Publié le

5 instruments de percussion insolites battent la mesure de Beats & Pieces

Lors de notre festival de percussions Beats & Pieces, découvrez comment des rythmes et cultures variés se nourrissent mutuellement. Tous les genres musicaux chers à Bozar — classique, global, jazz et électronique — sont représentés. On y découvre aussi les instruments de percussion les plus inattendus, car ce ne sont pas seulement les tambours et les cymbales qui donnent le pouls d'une musique rythmée.

  1. Basketballs 

Basketballs, rulers and books have one thing in common: the iconic Japanese performer Ryoji Ikeda has turned them all into percussion instruments in acoustic music that almost sounds electronic. As for Gérard Grisey, he drew inspiration for Le Noir de l'Étoile from another unusual source: the pulsing rhythms of dying stars, better known as pulsars. Be whisked away on an hour-long, rhythmic adventure, alternating between powerful explosions of sound and ethereal vibrations that give you a sense of timelessness. 

Ryoji Ikeda © DR GR
  1. Darbouka, tombak, daff ou yanggeum 

Ce ne sont pas des instruments que l’on apprend à jouer dans une école de musique classique, mais dans leur pays d’origine, ils sont adulés depuis des siècles. Groove& s’appuie sur un riche éventail d’instruments de percussion coréens (jaunngu et yanggeum) tandis que le groupe belge Spëcht rassemble des instruments du monde entier (darbouka, dohola, udu ...). Mohammad Reza Mortazavi, l’homme aux mains les plus rapides du monde, réinvente avec Bijan Chemirani les percussions traditionnelles iraniennes. N’oubliez pas votre dictionnaire, mais surtout : profitez-en ! 

Quand je joue du tombak, je me replie sur moi-même. Quand je joue du daf, je sors de ma coquille.
- Mohammad Reza Mortazavi
  1. Le corps humain 

Saviez-vous que le corps humain peut lui aussi servir d’instrument percussif ? Julia Wolfe, artiste phare cette saison, a composé un concerto pour percussions corporelles, interprété à Bozar par Colin Currie et le Belgian National Orchestra. Les Bruxellois de Sysmo s’en inspirent pour mettre la percussion à la portée de tous par le biais du rythme signé. Notre langue aussi possède ses propres rythmes, que des artistes de la parole et des percussionnistes  explorent dans le cadre de Poetry Meets Percussion pour donner une force supplémentaire à leurs textes. 

  1. Un quatuor à cordes 

La demande du quatuor Sō Percussion de composer une œuvre pour cordes a réveillé l’esprit créatif rebelle de Julia Wolfe. Au lieu de quatre cordes, ce sont des percussionnistes qui jouent du violon, de l’alto et du violoncelle de manière peu orthodoxe : les cordes sont frappées, le bois est frotté, l’instrument est joué comme s’il s’agissait d’une guitare… Bl!ndman relève le défi et renverse notre conception du violon. Il s’avère que même dépouillé de son lyrisme, l’instrument a quelque chose à dire. 

  1. Une machine 

Une « machine à percussion » inspirée du son emblématique de la Roland TR-808, la boîte à rythmes du hip-hop et de la musique électronique. C’est autour de cet instrument unique que le trio de percussionnistes ougandais Arsenal Mikebe construit ses performances entraînantes. Comme nul autre, il danse à la frontière de la musique acoustique et électronique. Mais dans la catégorie « machine à percussion », on retrouve aussi des artistes en chair et en os tels que Mark Giuliana, qui s’impose depuis des années comme l’un des batteurs de jazz les plus originaux. Il présente son album solo MARK, où ses grooves typiques se nichent entre paysages sonores intrigants, synthés et extraits parlés.