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Bozar
Belgian National Orchestra

Cine-concert: The Phantom of the Opera

7 Mar.'24
- 20:00

Henry Le Boeuf Hall

Carl Davis (1936-2023)

musique pour The Phantom of the Opera (1996)

avec projection du film muetThe Phantom of the Opera de 1925 (restauré en 1996)

Mise en scène: Rupert Julian
Scénario basé sur Le Fantôme de l'Opéra, novelle uit 1910 van Gaston Leroux
Production: Carl Laemmle
Avec: Lon Chaney, Norman Kerry, Mary Philbin
Photographie: Charles Van Enger

FILMPHILHARMONIC EDITION

Film by courtesy of Photoplay Productions © 1996 Photoplay Productions.

The Channel 4 Silents presentation of The Phantom of the Opera by arrangement with Photoplay Productions.

Music by courtesy of Faber Music.

In collaboration with Europäische FilmPhilharmonie

En 1996, le chef d'orchestre et compositeur américain Carl Davis a composé une nouvelle musique pour le film muet de 1925, The Phantom of the Opera, la toute première adaptation cinématographique du roman éponyme de Gaston Leroux. Cette partition, dont la première a eu lieu au festival du film d'Édimbourg en 1996, sera dirigée à Bozar par Frank Strobel, expert en musique de film.

Au début des années 1920, le réalisateur néo-zélandais Rupert Julian projeta d’adapter pour le cinéma Le Fantôme de l’Opéra, un livre de Gaston Leroux. Pour le rôle-titre, il fit appel à Lon Chaney, qui avait prêté peu de temps avant ses traits au Bossu de Notre-Dame. L’acteur était déjà connu pour ses maquillages spectaculairement innovants. Un choix des plus judicieux car lorsque son visage fantomatique apparut sur le grand écran lors de l’avant-première du film, en 1925, le public hurla d’effroi. Le somptueux bal masqué, la chute avec fracas du gigantesque lustre de cristal et l’univers fantasmagorique, à la fois grotesque et sinistre, sous l’Opéra de Paris sont autant de scènes qui marquèrent les esprits. Grâce notamment à plusieurs restaurations, le film demeure aujourd’hui un classique incontournable du cinéma muet.

Carl Davis, malheureusement décédé l'été dernier, a écrit des comédies musicales et des opéras, s’est fait connaître en signant la musique de divers programmes télévisés de la BBC et a aussi composé de nombreuses musiques de film, notamment de The Great Gatsby, de Mothers & Daughters et de The Understudy. Il s’est également spécialisé dans la composition de nouvelles musiques pour des films muets : outre The Phantom of the Opera, il a également écrit la musique de Ben-Hur, Safety Last et City Lights (arrangement) de Charlie Chaplin, sortis sur DVD.

La saison dernière, le Belgian National Orchestra a lancé la série Film Symphonic. Sous la houlette des curateurs Dirk Brossé et Frank Strobel, des concerts de musique de film sont depuis régulièrement organisés à Bozar. Nul besoin d’introduire encore Dirk Brossé en Belgique, mais qui se cache derrière le chef d’orchestre allemand Frank Strobel, qui a dirigé Sueurs froides de Hitchcock l’an passé et reviendra à Bozar le 7 mars 2024 pour Le Fantôme de l’opéra ? Entretien avec celui qui est peut-être le pionnier du mouvement des ciné-concerts !

« La musique de Carl Davis donne une dimension tragique au fantôme »

Pourquoi avez-vous choisi de vous spécialiser dans les ciné-concerts ?
Mon père était l’un des créateurs de FilmFest München et ma grand-mère était pianiste de concert. L’association entre cinéma et musique coulait donc de source pour moi. Dans la maison de mes parents, le cinéma était omniprésent. En tant que musicien, j’ai vite découvert l’incroyable répertoire de la musique de film, pourtant très méconnu à l’époque. Je trouvais là qu’il y avait une certaine injustice, et j’ai décidé d’y remédier.

En 2000, vous avez créé l’Europäische FilmPhilharmonie. Que fait cette organisation exactement ?
Dans les années 1980, l’interprétation live de musique de film a connu une renaissance. Je suis l’un des instigateurs de ce mouvement. Mais chaque fois que j’étais engagé pour un ciné-concert, je remarquais que les orchestres, les salles de concert et les opéras ne connaissaient pas grand-chose à l’organisation de ces événements. L’Europäische FilmPhilharmonie a été créée en 2000 dans l’objectif de professionnaliser les concerts de musique de film (que ce soit l'accompagnement en direct des films, mais aussi l'interprétation des musiques de film dans le cadre d'un concert classique). Nous sommes également engagés dans la production de musique de film pour des films au cinéma. Les institutions culturelles y trouvent un partenaire qui les assiste tant sur le plan du contenu que de la production. Nous recherchons des films qui peuvent être accompagnés d’un orchestre live : tant des films muets (éventuellement avec de la musique inédite) que des films parlants. Nous sommes en contact avec un nombre incroyable d’éditeurs, de compositeurs et de leurs héritiers, de bibliothèques, de sociétés cinématographiques afin de clarifier les questions liées aux licences et d’obtenir du matériel orchestral de qualité, nous concevons des programmes pour de potentiels ciné-concerts et nous aidons à mettre ces événements en place. Nous collaborons avec le Belgian National Orchestra depuis une quinzaine d’années déjà !

Le 7 mars, vous serez à Bozar pour Le Fantôme de l’opéra, un film de 1925. Pouvez-vous nous en dire plus sur sa musique, composée en 1996 par Carl Davis ?
Carl Davis, qui nous a malheureusement quittés l’été dernier, était vraiment l’un des vétérans du mouvement des ciné-concerts. Surtout connu pour ses musiques pour le cinéma et la télévision, il était très actif en Grande-Bretagne (notamment pour la BBC) et aux États-Unis. À partir de la fin des années 70, il a cependant aussi régulièrement composé de nouvelles partitions pour films muets, entre autres pour Ben-Hur et Monte là-dessus ! Son langage musical est particulièrement théâtral, et son style rappelle la musique hollywoodienne des années 30. Carl Davis est l’un des compositeurs qui parvient avec brio non seulement à raconter l’histoire du film avec sa musique, mais aussi à y ajouter de la profondeur. Sa musique confère ainsi une dimension tragique au personnage principal du Fantôme de l’opéra : le public compatit avec cet homme monstrueux qui dégage de la violence et en même temps beaucoup d’émotions.

Le Fantôme de l’opéra est un film sur la musique. Comment Carl Davis aborde-t-il cette particularité ?
En partie en composant aussi de la musique diégétique. La partition comprend par exemple beaucoup de musique pour orgue. Je suis vraiment impatient de découvrir cela ! Et quand un opéra est dirigé dans le film, Carl Davis compose effectivement une ouverture d’opéra. Ce qui est génial dans sa partition, c’est que cette musique diégétique – en l’occurrence, l’ouverture d’opéra – se transforme rapidement et de manière subtile en une musique qui suit davantage la psychologie des personnages principaux. Mais sa musique n’est pas seulement raffinée, elle est aussi pleine d’humour. Car Davis était quelqu’un d’incroyablement joyeux, enjoué et vif. Cela transparaît aussi dans ses œuvres !

Dans le ciné-concert que vous allez diriger, comment fonctionne la synchronisation entre la musique et le film ?
Je travaille sans outils techniques et dirige l’orchestre uniquement sur la base des images que je vois. Pour moi, il est important de pouvoir suivre le rythme du film. Sur la partition, on trouve une portée supplémentaire, en haut, sur laquelle est noté ce qui se passe exactement dans le film à ce moment : une porte qui se ferme, un personnage qui bouge la tête, une transition vers une nouvelle scène… Dans l’idéal – c’est du moins ce à quoi nous aspirons à l’Europäische FilmPhilharmonie – ces éléments doivent aussi être notés rythmiquement. En tant que chef d’orchestre, on doit absolument savoir à quel moment on doit être très précis et à quel moment on a plus de liberté. Il faut toujours avoir 40 secondes à une minute et demie d’avance.

Le Fantôme de l’opéra bénéficie désormais d’une nouvelle partition, mais comment se passait la projection dans les années 20 ? Était-elle accompagnée d’un pianiste ?
On trouvait uniquement des pianistes dans les petites salles de cinéma. Les grands cinémas avaient chacun leur propre orchestre. Quant aux salles moyennes, elles faisaient appel à un ensemble de 15 à 20 instrumentistes. On l’oublie souvent aujourd’hui, mais à l’époque, une projection de film sans musique live était inconcevable : comme un opéra sans orchestre. Les films muets ne doivent pas être visionnés sans musique live, ils n’ont pas été conçus pour cela. Il est peut-être aussi utile de rappeler que le film en soi ne constituait qu’une partie de la sortie au cinéma. Avant la projection, l’orchestre jouait une ouverture, des courts-métrages, publicités et reportages étaient diffusés, et – c’est très important – des artistes présentaient toujours des numéros de variété en direct. Les cinémas classiques, qui pouvaient souvent accueillir entre 2 000 et 3 000 spectateurs, n’étaient seulement dotés d’une fosse d’orchestre, mais disposaient aussi d’une tour de scène large et peu profonde, permettant de ranger l’écran de cinéma et de voir la scène située juste derrière, pour que les artistes puissent s’y produire. Ceux-ci poussaient la chansonnette, faisaient des numéros de trapèze ou de cirque, etc. On se l’imagine difficilement aujourd’hui, mais dans le Berlin des années 20, pas moins de 30 cinémas disposaient d’un orchestre de plus de 50 musiciens. Notez également que les musiciens de ces orchestres de cinéma gagnaient jusqu’à trois fois plus que ceux du Berliner Philharmoniker !

Une question se pose donc naturellement : que jouaient tous ces orchestres ?Presque jamais de la musique composée spécialement pour le film. C’était uniquement le cas pour les grands projets prestigieux comme le film Metropolis. La règle voulait que le Kapellmeister de l’orchestre du cinéma visionne le film et élabore pour celui-ci une sorte de compilation. Chaque cinéma avait sa propre bibliothèque, dans laquelle on trouvait des milliers d’extraits musicaux : des morceaux de partition de 3 à 5 pages. Il s’agissait soit de passages du répertoire classique (Grieg, Liszt, Chopin et Mendelssohn, par exemple), soit d’œuvres musicales spécialement composées pour le cinéma. D’ailleurs, le livret qui rassemblait ces morceaux pour accompagner les films muets s'appelait en Allemagne un "Kinothek" (contraction de "Kino" et "Bibliothek"). Chaque musicien voyait donc apparaître sur son pupitre 50 à 60 extraits musicaux choisis par le Kapellmeister et classés dans le bon ordre. Mais comment passaient-ils d’un morceau à l’autre ? Les instrumentistes des orchestres de cinéma étaient capables de faire la transition d’un morceau à l’autre tous ensemble – jusqu’à 80 musiciens en même temps. Il existait pour ce faire des tableaux de modulation que chaque musicien employé dans ces orchestres devait connaître par cœur. Le chef d’orchestre disposait d’une lampe rouge sur son pupitre, qu’il pouvait activer à l’aide d’une pédale. Si la lampe était allumée, c’était le signal qu’il fallait passer à l’extrait suivant et procéder à la modulation selon la procédure consacrée… Fantastique, non ?

Pour vous, qu’est-ce qui fait aujourd’hui la magie d’un ciné-concert ?
Ne pas regarder un film tout seul dans son canapé, mais en compagnie de nombreuses autres personnes, dans une grande salle comme la salle Henry Le Bœuf à Bozar, où se produit aussi un orchestre, c’est toujours une expérience unique. L’orchestre offre une expérience sonore tridimensionnelle inégalée, qui permet de vivre le film de manière beaucoup plus intense et riche en émotions. L’aspect communautaire est pour moi aussi très important : échapper ensemble à la vie quotidienne, ressentir ensemble des émotions et puis pouvoir en discuter… C’est tellement précieux !

par Mien Bogaert

Frank Strobel

direction musicale

Le chef d'orchestre allemand Frank Strobel est un pionnier des cinéconcerts. Il a fait découvrir au monde occidental la musique de film d'Alfred Schnittke, a reconstitué la partition que Prokofiev avait écrite pour le film soviétique Alexander Nevsky et a dirigé le Berliner Philharmoniker lors de la première mondiale de la version restaurée de Metropolis. En plus d'être directeur artistique de l'Europäische FilmPhilharmonie, qu'il a fondée en 2000 dans le but d'amener la musique de film dans les salles de concert, Frank Strobel est également chef d'orchestre principal du WDR Funkhausorchester de Cologne. Redonner vie à un répertoire oublié est une autre spécialité de Frank Strobel, qui a redécouvert ces dernières années des œuvres de Schnittke, Franz Schreker, Alexander von Zemlinsky et Siegfried Wagner. Il possède une vaste discographie qui comprend les premiers enregistrements des suites de musique de film d'Alfred Schnittke (en collaboration avec le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin). La saison dernière, il a dirigé la musique du film Vertigo, le classique d'Hitchcock, à Bozar.

Belgian National Orchestra

Fondé en 1936, le Belgian National Orchestra est en résidence permanente à Bozar. Depuis septembre 2022, l’orchestre est placé sous la direction du chef principal Antony Hermus ; Roberto González-Monjas en est le chef invité et Michael Schønwandt le chef associé. Le Belgian National Orchestra se produit aux côtés de solistes renommés tels que Hilary Hahn, Thomas Hampson, Leif Ove Andsnes, Víkingur Ólafsson, Sergey Khachatryan et Truls Mørk. Il s’intéresse à la nouvelle génération d’auditeurs et ne recule pas devant des projets novateurs tels que sa collaboration avec l’artiste pop-rock Ozark Henry ou récemment avec Stromae sur son dernier album Multitude. Le Belgian National Orchestra bénéficie du soutien du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge, de la Loterie nationale et de Casa Kafka Pictures.

Konzertmeister

Alexei Moshkov

premier violon

Sophie Causanschi
Isabelle Chardon *
Sarah Guiguet *
Maria Boila
Nicolas Deharven
Françoise Gilliquet
Philip Handschoewerker
Akika Hayakawa
Serge Stons
Isabelle Rowland
Paola Carmona

seconde violon

Eric Baeten
Igancio Rodriguez **
Marie-Daniëlle Turner *
Sophie Demoulin
Isabelle Deschamps
Hartwich D’Haene
Pierre Hanquin
Anouk Lapaire
Jacqueline Preys
Ana Spanu
Tatiana Vavalina

alto

Mark Sabbah *
Dmitry Ryabinin*
Sophie Destivelle
Katelijne Onsia
Marinela Serban
Silvia Tentori
Edouard Thise
Gregory Camacho

violoncelle

Pierre Fontenel
Lesya Demkovych
Philippe Lefin
Uros Nastic
Taras Zanchak

contrebasse

Robby Hellijn
Robertino Mihai ***
Serghei Gorlenko *
Ludo Joly *
Miguel Meulders

flûte

Baudoin Giaux ***
Denis Pierre Gustin **
Clémence Dujardin

hautbois

Dimitri Baeteman ***
Bram Nolf *

clarinette

Julien Beneteau **
Charline Potvin
Tomori Takeda

basson

Gordon Fantini ***
Zhenyu Cao

cor

Bart Cypers **
Katrien Vintioen *
Bernard Wasnaire *
Jelle Soen

trompette

Leo Wouters ***
Robby Boone

trombone

Bruno Debusschere **
Sander Vets
Geert Devos

timbales

Nico Schoeters ***

Percussion

Katia Godart *
Koen Maes
Arthur Ros

Harpe

Eleonora Congiu

Orgue

Karol Golebiowski

 


*** chef de pupitre
** 1° soliste
* soliste
 

Bozar Maecenas

Prince et Princesse de Chimay • Barones Michèle Galle-Sioen • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter

Bozar Honorary Patrons

Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt

Bozar Patrons

Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • Monsieur Tony Bernard • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Jean Courtin • De heer en mevrouw Géry Daeninck • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Monsieur Patrick Derom • Madame Louise Descamps • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Comte et Comtesse Bernard de Grunne • Madame Nathalie Guiot • De heer en mevrouw Philippe Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • De heer Xavier Hufkens • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandyoti • Monsieur et Madame Claude Kandyoti •  Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Baron Andreas de Leenheer ✝ • Monsieur et Madame François Legein • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • De heer en mevrouw Thomas Leysen • Monsieur Bruno van Lierde • Madame Florence Lippens • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Jean-Pierre en Ine Mariën • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • Madame Luc Mikolajczak • De heer en mevrouw Frank Monstrey • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Famille Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Madame Jean Pelfrène-Piqueray • Madame Marie-Caroline Plaquet • Madame Lucia Recalde Langarica • Madame Hermine Rédélé-Siegrist • Monsieur Bernard Respaut • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur Grégoire Schöller • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Madame Gaëlle Siegrist-Mendelssohn • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • De heer en mevrouw Coen Teulings • Messieurs Oliver Toegemann et Bernard Slegten • Monsieur et Madame Philippe Tournay • Monsieur Jean-Christophe Troussel • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • Mevrouw Yung Shin Van Der Sype • Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • Monsieur et Madame Guy Viellevigne • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Goldschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Robert Willocx ✝ • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Monsieur et Madame Jacques Zucker • Zita, maison d'art et d'âme

Bozar Circle

Monsieur et Madame Paul Bosmans • Monsieur et Madame Paul De Groote • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • Madame France Soubeyran • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck

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Mademoiselle Floriana André • Docteur Amine Benyakoub • Mevrouw Sofie Bouckenooghe • Monsieur Matteo Cervi • Monsieur Rodolphe Dulait • Monsieur et Madame Melhan-Gam • Monsieur et Madame Clément et Caroline Vey-Werny • Mademoiselle Cory Zhang

Et non membres qui veulent rester anonymes