Lea Desandre & Jupiter Ensemble
15 Oct.'25
- 19:30
Salle Henry Le Bœuf

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Theodora, HWV 68 (1750)
durée : 200’
Des surtitres seront affichés pendant ce concert.
L’ensemble Jupiter est soutenu par La Fondation Orange, Cartier, Le Centre National de la Musique (CNM), L’ADAMI et la Spedidam. L’ensemble Jupiter remercie également tous ses donateurs individuels. L’ensemble Jupiter est en résidence à la Fondation Singer-Polignac et membre de la Févis et de Scènes Ensemble.
Avec le généreux soutien d’Aline Foriel Destezet.

La mezzo-soprano franco-italienne Lea Desandre navigue avec grâce entre l’opéra et les chansons d’amour, délaissant parfois sa passion pour la musique baroque. On la retrouve immanquablement aux côtés de l’ensemble Jupiter de son partenaire Thomas Dunford. À Bozar, son éclectisme s'épanouit pleinement à travers quatre concerts :
- 20 sept.’25 Purcell & Dowland avec l’ensemble Jupiter
- 15 oct.’25 Händel. Theodora avec l’ensemble Jupiter
- 13 mai’25 Opera Gala avec le BNO et Montague Rendall
- 13 juin’25 Chasing Rainbows avec l’ensemble Jupiter
Artiste lyrique de l’année aux Opus Klassik 2022 et lauréate du prix de la critique 2024, Lea Desandre est l'un des talents les plus inspirants de sa génération. Son art de la scène et sa musicalité lui ont ouvert les portes de prestigieuses scènes internationales dont celles de l’Opéra national de Paris, du Festival de Salzburg, du Festival d’Aix-en-Provence ou encore du Sydney Opera House. Parmi les temps forts de ces dernières années, citons ses interprétations des rôles de Rosina dans Il Barbiere di Siviglia (Rossini), Dido de Dido and Aeneas (Purcell) ou encore Urbain dans Les Huguenots (Meyerbeer). Son amour pour la musique de chambre et la diversité de ses projets la conduisent a être invitée pour des tournées de concerts autour du monde. Elle chante sous la direction de Gustavo Dudamel, Sir John Eliot Gardiner, William Christie, et bien d'autres. Lea Desandre s’est formée au chant à Venise auprès de Sara Mingardo. En 2015, elle a rejoint Le Jardin des Voix de William Christie et l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence en 2016. En parallèle de sa formation de chanteuse, Lea Desandre a pratiqué la danse classique durant 12 années.
Vous voulez en savoir plus sur Lea Desandre ? Lire l’interview avec elle ici.
Le résultat sublime d’un été indien
Theodora est l’un des derniers et des plus profonds oratorios de Georg Friedrich Haendel. Comme à son habitude, Haendel composa cette longue œuvre en très peu de temps : le 31 juillet 1749, après un mois de composition, la partition était terminée. À 64 ans, la créativité de Haendel ne montrait apparemment aucun signe de déclin, bien au contraire : la profondeur émotionnelle de Theodora, le portrait émouvant de Susanna (1748), la grandeur inégalée de Solomon (1748) et la tragédie poignante de Jephta (1752) prouvent à quel point Haendel, à un âge avancé pour le XVIIIe siècle, connaissait un véritable été indien créatif.
Genèse
Le 16 mars 1750, Theodora est créé à Covent Garden, mais l’oratorio ne remporte aucun succès. Après trois représentations particulièrement mal fréquentées, Haendel abandonne. L’explication est simple : dans les oratorios populaires tels que Judas Maccabeus ou Samson, l’accent est mis sur les gestes d’envergure, les effets grandioses, Haendel y dépeignant avec une certaine rudesse divers épisodes de l’histoire juive. Les chœurs étaient particulièrement populaires : le public anglais, grisé par la victoire après la répression de la révolte écossaise en 1745, s’identifiait apparemment volontiers au peuple juif belliqueux de l’Ancien Testament. Dans Theodora, Haendel s’engage toutefois dans une voie très différente : le sujet ne provient plus de l’Ancien Testament, mais de l’histoire des premiers chrétiens. Les grandes scènes de victoire sont remplacées par des chœurs introvertis, dans lesquels les chrétiens persécutés implorent la miséricorde de Dieu.
Intrigue
Theodora raconte l’histoire d’une martyre chrétienne ayant péri à Antioche vers 304 après Jésus-Christ, durant les persécutions des chrétiens sous l’empereur Dioclétien. La martyre est mieux connue sous le nom de Dorothée et ne doit en aucun cas être confondue avec l’impératrice byzantine Théodora du VIe siècle. Le librettiste, Thomas Morell, s’est inspiré d’une nouvelle historique à forte connotation moralisatrice.
Le premier acte s’ouvre sur la présentation des Romains et de leur chef Valens. Dans le premier récitatif, celui-ci proclame le décret qui déclenche le drame : l’anniversaire de l’empereur Dioclétien doit être célébré par des sacrifices appropriés au dieu suprême romain Jupiter, et ceux qui refuseront d’y participer le paieront de leur vie. Dans l’aria Go my faithful Soldier, Go, le personnage de Valens est esquissé d’un trait de plume : un commandant romain qui s’efface complètement au profit de l’intérêt public, de l’ordre et de la justice. Le chœur For ever thus stands fix’d the Doom met en lumière un autre aspect des Romains : leur caractère hédoniste de bons vivants insouciants. Ce n’est pas la dernière fois dans cet oratorio que Haendel compose une musique qui ne correspond pas au texte. Une danse rustique n’est pas vraiment ce à quoi l’on s’attend face à un texte aussi sadique. Dans la deuxième scène, nous faisons la connaissance des deux autres personnages principaux romains : Didymus, converti au christianisme, et son ami Septimius.
Le caractère de Theodora est immédiatement dessiné dans la magnifique aria Fond, flatt’ring World : avant même d’avoir entendu parler du nouveau décret qui scellera son destin, elle se montre déjà prête à renoncer aux « trésors vides de sens » de ce monde. Contrairement à la martyre hyper rigide de Morell, Haendel opte pour un personnage de chair et de sang, en proie au doute et à la peur de la mort. Le caractère compatissant de son amie Irène apparaît également clairement dès son premier air, Bane of Virtue. Les trois chœurs des chrétiens au cours de cet acte dépeignent un peuple pieux, mais qui se pose néanmoins des questions essentielles. Alors que les Romains s’expriment de préférence dans une homophonie unanime et une tonalité généralement majeure, les chrétiens optent pour des tonalités mineures et un contrepoint complexe, dans lequel les différentes voix suivent constamment leur propre chemin.
Dans la première scène du deuxième acte, les Romains organisent une bacchanale au temple de Vénus, mettant à nouveau en évidence le caractère particulièrement joyeux et insouciant des Romains. La deuxième scène constitue le point culminant émotionnel de tout l’oratorio : dans sa prison, Theodora décide qu’elle préfère mourir plutôt que de sacrifier aux dieux romains. Son premier air, With darkness deep as is my woe, dépeint la lutte de Theodora pour accepter son destin inévitable, la mort. Une sinfonia instrumentale revient dans une version étendue et la tristesse intense de la scène. Dans son deuxième air, O that I on wings could rise, Theodora s’est réconciliée avec son destin : le combat mental est terminé, le but ultime – le martyre – est en vue. La troisième scène apporte une réduction de tension bien nécessaire. Didymus avoue qu’il est chrétien et amoureux de Theodora, et il demande l’autorisation de lui rendre visite. Il parvient à convaincre Theodora d’échanger leurs vêtements afin qu’il puisse mourir à sa place. La scène atteint son apogée dans le duo particulièrement complexe To thee, thou glorious son of worth, dans lequel Theodora et Didymus se disent adieu.
Dans le troisième acte, le drame se termine sans détours. Les chrétiens sont submergés de joie lorsque Theodora apparaît soudainement parmi eux. Mais leur joie est de courte durée : Valens se montre inflexible et condamne Didyme. À la grande surprise des Romains, Theodora se sacrifie à son tour pour son bien-aimé. Valens continue de raisonner selon la logique romaine : s’ils veulent tous deux mourir, ils sont tous deux coupables, après quoi Theodora et Didyme sont emmenés. Contrairement aux coutumes de l’époque, l’oratorio se termine donc sur une note tragique, illustrée par le chœur final particulièrement intense, qui présente des parallèles inattendus avec le chœur final de la Passion selon saint Matthieu de Bach.
D’après des textes d’archives de Diederik Verstraete.
Jupiter
ensemble
Créé en 2018 par le luthiste Thomas Dunford, l'ensemble Jupiter est né de la rencontre et de l’amitié entre Thomas et de jeunes et brillants musicien·nes de sa génération. La grande liberté, l’écoute, l’improvisation et l’énergie permettent de rendre avec passion, force et émotion les différents répertoires abordés ; de Vivaldi à Joaquin Rodrigo. L'ensemble Jupiter a enregistré des œuvres de Vivaldi, Haendel ainsi que des airs d’opéras français et italiens des XVIIe et XVIIIe siècles. En 2025, Jupiter poursuit son exploration du répertoire anglais, avec un quatrième disque, intitulé Songs of Passion, dédié aux compositeurs John Dowland et Henry Purcell.
Thomas Dunford
direction musicale
Le luthiste français Thomas Dunford a étudié au Conservatoire de Paris, puis à la Schola Cantorum de Bâle auprès de Hopkinson Smith. Il a également participé à des masterclasses avec des luthistes renommés tels que Rolf Lislevand et Julian Bream. Thomas Dunford se produit dans le monde entier, du Carnegie Hall à New York aux Philharmonies de Paris et de Berlin. Il est régulièrement invité à jouer au sein de nombreux ensembles et orchestres, tels que l’Academy of Ancient Music, Les Arts Florissants et Collegium Vocale Gent. En 2018, il a fondé l’ensemble Jupiter. Thomas Dunford a par ailleurs reçu de nombreuses distinctions pour ses enregistrements solo, notamment pour les Suites de Bach (2018). En 2023, il a sorti l’album Idylle en collaboration avec Lea Desandre.
Lea Desandre
Theodora (mezzo-soprano)
Artiste lyrique de l’année aux Opus Klassik 2022 et lauréate du prix de la critique 2024, Lea Desandre est l'un des talents les plus inspirants de sa génération. Son art de la scène et sa musicalité lui ont ouvert les portes de prestigieuses scènes internationales dont celles de l’Opéra national de Paris, du Festival de Salzburg, du Festival d’Aix-en-Provence ou encore du Sydney Opera House. Parmi les temps forts de ces dernières années, citons ses interprétations des rôles de Rosina dans Il Barbiere di Siviglia (Rossini), Dido de Dido and Aeneas (Purcell) ou encore Urbain dans Les Huguenots (Meyerbeer). Son amour pour la musique de chambre et la diversité de ses projets la conduisent a être invitée pour des tournées de concerts autour du monde. Elle chante sous la direction de Gustavo Dudamel, Sir John Eliot Gardiner, William Christie, et bien d'autres. Lea Desandre s’est formée au chant à Venise auprès de Sara Mingardo. En 2015, elle a rejoint Le Jardin des Voix de William Christie et l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence en 2016. En parallèle de sa formation de chanteuse, Lea Desandre a pratiqué la danse classique durant 12 années.
Avery Amereau
Irene (mezzo-soprano)
Depuis ses débuts au Metropolitan Opera en 2016, la mezzo-soprano Avery Amereau impressionne par sa présence scénique. Très demandée sur les scènes de concert, elle a déjà collaboré avec des opéras et des orchestres de tout premier plan aux États-Unis et en Europe. Au cours de la saison 2025-2026, elle revient au Bayerische Staatsoper et part en tournée avec le Jupiter Ensemble et l’Orchestre symphonique de Montréal. Elle fait également ses débuts avec le Chicago Symphony Orchestra et le National Symphony of Ireland. Le premier album solo d’Avery, consacré aux airs de Haendel (2020), a reçu la mention « Editor’s Choice » du magazine Gramophone.
Hugh Cutting
Didymus (alto)
Hugh Cutting, ancien élève de la chorale du St John’s College de Cambridge, est diplômé du Royal College of Music. Il a ensuite reçu la Tagore Gold Medal, décernée par le roi Charles III. En 2021, Cutting est devenu le premier contre-ténor à remporter le prix Kathleen Ferrier et est devenu un « BBC New Generation Artist » (2022-24). Parmi les temps forts récents, citons ses débuts à l’Opernhaus de Zurich avec des madrigaux de Monteverdi et la Passion selon saint Matthieu au Carnegie Hall de New York. Dans le répertoire de lieder, le Britannique collabore souvent avec le pianiste George Ireland et le luthiste Danny Murphy.
Laurence Kilsby
Septimius (ténor)
Laurence Kilsby a commencé sa carrière de chanteur comme alto masculin à la Tewkesbury Abbey Schola Cantorum et est diplômé du Royal College of Music. Son premier album AWAKENINGS, sorti en 2024, rassemble Brahms, Saint-Saëns et Schönberg ainsi que des œuvres classiques contemporaines pour voix et piano (Ella O’Neill). Il a déjà participé à des enregistrements avec la Schola Cantorum (Mozart) et le Gabrieli Consort (Haendel). Au cours de la saison 2025-2026, Kilsby se produira pour la première fois au Festival de Glyndebourne et fera son retour aux BBC Proms. Il interprétera la Passion selon saint Matthieu avec le Concertgebouworkest et Klaus Mäkelä, ainsi qu’avec Pygmalion.
Alex Rosen
Valens (basse)
La basse américaine Alex Rosen maîtrise aussi bien le répertoire de concert que celui de l’opéra et du lied. Après avoir obtenu son diplôme à la Juilliard School de New York, il a fait ses débuts avec Les Arts Florissants et a chanté avec des ensembles renommés dans le monde entier. Récemment, il a interprété les rôles de Melisso dans Alcina avec il Pomo d’Oro, de Raphael dans Die Schöpfung à l’Opéra de Cologne et d’Il Re di Scozia dans Ariodante à l’Opéra national du Rhin. En 2025, il est revenu au Festival d’Aix-en-Provence et a fait ses débuts au Nederlandse Reisopera dans L’incoronazione di Poppea de Ted Huffman.
choeur
soprano
Yerin Läunchli
Alysia Hanshaw
Neïma Fischer
Sam Cobb
alto
Clémence Faber
Iris Korfker
Lorna Price
ténor
Attila Varga Toth
Patrick Kilbride
Richard Pittsinger
basse
Kevin Arboleda Oquendo
Stuart O’Hara
Ben Kazez
Matthew Knickman
orchestre
violon
Louise Ayrton
Augusta McKay Lodge
Magdalena Sypniewski
Valentine Pinardel
Koji Yoda
Andrew Wong
alto
Jasper Snow
Ivan Saez Schwartz
Jeff Girton
violoncelle
Cyril Poulet
Arthur Cambreling
Julien Hainswotrth
contrebasse
Chloé Lucas
Youen Cadiou
clavecin et orgue
Violaine Cochard
flûte
Olivier Riehl
Clémence Bourgeois
hautbois
Gabiel Pidoux
Jon Olaberria
basson
Niel Collins Cooppalle
Javier Sanchez
cor
Félix Polet
Armand Dubois
trompette
Jean-Daniel Souchon
Jean Bollinger
Bozar Maecenas
Patrick Derom Gallery • Monsieur et Madame Bertrand Ferrier • Baron en Barones Marnix Galle-Sioen • Baron Xavier Hufkens • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter
Bozar Honorary Patrons
Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt
Bozar Patrons
Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Monsieur Thierry Boutemy • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • Prince et Princesse de Chimay • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Madame Louise Descamps • Madame Hélène Deslauriers • Monsieur Amand-Benoit D'Hondt • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Claudine Duvivier • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Baron et Baronne Pierre Gurdjian • De heer en mevrouw Philippe Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandyoti • Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Monsieur et Madame François Legein • Monsieur et Madame Charles-Henri Lehideux • Monsieur et Madame le Hodey • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • Monsieur Bruno van Lierde • Madame Florence Lippens • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Denise Louterman • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • De heer en mevrouw Frank Monstrey (urbion) • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Dr. Bram Peeters et Monsieur Lucas Van Molle • Madame Christine Perpette • Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Comte et Comtesse Antoine de Pracomtal • Monsieur Bernard Respaut • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini et Monsieur Craig Finch • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur Grégoire Schöller • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • Monsieur Didier Staquet et Madame Lidia Zabinski • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • Monsieur Nikolaus Tacke et Madame Astrid Cuylits • De heer en mevrouw Coen Teulings • Monsieur et Madame Philippe Tournay • De heer en mevrouw Koen en Anouk Van Balen-Stulens • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • De heer Marc Vandecandelaere • De heer Alexander Vandenbergen • Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • Monsieur Michel Van Huffel • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Goldschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Madame Danuta Zedzian • Monsieur et Madame Jacques Zucker
Bozar Circle
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Bozar Young Circle
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