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L’art comme espace sécurisé

Depuis 2021, Bozar organise des « visites détente » adaptées aux personnes nécessitant un accompagnement supplémentaire, telles que les personnes souffrant d’une maladie de longue durée, d’un burn-out ou les patients en oncologie.

En petits groupes intimes, nos visiteurs les plus vulnérables prennent le temps d’entrer en contact avec l’art et de partager leurs ressentis. Les groupes sont très diversifiés : certains participants suivent un traitement médical, d’autres se remettent de troubles mentaux ou vivent avec un handicap. Plus que l’art en soi, c’est ici l’expérience vécue qui prime. Parfois, les participants dessinent ou écrivent, mais le sentiment de sécurité et l’atmosphère détendue sont primordiaux autour d’un maître mot : la convivialité.

Les visites détente s’inspirent librement du concept Slow Art Day et sont accompagnées par des guides formés pour laisser les gens s’exprimer naturellement. Les groupes de taille réduite, un accueil chaleureux et une attention pratique, notamment des chaises pliantes pour ceux qui ont du mal à rester debout longtemps, permettent à chacun de se sentir à l’aise. Chaque session est adaptée aux besoins du groupe, y compris en termes de durée et de rythme.

Le lien entre les visiteurs et BOZAR est assuré par des partenaires médicaux et paramédicaux, et le temps est pris pour s’arrêter devant un certain nombre d’œuvres et partager ses impressions. Pour beaucoup, une telle visite offre une véritable bouffée d’air frais dans un quotidien difficile.

En outre, le projet L’art sur ordonnance de la Ville de Bruxelles permet aux médecins de prescrire des tickets pour visiter une exposition. L’art comme remède, une fois de plus.

Avec la prolongation du projet CARE, Bozar continue à rendre l’art accessible à tous ceux qui ont besoin d’un environnement calme et bienveillant.


Jusqu’en 2027, « CARE – Culture for Mental Health » est financé par le programme Europe Créative de l’Union européenne et réunit des expertises de toute l’Europe afin d’explorer l’intersection entre l’art, la culture et la santé mentale pour un avenir plus sain.
Actif dans cinq pays, CARE impliquera directement plus de 1 500 personnes dans des activités artistiques participatives, formera plus de 600 professionnels et sensibilisera environ un million de personnes. Financé par l’Union européenne. Les points de vue et opinions exprimés n’engagent cependant que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne peuvent en être tenues responsables.