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Orchestre Métropolitain de Montréal, Nézet-Séguin & Kantorow

23 June'25
- 20:00

Henry Le Boeuf Hall

Maurice Ravel (1875-1937) 
La valse (1920) 

Barbara Assiginaak (°1966) 
Eko-Bmijwang (Aussi longtemps que la rivière coule) (2025) 

Camille Saint-Saëns (1935-1921) 
Concerto pour piano et orchestre n° 2, op. 22 (1868) 

  1. Andante sostenuto
  2. Allegro scherzando
  3. Presto

Pause

Jean Sibelius (1865-1957) 
Symphonie n° 2, op. 43 (1902) 

  1. Allegretto
  2. Tempo andante, ma rubato
  3. Vivacissimo
  4. Finale: Allegro moderato

Durée : 110 min. 

La valse de la déchéance 

L'idée du poème chorégraphique La Valse remonte à 1906. Maurice Ravel, de concert avec le directeur des Ballets russes Serge Diaghilev, souhaitait composer une Apothéose de la valse, sorte d'hommage à Johann Strauss fils et aux fastes de la Vienne impériale, qu'il aurait intitulée Wien. D'autres projets et le déclenchement de la Grande Guerre – lors de laquelle il servit brièvement – reportèrent le projet à 1919. Entretemps, la barbarie s'était emparée de l'Europe et l'avait dévastée, si bien que c'est la décadence d'un monde révolu que le compositeur allait dépeindre dans cette pièce. Lorsque Ravel joue La Valse au piano pour la première fois devant Diaghilev, celui-ci la rejette : « Ravel, c'est un chef-d'œuvre, mais ce n'est pas un ballet. C'est la peinture d'un ballet! », aurait commenté le célèbre impresario des Ballets russes. Elle est donnée en première exécution à Vienne en octobre 1920, dans une version pour deux pianos par Ravel et son ami Alfredo Casella. Deux mois plus tard, la version orchestrale est créée à Paris et ne sera dansée pour la première fois qu'en 1926.  

L'œuvre débute de manière mystérieuse et évolue comme un grand crescendo en deux parties. Ravel note dans la partition : « Des nuées tourbillonnantes laissent entrevoir, par éclaircies, des couples de valseurs. Elles se dissipent peu à peu : on distingue une immense salle peuplée d'une foule tournoyante. La scène s'éclaire progressivement. La lumière des lustres éclate au fortissimo. Une Cour impériale, vers 1855. » C'est dans un « tournoiement fantastique et fatal » (Ravel) que la pièce s'achève, à l'image du monde qui va disparaître à tout jamais avec les horreurs de la guerre. Mêlant sensualité et virtuosité, La Valse s'est imposée comme une œuvre orchestrale incontournable du XXe siècle, témoignant de manière éclatante du génial magicien des sons que fut son auteur.  

La rivière incontrôlable 

Issue de Premières Nations anichinabées, la compositrice Barbara Assiginaak est née à l'Île Manitoulin sur le lac Huron, où la moitié de la population est autochtone. Fascinée dès l'enfance par les musiques traditionnelles des Anichinabés, elle reçoit une formation classique à l'Université de Toronto, à la Hochschule für Musik de Munich et au Centre Acanthes, en France. Fille et petite-fille de survivants des pensionnats autochtones, la compositrice, qui a participé à la Commission de vérité et réconciliation, se nourrit de l'histoire et de la culture des Premières Nations dans son œuvre. Elle s'inspire tout autant de la nature, qui est au cœur de ses préoccupations d'environnementaliste engagée. Voici comment elle décrit Eko-Bmijwang (« Aussi longtemps que la rivière coule »), créée par Yannick Nézet-Séguin et l'Orchestre Métropolitain en 2021 : 

« J’ai imaginé cette courte œuvre comme un voyage à travers une expérience de rêve-mémoire du temps, commençant par un canoë entrant dans les eaux calmes au milieu d’un épais brouillard juste sous la lumière de Nookmis (Grand-mère Lune). Bientôt, avec l’aube qui vient, les brumes se lèvent et les eaux dansent sous la lumière de Giizis (Grand-père Soleil) et animent ces nombreuses créatures qui habitent à l’intérieur et autour. Alors que les eaux de ce grand fleuve changent dans leur débit, leur vitesse et parfois la direction du courant, le voyageur se souvient que tous les humains – les derniers à arriver après tous les autres êtres – ne sont pas là pour dominer ou contrôler l’esprit et la vie de Nibi (eau). » - Barbara Assiginaak

Le tourbillon du concerto 

Pianiste, organiste, compositeur, homme de lettres, astronome, grand voyageur, Camille Saint-Saëns est un compositeur des plus fascinants. Sa parfaite maîtrise des formes, de l'écriture instrumentale et de l'orchestration, son éclectisme et son inspiration sans borne en font un maillon essentiel de l'histoire de la musique française. Son Concerto no 2 en sol mineur est composé en seulement 17 jours au printemps de 1868, à la demande du grand pianiste Anton Rubinstein qui souhaitait faire ses débuts comme chef d'orchestre à Paris. L'œuvre est donnée en première exécution avec le compositeur au piano le 13 mai de la même année et obtient un succès mitigé, bien qu'elle enthousiasme Franz Liszt, présent ce soir-là. Elle devient néanmoins rapidement une des compositions les plus jouées et les plus populaires du compositeur de Samson et Dalila. 

Le premier mouvement Andante sostenuto s'ouvre sur une cadence majestueuse qui évoque les grands préludes pour orgue de Bach, rappelant que Saint-Saëns, suprême virtuose du piano, était également salué comme « le premier organiste du monde » (Liszt). Après un bref tutti orchestral, le piano énonce un thème lyrique que Saint-Saëns aurait emprunté à une œuvre d'un jeune élève très prometteur, un certain Gabriel Fauré. Le mouvement se développe en divers épisodes virtuoses, où alternent des passages scintillants et d'autres plus héroïques, incluant une cadence très développée. Marqué Allegro scherzando, le second mouvement brille par son esprit et son énergie pétillante que l'on pourrait presque associer à certaines musiques de ballet. Après une brève introduction de timbales, le piano s'élance, aérien, rivalisant de traits étincelants et d'arpèges ruisselants typiques de l'écriture pianistique du compositeur. Un deuxième thème, plus lyrique et chaleureux, conserve néanmoins le caractère dansant de ce mouvement empreint de légèreté. C'est par un final vif et marqué que ce concerto se conclut, une tarentelle brillante où Saint-Saëns semble multiplier à plaisir les acrobaties pianistiques. Au milieu du mouvement, un choral s'élève de l'orchestre alors que le piano l'accompagne de trilles énergiques, avant que la danse ne reprenne de plus belle, menant le concerto à une conclusion tourbillonnante et pleine de fougue.  

La symphonie de l’indépendance 

Créée en 1902, la Symphonie no 2 de Jean Sibelius a vite été associée aux aspirations indépendantistes de la Finlande, alors un grand-duché soumis à l’autorité de la Russie. Il faut dire qu’il vient tout juste de présenter son célèbre poème symphonique Finlandia à l’exposition universelle de 1900 et est donc fortement lié au mouvement nationaliste, qui prend des forces dans un contexte de répression de la culture finlandaise par la police tsariste.  

Si de nombreuses œuvres de Sibelius lancent un message patriotique clair, on ignore si c’était son intention première lorsqu’il a composé cette deuxième symphonie. Écrite peu après la mort de sa fille Kirsti, atteinte du typhus, il en a dit qu’elle était « une confession de l’âme ». L’oeuvre a donc possiblement un propos plus personnel. Reste que, comme toute la musique de Sibelius, elle nous plonge dès les premières notes dans les vastes paysages de la Finlande.  

« La Scandinavie et le Québec se ressemblent beaucoup. Personnellement, j’ai toujours senti une affinité naturelle avec la musique de Sibelius. Jouer Sibelius, c’est comme donner vie à la nature et, en tant que Québécois, le fait d’être entouré du même environnement nordique nous ouvre des portes dans la possibilité d’interpréter sa musique. » - Yannick Nézet-Séguin 

Si Sibelius est parvenu à compléter cette symphonie, c’est en partie grâce à l’aide et aux encouragements d’une personne de confiance : le baron Axel Carpelan. Ce dernier croit fermement en l’avenir du compositeur finlandais et au pouvoir de sa musique. Lui-même sans argent, il vante donc secrètement les mérites de Sibelius auprès d’un mécène qu’il convainc de financer un voyage en Italie, pays où tout compositeur allait parfaire sa formation et trouver l’inspiration. Sibelius y entame l’écriture de sa Symphonie no 2, qu’il achèvera à son retour en Finlande et dédiera à son fidèle bienfaiteur, le baron Carpelan.   

Dans le premier mouvement, la répétition de notes brèves et amples, dans un élan ascendant, donne l’effet d’une expansion orchestrale. Elle constitue la base d’un thème qui sera développé au fil de l’œuvre.

Le deuxième mouvement commence à pas feutrés, par un pizzicato des violoncelles, sur lequel un thème mélancolique se fait entendre aux bassons. La musique prend peu à peu une tournure dramatique. Elle crée un sentiment tantôt d’urgence, tantôt de gravité, notamment par le fracas des cuivres et des timbales. 

Le troisième mouvement est quant à lui tendu et rapide, avec une section centrale plus douce incorporant un solo lyrique au hautbois. Il mène au quatrième mouvement sans interruption, dans une expansion orchestrale qui n’est pas sans rappeler le style symphonique de Tchaïkovski. 

C’est l’aboutissement du thème ascendant qui, rappelons-le, n’était qu’à l’état embryonnaire dans le premier mouvement.  L’intensité redescend un instant, faisant entendre au passage une série de fragments mélodiques déjà entendus, et remonte progressivement pour atteindre d’autres sommets de passion. Sibelius crée ainsi des vagues de musique successives jusqu’au finale grandiose de la symphonie.  

François Zeitouni et Justin Bernard 

Yannick Nézet-Séguin

directeur artistique et chef principal

Directeur artistique et chef principal de l’Orchestre Métropolitain depuis 2000, auprès duquel il s’est engagé « pour la vie » en 2019, Yannick Nézet-Séguin devient, en septembre 2018, le troisième directeur musical du Metropolitan Opera (Met) de New York. Directeur musical de l’Orchestre de Philadelphie depuis 2012, il en devient directeur artistique et musical en 2023 et renouvelle son contrat jusqu’en 2030. Il est Chef honoraire du Rotterdams Philharmonisch Orkest dont il a été directeur musical de 2008 à 2018 et est aussi membre honoraire de l’Orchestre de Chambre d’Europe. Parmi les honneurs qui lui ont été attribués, mentionnons cinq Prix Grammy. 

Orchestre Métropolitain de Montréal

Ambassadeur culturel majeur du Québec, l’Orchestre Métropolitain (OM) tisse un lien fort avec le public grâce à des concerts empreints d’émotion, offerts à la Maison symphonique de Montréal comme dans les parcs. Depuis 25 ans, l’OM évolue aux côtés de son chef principal Yannick Nézet-Séguin, avec qui il partage une vision artistique audacieuse. Leur collaboration exceptionnelle les mène sur les plus grandes scènes internationales. L’OM s’engage aussi localement, sensibilisant les jeunes à la musique par des activités éducatives et l’Académie de direction d’orchestre. Porte-voix du talent canadien, l’OM fait rayonner la musique d’ici partout dans le monde.

L’Orchestre Métropolitain remercie les généreux partenaires et donateurs de cette tournée : la Fondation Sandra et Alain Bouchard, la Fondation Jacques Marchand, son Partenaire du rayonnement international Tourisme Montréal, son transporteur aérien officiel Air Canada, le Gouvernement du Québec, le Conseil des arts du Canada, le Gouvernement du Canada, ainsi que Jean-Jacques Laurans et Antoine Chagnon. 

Alexandre Kantorow

piano

En 2019, à 22 ans, Alexandre Kantorow devient le premier pianiste français à remporter le Premier Prix du Concours Tchaïkovski, ainsi que le Grand Prix. Salué par la critique comme la "réincarnation de Liszt", il reçoit le Gilmore Artist Award 2024. Alexandre Kantorow a commencé sa carrière très tôt, faisant ses débuts avec le Sinfonia Varsovia à l'âge de 16 ans. Depuis, il s'est produit avec certains des orchestres les plus prestigieux du monde. En 2022, il a remporté deux Diapason d'Or de l'Année pour son disque Brahms et son disque Saint-Saëns (Concertos 1 et 2). Il enregistre exclusivement pour BIS.

chef principal et directeur artistique
Yannick Nézet-Séguin  

Konzertmeister honoré
Denise Lupien  

partenaire artistique
Naomi Woo  

Konzertmeister
Yukari Cousineau 
Oleg Larshin (associé)  
Johanne Morin (assistente)  

premier violon
Marcelle Mallette 
Ryan Truby 
Monica Duschênes 
Florence Mallette 
Carolyn Klause 
Alexander Lozowski 
Julien Oberson 
Ariane Bresse 
Marie-Claire Cousineau 
Isabelle Bélanger-Southey 
Yu Bin Kim
Mary-Elizabeth Brown   

deuxième violon
Nancy Ricard* 
Dominic Guilbault** 
Lizann Gervais*** 
Claudio Ricignuolo 
Sylvie Harvey 
Marie-Claire Vaillancourt 
Flavie Gagnon 
Taylor Mitz 
Helga Dathe 
Céline Arcand 
Daniel Godin 
Artur Chakhmakhchyan   

alto
Elvira Misbakhova* 
Thierry Lavoie-Ladouceur** 
Pierre Tourville 
Brian Bacon 
Gérald Daigle 
Julie Dupras 
François Vallières
Élisa Boudreau 
Suzanne Careau 
Julien Haynes  

violoncelle
Christopher Best* 
Agnès Langlois** 
Thérèse Ryan 
Marie-Michel Beauparlant
Vincent Bergeron 
Sheila Hannigan 
Chloé Dominguez 
Christine Harvey
Élie Boissinot

contrebasse
René Gosselin* 
Marc Denis** 
Gilbert Gleury 
Catherine Lefebvre 
Yannick Chênevert 
Pierre-Alexandre Maranda   

flûte 
Marie-Andrée Benny* 
Jocelyne Roy 
Caroline Séguin (piccolo)   

hautbois
Léanne Teran-Paul*
Marjorie Tremblay 
Mélanie Harel (cor anglais)

clarinette 
Simon Aldrich* 
François Martel (basse) 
Martin Carpentier  

basson 
Michel Bettez* 
Gabrièle Dostie-Poirier 
Jeff Poussier-Leduc

cor 
Louis-Philippe Marsolais* 
Simon Bourget 
Jocelyn Veilleux
Xavier Fortin  
Félix Foster

trompette 
Antoine Mailloux* 
Lise Bouchard 
Benjamin Raymond   

trombone  
Patrice Richer* 
Madeleine Doyon-Robitaille 
Trevor Dix (basse)   

tuba 
Alain Cazes*   

timbales
Julien Bélanger*   

percussions
Alexandre Lavoie* 
Corinne René 
Vincent Séguin 
Mathieu Pouliot 
Catherine Meunier 
Bryn Lutek   

harpe 
Robin Best* 
Antoine Malette-Chénier 

piano
Jennifer Bourdages

* chef de pupitre
** associé
*** assistant

Bozar Maecenas 

Monsieur et Madame Bertrand Ferrier • Barones Michèle Galle-Sioen • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter  

Bozar Honorary Patrons

Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt  

Bozar Patrons 

Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Monsieur Thierry Boutemy • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Madame Paloma Castro Martinez de Tejada • Prince et Princesse de Chimay • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Jean Courtin • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • Monsieur Nicolas De Coster et Madame Stéphanie Donnez • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Monsieur Edouard Derom • Monsieur Patrick Derom • Madame Louise Descamps • Monsieur Amand-Benoit D'Hondt • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Claudine Duvivier • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Baron et Baronne Pierre Gurdjian • De heer en mevrouw Philippe en Martine Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • De heer Xavier Hufkens • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandyoti • Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Monsieur et Madame François Legein • Monsieur et Madame Charles-Henri Lehideux • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • Monsieur Bruno van Lierde • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Jean-Pierre en Ine Mariën • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • De heer en mevrouw Frank Monstrey (urbion) • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Famille Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Madame Lucia Recalde Langarica • Monsieur Bernard Respaut • De heer en mevrouw Guy en Martine Reyniers • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini et Monsieur Craig Finch • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur Grégoire Schöller • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • Monsieur Didier Staquet et Madame Lidia Zabinski • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • Monsieur Nikolaus Tacke et Madame Astrid Cuylits • De heer en mevrouw Coen Teulings • Monsieur et Madame Philippe Tournay • Monsieur Jean-Christophe Troussel • Dr. Philippe Uytterhaegen • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • De heer Marc Vandecandelaere • De heer Alexander Vandenbergen •Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Golschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Madame Danuta Zedzian • Monsieur et Madame Jacques Zucker  

Bozar Circle 

Monsieur et Madame Paul De Groote • Mevrouw Greet Puttaert • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • Madame France Soubeyran • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck 

Bozar Young Circle 

Monsieur Axel Böhlke et Madame Clara Huizink • Monsieur Matteo Cervi • Monsieur Laurent Coulie et Madame Cory Zhang • Monsieur Rodolphe Dulait • Madame Ana Fota • Monsieur et Madame Melhan-Gam • De heer Koen Muylle • De heer Sander Muylle • Madame Audrey Noble • Madame Valéria Onofrj • Dr. Bram Peeters • Monsieur Guillaume van Doorslaer et Madame Emily Defreyne 

Et tous les Membres qui souhaitent rester anonymes.