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Voici les 5 projets pour Next Generation, Please! 2023-2024

Next Generation, Please! donne la parole aux jeunes de 15 à 26 ans qui se définissent en tant que citoyens responsables, créatifs et autonomes dans une société où leurs opinions et leurs idées méritent d’être entendues.

Pour cette édition, cinq nouveaux projets ont vu le jour, entièrement consacrés cette année à l’image en mouvement. Tout au long de l’année scolaire, chaque groupe sélectionné partagera ses idées, désirs et savoir-faire autour des enjeux sociaux et de notre avenir commun. Au fil de ce processus, les jeunes élaborent ensemble leur projet artistique.

Vous pourrez découvrir le résultat lors d’un festival du film de deux jours en mai 2024.

Les projets

1. A Castle Made of Sand

L’artiste Vincen Beeckman et Fedasil s’engagent en faveur de la migration dans le contexte urbain et européen. Le projet permet à un groupe de mineurs non accompagnés, principalement originaires d’Afghanistan, de s’exprimer. Quelle est leur vision de Bruxelles, de leur situation et des univers qu’ils croisent au quotidien ? Un collage visuel et sonore sera créé à partir des images et des sons recueillis, dans le but de produire un film sans interruption qui rassemble tous ces points de vue - entre abstraction, rêves, poésie et dure réalité. Les collages peuvent également être réalisés avec de la musique originale et des morceaux enregistrés sur place. Cela ajouterait une touche particulière au projet et au dynamisme des habitants du Petit-Château.

2. Hymnorama

Ce projet est mené en partenariat entre des élèves de Kunsthumaniora Brussel et le Collectif Mal Temperado. Ils réalisent un film documentaire intitulé Hymnorama, consacré à la refonte d’un ou de plusieurs hymnes nationaux en une version décalée et contemporaine. Ils y voient une métaphore permettant de réfléchir à l’avenir alarmant et incertain. Leur volonté est de montrer le pouvoir, l’influence ou l’inspiration qu’ont - ou n’ont pas - les hymnes nationaux et de s’interroger sur l’origine de ce besoin de marquer un territoire par la musique. Le film se penchera sur l’identité, la nationalité ainsi que sur le sens et l’absurdité des frontières. Ces jeunes créent également un hymne dédié à la prochaine génération, qui reflète leurs idées sur le monde de demain.

3. Wie was ik geweest?/Who had I been?

En collaboration avec Ithaka ISK, Common Frames réalise un documentaire en mosaïque consacré à l’impact de la migration sur le bien-être mental des jeunes détenteurs d’un statut d’immigrant aux Pays-Bas. Quatre jeunes y partagent leur expérience dans l’intimité de leur propre logement, leur nouvelle maison. Ces histoires courtes sont encadrées par des images des quinze jeunes concernés dans des lieux publics : à l’école, dans les transports publics, dans un centre commercial, lors d’une fête ou d’un festival. Le processus de création et d’exposition de cette œuvre contribue à la formation de l’identité, à l’empathie et à la représentation de ce groupe de jeunes. Le projet vise ainsi à créer un paysage médiatique auquel tout le monde peut participer et où chacun se sent vu et entendu.

4. InnerEScape

InnerEScape  est une initiative du collectif d’artistes KNEPH. Les jeunes cherchent leur voie en période de turbulences. Notre mode de vie contemporain a des conséquences considérables sur la planète, la nature, le cosmos et sur notre propre être et notre cohabitation avec les autres. Le monde est en crise. En même temps, la révolution technologique exige réflexion et capacité d’action. Une prise de conscience est nécessaire : jusqu’où irons-nous dans l’utilisation et la manipulation des ressources, des personnes ? Quels choix faut-il privilégier et comment garantir un avenir humain ? La démarche des jeunes recrutés (par le biais de Authentical et de Try-Out alba-Tonuso) consiste à créer des paysages intérieurs dans lesquels ils réfléchissent à l’avenir. De cette réflexion naîtra innerEScape, un film poétique et expérimental.

5. Candela

Ce projet est le fruit d’une collaboration entre la cinéaste Mariana Machado et Luca School of Arts Brussels. Leur film Candela, qui signifie lumière, bougie ou feu en espagnol, dépeint la relation de trois jeunes latino-américains avec une quatrième figure centrale : la Ville de Bruxelles. Quant à la relation entre les trois premiers protagonistes, c’est au spectateur d’interpréter s’il s’agit d’amis ou d’amants. Par le biais d’une démarche poétique et philosophique, ils réfléchissent à la manière dont le regard neuf d’un étranger peut susciter de nouvelles idées et inspirations pour une ville en mutation et évolution constantes. Le film est une métaphore de l’avenir auquel croit la jeune génération de migrants.