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Beethoven et Stravinsky au violon

Rencontre avec Amia Janicki

À 25 ans, la violoniste suisso-autrichienne Amia Janicki est lauréate de plusieurs concours internationaux. Ancienne membre du Quatuor Aurora, le premier quatuor de piano en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, elle y est aujourd’hui en résidence en tant que soliste auprès d’Augustin Dumay. Accompagnée de Dana Protopopescu, elle vous propose un récital mettant en regard Beethoven et Stravinsky.

Cet article s'intègre dans le cadre de

Bozar Next Generation : 25 ans

Comment vous sentez-vous à quelques jours de votre concert ?

C’est un honneur de jouer pour la première fois à Bozar, salle qui a accueilli un grand nombre de figures importantes dans monde de la musique. Je suis aussi reconnaissante de pouvoir continuer à donner des concerts pendant la crise sanitaire.

 

Présentez-nous votre programme.

Nous jouerons deux œuvres contrastées. D’une part, la 10e et dernière sonate pour violon et piano de Beethoven, une œuvre qui est tout en délicatesse et intimité. Elle comporte à mon avis, un des plus beaux mouvements lents du répertoire de violon et piano. 

Nous changerons totalement d’atmosphère avec d’autre part, le Divertimento de Stravinsky arrangé par le violoniste Samuel Dushkin d’après le ballet Le baiser de la fée. Il est composé de quatre mouvements : Sinfonia, Danses suisses, Scherzo et Pas de deux. On y entend les caractéristiques typiques de Stravinsky.

Quel soutien vous apporte la Chapelle Royale Musicale Reine Elisabeth ?

La Chapelle Musicale Reine Elisabeth offre un enseignement de qualité avec des cours donnés par de grands professeurs, l’opportunité de collaborer en musique de chambre avec d’autres jeunes musiciens et maîtres en résidence inspirants. C’est également un endroit idéal pour travailler.

 

Quels sont vos premiers souvenirs musicaux ?

J’ai été plongée dans le monde de la musique dès mon plus jeune âge. Ma mère avait l’habitude de me faire écouter régulièrement des disques et de m’amener à des concerts.

Qu’est-ce qui est le plus gratifiant, en tant que musicienne ?

Lorsque le public me confie avoir été touché par ma musique.

 

Quel est votre plaisir coupable ?

Je suis une grande dormeuse devant l’Éternel.

 

Quel est votre plus grand rêve ?

J’ai la chance de pouvoir jouer depuis plusieurs années sur un magnifique violon de Niccolò Amati de 1645. Mon plus grand rêve est de pouvoir l’acquérir !

© Chapelle Musicale Reine Elisabeth