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En quête d'absolu avec Bach

Mathias Ferré s’est déjà fait un nom dans le domaine de la musique ancienne. Le gambiste partage la scène avec de prestigieux ensembles baroques tout en travaillant à sa carrière de soliste. Bozar invite ce jeune musicien talentueux pour un récital dans le cadre du Bach Heritage Festival.

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La viole de gambe est un instrument magnifique, mais rare. Comment êtes-vous venu vers elle ?

J’ai commencé mon apprentissage musical par le piano et le basson. J’ai bientôt eu l’envie de découvrir un instrument à cordes. Me plonger dans l’univers du baroque avec la viole de gambe me paraissait tout à fait naturel. Le son de cet instrument, que l’on rapproche souvent de la voix humaine, m’a toujours fasciné.

Que pensez-vous de la musique de Jean Sébastien Bach ?

J’ai toujours été émerveillé par cette musique. Il s’y crée une alchimie parfaite, qui nous touche au plus profond. Quand je joue ou écoute cette musique, j’ai l’impression de plonger dans un univers riche d’absolu et de tendre vers une plénitude totale.

 

Comment se déroulera votre récital ?

J’ai choisi de construire un programme à la manière d’un concerto grosso, où alternent méditations solitaires au clavier et à la viole de gambe solo. Le répertoire pour viole de gambe que l’on doit à Bach étant assez restreint – il ne compte que trois sonates –, j’ai choisi de réaliser des transcriptions de sonates et suites pour violon et violoncelle.

Vous jouez avec de nombreux ensembles et aussi en solo. Hésitez-vous entre ces deux univers ?

Pour l’instant, l’équilibre entre jeu en ensemble et récital en solo me convient très bien.

 

Quel est votre idéal à atteindre ?

J’aimerais réussir à exprimer avec mon instrument la multitude des sentiments qui m’animent et m’envahissent.