Isabelle Arvers, modératrice de ce fameux atelier, est allée à la rencontre d'artistes qui utilisent le jeu comme médium ou de développeurs de jeux. Les jeux vidéo proviennent d'artistes de différents pays (Togo, Corée du Sud, Taiwan, Mexique, Ghana, Sénégal) qui ont donné leur autorisation pour l'utilisation de leur création lors de l'atelier. Leur contenu est axé sur les pratiques féministes, queer et décoloniales.
Hady-Salomé Dahan est une jeune artiste plasticienne spécialisée dans la peinture et le dessin. Bien qu’elle ne connaisse pas grand-chose aux jeux vidéo, l’atelier a retenu son intérêt. C'est l'occasion rêvée de rencontrer des gens et de collaborer avec des artistes pour créer des projets qui sortent de l’ordinaire. Les jeux sont à thèmes et différentes populations sont représentées, ce qu’elle considère être important pour le développement d’une société plurielle.
Laura Nsengiyumva se définit comme une « artiviste » car elle combine ses talents artistiques avec ses engagements d’activiste. En tant qu’architecte passionnée par la 3D adepte de la décolonisation et de l’interdisciplinarité, elle met ses compétences visuelles et les jeux vidéo au service de la lutte pour la justice sociale à l’occasion de cet atelier.
Un projet qui propose d’autres manières de voir
Étudiant à l'ERG, Laurent Mbaah travaille principalement sur le développement d'une utopie qui mêle différentes cultures et sur l'imaginaire comme outil d'émancipation, et utilise l'image, le graphisme et la typographie à cet effet. Très enthousiaste quant à sa participation à ce projet, qui propose, selon lui, « d'autres manières de voir », Laurent en a profité pour expérimenter différents jeux qui permettent de découvrir le monde et de se divertir autrement.
En savoir plus sur les résultats de l’atelier? Rejoignez-nous au Festival Afropolitan!