‘Next Generation, Please! 2017-2018’

9 Mai'17 →
13 Mai'18

Après une première édition couronnée de succès, Next Generation, Please! revient en force ! Le projet repose sur le même principe : réunir des jeunes, des artistes et des responsables politiques pour écrire une nouvelle page de l’histoire européenne. Comment cette génération considère-t-elle l’Europe ? Lui fait-elle encore confiance ou la crise existentielle de l’Union a-t-elle porté un coup fatal au rêve européen ?

Pour cette année scolaire, dix projets ont été sélectionnés. Chacun est porté par une organisation partenaire, un groupe de jeunes et un artiste qui accompliront ensemble pendant un an un parcours politico-artistique. Le résultat (performance, installation, photographie, vidéo) sera présenté lors d’un festival dynamique du 9 au 13 mai 2018 à BOZAR. En outre, deux débats sont aussi prévus, durant lesquels jeunes, artistes et experts en politique discuteront des défis politiques, sociaux et économiques qui attendent l’Europe. Matière à réflexion garantie !

Découvrez le programme du festival (9 - 13 mai 2018)


Qui fait quoi ?

  1. Lors de ses ateliers de poésie, la poétesse et performeuse britanno-jamaïcaine Sukina Douglas réunit des jeunes de la KA Etterbeek et de la maison de jeunes Chicago pour aborder des thèmes sensibles autour de la diversité, de la justice sociale, des tabous et des stéréotypes.
  2. Le mouvement citoyen belgo-néerlandais Black Speaks Back souhaite, avec ses participants, démonter l’idée d’une Europe homogène à travers ses recherches sur les identités « afropéennes ». Comment les personnes ayant des racines africaines envisagent-elles la citoyenneté européenne ? Ils tentent de répondre à des questions tournées vers le passé, le présent et l’avenir dans une comédie musicale afro-futuriste.
  3. À partir d’une recherche sur les identités frontalières, des élèves de l’IHECS explorent les différents liens qui se forgent dans les régions frontalières. Ils se consacrent, avec l’artiste Lou Vernin et des participants, à trois programmes de TESIM sur les frontières extérieures de l’Europe. La question ultime est celle-ci : qu’est-ce qui lie les personnes qui sont séparées par une frontière ?
  4. Les élèves de 5e et 6e années, option sciences humaines, de la Koninklijk Atheneum Emanuel Hiel se penchent avec la cinéaste Leni Huyghe sur le pouvoir de la rhétorique. Avec leurs propres mots, ils présentent leur vision de l’avenir de l’Europe. Qu’ont-ils à dire de leur place dans le récit européen ?
  5. Avec le projet « 68-18 », les artistes Tine Guns, Jim Maes, Manuel Perez Canteria et Florence Aignier invitent les élèves du Onze-Lieve-Vrouwe-Instituut de Gand et de l’Institut Cartigny à Ixelles à réfléchir aux systèmes dominants actuels. Ils posent un regard moderne sur les obstacles à la démocratie en prenant pour point de départ les révoltes des années 60.
  6. Le Centre Omar Khayam se réunit avec des élèves du Collège La Fraternité pour réfléchir à travers une série d’ateliers créatifs aux identités partagées, aux parcours migratoires, à la contestation et à la révolution. Dans leur « Agora des Idées », ils partagent avec le spectateur leur vision en abordant des thèmes sociaux.
  7. Dans le cadre du projet « EUtopia », l’artiste Nayra Martin Reyes accompagne des élèves de la section artistique de l’Atheneum Anderlecht. Avec « EUtopia », ils essayent de créer une Europe nouvelle et idéale. À quoi ressemble cette communauté ? Sur quelles valeurs et normes cette nouvelle société est-elle fondée ? Et que cela nous apprend-il sur la société dans laquelle nous vivons ?
  8. Recognition (Lyse Ishimwe Nsengiyumva) travaille avec Zinneke et Zinnema. A travers le projet Apparition, un corps de jeunes femmes se formera sous la direction artistique de Laura NsengiyumvaJohanna Couvée et Joelle Sambi Nzeba (Solola Bien). Ce projet a l'ambition d'amener un changement dans les discours exclusifs sur l'immigration en y ajoutant des voix et identités européennes multiples. L’inclusion est ici le mot clé.
  9. L’Institut Sainte-Marie à Saint-Gilles et le Lycée Rodin à Paris se lancent dans une intense collaboration. Diverses cultures et façons de penser sont réunies en vue de développer un projet commun, grâce aux différences – et non malgré elles. L’artiste Vincent Glowinski et le chorégraphe K. accompagnent les jeunes.
  10. Dans le cadre de ce projet unique, et avec pour titre « Connecting Capitals - Global Citizenship », nous allons jeter des ponts entre la communauté des sourds et malentendants de Belgique et des États-Unis. Dans une perspective intersectionnelle, et dans le respect de toutes les composantes qui constituent une identité, les citoyens sourds examinent leur patrimoine culturel spécifique. Comment fonctionnent les interactions entre la démocratie, la nation, les régions et la culture les sourds ? Cliquez ici pour en savoir plus.

Parrain politique : Hendrik Vos (UGent)
Parrain artistique : Vincent Glowinski

Organisations participantes :
MUS-E Belgium, De Pianofabriek, KVS, Destelheide, Instituto Cervantes, Black Speaks Back, IHECS, TESIM, Centre Omar Khayam, Recognition, Zinneke, Zinnema, Muntpunt, Cinema Galeries, Doof en Jong Vlaanderen
Écoles et organisations de jeunes participantes :
KA Etterbeek, Institut Cartigny, Onze-Lieve-Vrouwe-Instituut Gent, IHECS, KA Emanuel Hiel, Institut Sainte-Marie, Lycée Rodin Paris, Kasterlinden, Jeugdhuis Chicago, Institut Saint-Vincent-de-Paul
Artistes participants :
Christopher Daley, Emanual Owusu Bonsu, Jim Maes, Johanna Couvée, Julie Bougard, Laura Nsengiyumva, Leni Huyghe, Lyse Ishimwe Nsengiyumva, Lou Vernin, Nayra Reyes Martin, Sukina Douglas, Susu Amina, Tine Guns, Vincent Glowinski, Florence Aignier

Informations pratiques

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