef d’orchestre finlandais Tarmo Peltokoski est l’actuel directeur musical du Latvian National Symphony Orchestra et de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, ainsi que premier chef invité de la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen et du Rotterdams Philharmonisch Orkest. En 26-27, il rejoint le Hong Kong Philharmonic Orchestra en tant que directeur musical. À seulement 22 ans, il a achevé son premier cycle de l’Anneau de Wagner. Au cours des années suivantes, il a dirigé Tristan und Isolde, Götterdämmerung et Der Fliegende Höllander. Wagner et Peltokoski s’entendent manifestement à merveille. Il fait également fureur en tant que pianiste : sur son premier album pour Deutsche Grammophon, il a combiné les symphonies de Mozart à des improvisations au piano sur des thèmes mozartiens.
Brian Mulligan
Der Holländer (baryton)
Brian Mulligan est diplômé de la Juilliard School et a rapidement fait ses preuves en tant qu’interprète d’œuvres de Strauss, Wagner et du XXIe siècle. Le rôle du Hollandais est tout à fait dans ses cordes : cette saison, il l’interprète avec le Radio Filharmonisch Orkest au Concertgebouw d’Amsterdam, avec le Taiwan Philharmonic à Taipei et enfin avec le Luxemburg Philharmonic lors d’une tournée européenne. Il s’est également produit avec le San Francisco Opera Orchestra, le Rotterdam Philharmonic et le Philadelphia Orchestra. Il fera bientôt ses débuts avec le Philharmonia Orchestra sous la direction de Yannick Nézet-Séguin.
Gabriela Scherer
Senta (soprano)
La soprano suisse Gabriela Scherer s’est imposée sur les scènes et les festivals internationaux dans des rôles de Gluck, Mozart, Puccini, Strauss, Wagner et Weber. Gabriele Scherer a étudié au Mozarteum de Salzbourg et a gagné ses galons à l’Oper Leipzig, puis au Bavarian State Opera. Elle a récemment fait ses débuts dans le rôle de Chrysothémis dans Elektra de Strauss, dans celui de Leonore dans Fidelio de Beethoven et dans les rôles-titres d’Arabella de Strauss et de Tosca de Puccini. Cette saison, elle s’est rendue à l’Alter Oper Frankfurt (Messa da Requiem de Verdi), au Deutsche Oper (Der Fliegende Höllander de Wagner) et au Teatro Real Madrid (concert de gala).
Albert Dohmen
Daland (basse)
Christof Fischesser a été remplacé à la dernière minute par Albert Dohmen. Pour cette raison, cette biographie a été traduite avec ChatGPT.
Albert Dohmen peut se prévaloir d'une longue carrière internationale, dont le premier fait marquant a été son interprétation de Wozzeck au festival de Pâques et d'été de Salzbourg en 1997, avec les orchestres philharmoniques de Berlin et de Vienne, sous la direction de Claudio Abbado et dans une mise en scène de Peter Stein. Il a ensuite travaillé avec des chefs d'orchestre célèbres tels que Zubin Mehta, Giuseppe Sinopoli, Claudio Abbado, James Levine, Georges Prêtre, Kurt Masur, Lorin Maazel et bien d'autres. Albert Dohmen a interprété les rôles les plus importants de sa carrière (Kurwenal, Pizarro, Wotan, Amfortas, Holländer, Scarpia, Barbe Bleue, Hans Sachs) dans toutes les grandes maisons d'opéra telles que la Bastille à Paris, Covent Garden, l'Opéra d'État de Bavière, les opéras de Zurich et d'Amsterdam, le Liceo de Barcelone, l'Opéra d'État de Vienne, l'Opéra de Los Angeles, etc. Il a fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans le rôle de Jochanaan / Salomé.
Albert Dohmen s'est imposé comme l'un des principaux chanteurs de Wotan de sa génération. Il a chanté ce rôle dans des cycles complets du Ring à Trieste, Genève, Catane, à la Deutsche Oper Berlin et à l'Opéra d'État de Vienne, à l'Opéra national néerlandais d'Amsterdam et au MET, pour n'en citer que quelques-uns.
Parmi les faits marquants récents, citons ses débuts dans le rôle de Hans Sachs / Meistersinger von Nürnberg à Genève et Barcelone, dans le rôle de Gurnemanz / Parsifal à Genève, dans le rôle de Barak / Frau ohne Schatten à Florence sous la direction de Zubin Mehta, ainsi que dans les productions d'Elektra / Orest à Baden-Baden sous la direction de Christian Thielemann, Salomé / Jochanaan à Amsterdam, Don Giovanni / Commendatore à l'Opéra d'État de Vienne, Flying Duchman / Daland à Paris, Falstaff à Stuttgart, Tristan / König Marke à Barcelone, Meistersinger / Pogner à la Scala de Milan et, en 2022, ses débuts dans le rôle de Hagen dans Götterdämmerung à l'Opéra d'État de Vienne. Parmi les temps forts de la saison 24/25, citons ses débuts avec l'Auckland Philharmonia Orchestra dans les rôles de Marke et Daland au Teatro Verdi de Trieste.
Albert Dohmen a fait ses débuts au Festival de Bayreuth en 2007 en interprétant Wotan / Wanderer dans les cycles du Ring, avec des reprises les années suivantes. Dans les cycles du Ring de Bayreuth de 2015 à 2018, il a interprété le rôle d'Alberich. Au festival de 2022, il a chanté Hagen / Götterdämmerung et a fait ses débuts dans le rôle de Landgraf / Tannhäuser.
Albert Dohmen est également un chanteur de concert très apprécié : il a chanté tout le répertoire pour basse de Bach à Schönberg dans toutes les grandes salles de concert et lors de festivals internationaux, par exemple la 9e symphonie de Beethoven sous la direction de Kurt Masur avec le New York Philharmonic Orchestra, le Requiem de Brahms, toujours sous la direction de Kurt Masur au Festival de Saint-Denis, la 8e symphonie de Mahler sous la direction de Valery Gergiev et les Gurre-Lieder, la 9e symphonie de Beethoven, sous la direction de James Levine. Il a également divers programmes de récitals, qu'on peut entendre dans des salles de concert renommées. En 2021, Albert Dohmen a reçu un honneur particulier en étant invité à se produire lors d'un concert de la 13e symphonie de Chostakovitch à Babi Yar avec le DSO Berlin dirigé par Thomas Sanderling, organisé par le Centre commémoratif de l'Holocauste de Babi Yar. Plus récemment, il a chanté avec la Philharmonie de Munich sous la direction de Lorenzo Viotti dans Les cloches de Rachmaninov. Au cours de la saison 24/25, il chantera de nombreux concerts, notamment la 8e symphonie de Mahler à Prague et à Brême, la 9e symphonie de Beethoven à Toulouse et les Gurre-Lieder de Schönberg à Duisbourg.
Parmi les nombreux CD qui documentent sa production artistique, il convient de mentionner ses enregistrements de la Tragédie florentine de Zemlinsky avec l'Orchestre du Concertgebouw sous la direction de Riccardo Chailly et ses trois enregistrements sous la direction de Sir Georg Solti (Frau ohne Schatten, Fidelio et Meistersinger).
Tuomas Katajala
Erik (ténor)
Le Finlandais Tuomas Katajala est un ténor polyvalent, aussi bien à l’opéra qu’en concert. Il alterne aisément des projets variés consacrés à Bach, Beethoven, Britten, Wagner et Mozart. Des chefs d’orchestre renommés tels que Pablo Heras-Casado, Klaus Mäkelä et Esa-Pekka Salonen ont déjà travaillé avec lui. Parmi les temps forts récents, citons les rôles de Max dans Der Freischütz de Weber, le rôle-titre dans Idoménée de Mozart et Loge dans Das Rheingold de Wagner. Une nouvelle production de Boris Godounov de Moussorgski au Savonlinna Opera Festival et de nombreux matchs à domicile à Riga, Malmö et Tampere sont également au programme.
David Fischer
Der Steuermann (ténor)
David Fischer est lié au Deutsche Oper am Rhein depuis 2019, où il a interprété des rôles dans des opéras allant de Mozart à Tchaïkovski en passant par Wagner et Verdi. En tant que Tamino dans La Flûte enchantée de Mozart, il s’est produit sur les scènes prestigieuses du Festival de Salzbourg, du Semperoper Dresden et de l’Oper Leipzig. Dans les programmes de concert de cette saison, il se produira aux côtés de Jordi Saval, René Jacobs et Tarmo Peltokoski, entre autres. Il a déjà collaboré avec Teodor Currentzis, Joana Mallwitz et Philippe Herreweghe. Fischer est également familier du répertoire des lieder : il a déjà interprété Die schöne Mullerin de Schubert et de nombreux lieder de Schumann.
Catriona Morison
Mary (mezzo-soprano)
Après ses débuts au Festival de Salzbourg en 2015, la mezzo-soprano Catriona Morison a conquis les scènes de l’Edinburgh International Festival, de l’Oper Köln, du Staatsoper Hamburg et d’autres salles prestigieuses. Elle a récemment élargi son répertoire pour inclure Ariadne auf Naxos de Strauss, Das Rheingold de Wagner et L’incoronazione di Poppea de Monteverdi. Elle brille également dans des représentations scéniques aux côtés du BBC National Orchestra of Wales et du Royal Scottish National Orchestra, entre autres. Le lien profond de Morison avec le répertoire de lieder s’est déjà exprimé à travers des albums incluant Grieg, Brahms, Lang et Schumann, en compagnie du pianiste Malcolm Martineau.
Bozar Maecenas
Monsieur et Madame Bertrand Ferrier • Barones Michèle Galle-Sioen • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter • Bozar Honorary Patrons • Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt
Bozar Patrons
Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Monsieur Thierry Boutemy • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Madame Paloma Castro Martinez de Tejada • Prince et Princesse de Chimay • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Jean Courtin • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • Monsieur Nicolas De Coster et Madame Stéphanie Donnez • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Monsieur Edouard Derom • Monsieur Patrick Derom • Madame Louise Descamps • Monsieur Amand-Benoit D'Hondt • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Claudine Duvivier • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Baron et Baronne Pierre Gurdjian • De heer en mevrouw Philippe en Martine Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • De heer Xavier Hufkens • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandyoti • Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Monsieur et Madame François Legein • Monsieur et Madame Charles-Henri Lehideux • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • Monsieur Bruno van Lierde • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Jean-Pierre en Ine Mariën • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • De heer en mevrouw Frank Monstrey (urbion) • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Famille Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Madame Lucia Recalde Langarica • Monsieur Bernard Respaut • De heer en mevrouw Guy en Martine Reyniers • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini et Monsieur Craig Finch • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur Grégoire Schöller • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • Monsieur Didier Staquet et Madame Lidia Zabinski • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • Monsieur Nikolaus Tacke et Madame Astrid Cuylits • De heer en mevrouw Coen Teulings • Monsieur et Madame Philippe Tournay • Monsieur Jean-Christophe Troussel • Dr. Philippe Uytterhaegen • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • De heer Marc Vandecandelaere • De heer Alexander Vandenbergen •Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Golschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Madame Danuta Zedzian • Monsieur et Madame Jacques Zucker
Bozar Circle
Monsieur et Madame Paul De Groote • Mevrouw Greet Puttaert • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • Madame France Soubeyran • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck
Bozar Young Circle
Monsieur Axel Böhlke et Madame Clara Huizink • Monsieur Matteo Cervi • Monsieur Laurent Coulie et Madame Cory Zhang • Monsieur Rodolphe Dulait • Madame Ana Fota • Monsieur et Madame Melhan-Gam • De heer Koen Muylle • De heer Sander Muylle • Madame Audrey Noble • Madame Valéria Onofrj • Dr. Bram Peeters • Monsieur Guillaume van Doorslaer et Madame Emily Defreyne