‘Regard: Izza Génini’

Bozar, le festival Cinemamed, Goethe-Institut​​​​​​​ et le Darna Fest présentent un close-up sur la réalisatrice marocaine Izza Génini et proposent deux de ses films, Aïta et Rythmes de Marrakech. Les projections seront suivies d’un entretien avec la cinéaste.

Née à Casablanca en 1942, Izza Génini quitte son Maroc natal en 1960 pour suivre ses parents en France. Elle fait des études de lettres et de langues étrangères à la Sorbonne et à l’École des Langues Orientales avant de s’occuper de 1966 à 1970 des relations extérieures des festivals de Tours et d’Annecy. En 1973, Izza crée la société SOGEAV pour la distribution des films en Afrique francophone, la diffusion des films africains à l’étranger et la production de films tels que El Hal et Transes. Ses films abordent des thèmes tels que l'identité diasporique et l'héritage traditionnel marocain, en se concentrant particulièrement sur la musique du pays.

Aïta
​​​​​​​Interprétée par les cheikhates, musiciennes itinérantes, l’aïta est le cri qui devient chant, chant qui devient appel : appel à la mémoire, appel à témoin de la douleur, l’aïta est aussi un cri d’amour et d’espérance. Au Moussem de Moulay Abdallah, la diva marocaine Fatna Ben Hocine et sa troupe réjouissent les milliers de cavaliers présents, amateurs fervents de l’aïta.

Rythmes de Marrakech 
Au moment des fêtes où la musique est reine, Marrakech vibre au son de la dekka (batterie), de l’aita (chants de femmes troubadours) ou encore du malhoune (parole dialectale chantée). Des groupes d'hommes et de femmes jouent ces chants de dévotion pour célébrer la naissance du prophète Mahomet.