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Bozar
Belgian National Orchestra

Belgian National Orchestra, Kochanovsky & Mørk

28 Nov.'25
- 20:00

Henry Le Boeuf Hall

Dmitri Chostakovitch (1906-1975)

Deuxième Concerto pour violoncelle en sol mineur, op. 126 (1966)

 

Pause 

 

Dmitri Chostakovitch 

Symphonie no 11 en sol mineur « L'Année 1905 », op. 103 (1957)

                

Fin prévue à 22:00

 

Avec le soutien des joueurs de la Loterie Nationale et du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge via Casa Kafka Pictures.

Hip, hip, hip, hourra (en mineur) 

Le Deuxième Concerto pour violoncello 

Un cadeau d’anniversaire offert à lui-même. C’est avec cette intention que Dimitri Chostakovitch a conçu son Deuxième Concerto pour violoncelle. Comme pour le premier, composé sept ans plus tôt, il avait à l’esprit l’un des plus grands solistes du XXe siècle, son ami proche Mstislav Rostropovitch. Mais la comparaison s’arrête là. La virtuosité et l’exubérance du Premier Concerto font place, dans le second, à une atmosphère plus sombre et plus introspective. Si le premier présente une structure encore assez classique, le second suit quant à lui une voie plus originale. Le premier mouvement lent est suivi de deux mouvements rapides qui s’enchaînent, au lieu de la succession plus courante rapide-lent-rapide. 

La biographie de Chostakovitch a souvent été écrite et réécrite. Pas toujours dans le but de mettre en lumière le compositeur, mais plutôt pour l’intégrer dans un récit politique ou idéologique. Officiellement, il était un héros du réalisme socialiste, un compositeur incarnant les idéaux soviétiques en tant qu’artiste et en tant qu’homme. Ailleurs, notamment dans la biographie de Solomon Volkov publiée en 1979, on découvre l’histoire d’un homme ayant tenté par tous les moyens d’exprimer sa personnalité malgré le carcan autoritaire et ayant même critiqué le régime communiste. Ce grand écart entre la liberté artistique et la nécessaire approbation du gouvernement fut le fil conducteur de sa vie. Outre les nombreuses distinctions officielles qui lui furent décernées, il y eut aussi des conflits et des tensions. L’exemple le plus connu est sans doute celui de l’opéra Lady Macbeth (1934), interdit par le Parti communiste parce que son intrigue n’était pas suffisamment moralisatrice.  

Musique d’anniversaire 

Chostakovitch tenait à fêter son anniversaire, et il aimait par-dessus tout le faire à l’aide de nouvelles œuvres musicales. Pour son soixantième anniversaire, il composa notamment son Deuxième Concerto pour violoncelle. Le 27 avril 1966, depuis un sanatorium en Crimée, il écrivit une lettre à son ami proche Isaac Glikman : « Je viens de terminer mon deuxième concerto pour violoncelle et orchestre. Comme cette œuvre n’a ni texte littéraire ni programme, il m’est difficile d’en parler. Elle est de grande envergure, en trois mouvements. Le deuxième et le troisième se suivent sans interruption. Dans le deuxième mouvement et dans le climax du troisième, il y a un thème qui ressemble beaucoup à une chanson bien connue d’Odessa : Kupite bubliki (Achetez nos bretzels). […] En composant, je pensais bien sûr au magnifique M. Rostropovitch. Je compte sur lui pour interpréter l’œuvre. » 

La première représentation, lors d’un concert d’anniversaire le 25 septembre 1966, fut également la première apparition publique de Chostakovitch après une crise cardiaque survenue plus tôt dans l’année. 

Symphonie avec soliste 

Ce concerto est parfois décrit comme une symphonie avec violoncelle solo, car la partition est largement moins axée sur la virtuosité du soliste que dans le Premier Concerto. Le premier mouvement, Largo, avait même d’abord été conçu par Chostakovitch pour intégrer sa quatorzième symphonie. La musique part d’une ligne soliste au violoncelle, qui est progressivement enrichie par les violoncelles et les contrebasses de l’orchestre. L’interaction entre le soliste et les percussions est remarquable. Le xylophone génère un effet étrange et presque ironique, surtout en combinaison avec les bois aigus. La grosse caisse joue quant à elle le rôle d’un interlocuteur inattendu durant la cadence. 

Comme mentionné ci-dessus, une mélodie populaire apparaît au milieu du concerto. Une fois de plus, c’est le soliste qui ouvre le débat et entraîne l’orchestre dans une exploration ludique des rythmes de marche, des glissandos et des cabrioles. Un détail intéressant pour l’analyste (ou l’auditeur très attentif) est que le même motif revient sans cesse sous une forme différente : parfois plus rapide, parfois plus lent, parfois même à plusieurs tempos différents. Cela en dit long sur la manière dont le compositeur « bricole » ses idées musicales et crée une unité dans cette courte partie centrale. 

Une première tentative de composition du mouvement final termina à la poubelle et le compositeur recommença tout à zéro. Il finit par coucher sur papier un finale plein de vie, accordant à nouveau un rôle particulier aux percussions, et adressant un clin d’œil supplémentaire à la chanson populaire d’Odessa. Chostakovitch enchaîne directement le deuxième mouvement et le finale, dont il donne le coup d’envoi par un roulement de tambour et des motifs de fanfare aux cors. Ici aussi, les percussions jouent un rôle essentiel. Cette fois, c’est le tambourin qui accompagne le violoncelliste dans la cadence d’ouverture. S’ensuit une succession de passages contrastés qui mettent en valeur toutes les facettes possibles du violoncelle : lyrisme, virtuosité, doubles cordes et, à la fin, un ré grave extrêmement long.  

Klaas Coulembier (traduction : Judith Hoorens) 
 

La Onzième Symphonie 

La Onzième Symphonie de Chostakovitch fut écrite en 1957 pour le 40e anniversaire de la Révolution d’Octobre, elle prend pour point de départ les événements de la Révolution de 1905, réprimée dans le sang. Le 22 janvier, en effet, les soldats de la garde du palais d’Hiver ouvrent le feu sur 150 000 ouvriers de Saint-Pétersbourg, venus pourtant avec femmes et enfants, conduits par le pope Gapone et arborant bannières, icônes et portraits de la famille impériale. Ils étaient venus apporter une pétition au tsar. Plusieurs centaines de manifestants en perdirent la vie. Au-delà de ces événements tragiques, c’est l’image séculaire de la révolte contre la tyrannie, de la sédition contre l’absolutisme que le compositeur choisit d’illustrer ici. En 1957, Chostakovitch est déjà considéré comme un musicien officiel par la Russie soviétique. Créée à Moscou, le 30 octobre 1957, la Onzième Symphonie se présente sous la forme d’un immense documentaire (quatre mouvements enchaînés), directement assimilable par l’auditeur. Chostakovitch s’y livre pour la première fois à des citations de chants révolutionnaires, ainsi qu’à une auto-citation d’œuvres personnelles (10 Poèmes pour chœur a cappella, op. 88). La vigueur des contrastes et son caractère de « musique à programme » rapprochent cette symphonie des meilleures musiques de films, écrites pour Eisenstein et Feinzimmer. 

La Place du Palais (Adagio) débute dans une atmosphère lugubre où règne un calme apparent. Les cordes divisées, munies de sourdines, renforcées par les harpes, traduisent l’attente dans laquelle se trouvent les familles venues pacifiquement manifester leur mécontentement au tsar. Mais, bientôt, de longues tenues de cordes sur des intervalles creux, des échos lointains de clairons et de tambours évoquent l’appareil répressif. Une expression contenue et implorante laisse deviner un avenir incertain. Sur un fond mystérieux de cordes apparaît un chant révolutionnaire naïvement énoncé par les flûtes. Puis, il est repris avec plus de corps par les trompettes, alors que se maintient l’ombre menaçante de l’appareil militaire (« Sombre est la nuit : mets à profit le temps !... »). L’atmosphère se fait pesante, indécise, hésitante. 

Le 9 janvier (Allegro) se révèle d’un dramatisme intense. S’emparant d’une cellule de trois notes, que l’on a entendue dès le premier mouvement et à travers toute l’œuvre, les cordes entament une série de tourbillons agités, surgissant de manière désordonnée dans le grave. C’est la marée humaine qui envahit la Place du Palais. Les revendications grondent sur un ton répétitif et obsessionnel. Les cris fusent de toute part. Par-delà cette excitation enfiévrée, de larges phrases à l’allure de choral font leur apparition aux bois. Chostakovitch procède ici à la citation de deux de ses chœurs : « Ô Tsar, notre petit père » et « Découvrez-vous ». Pour un temps, le calme revient : la marche s’est arrêtée dans l’expectative. Des roulements de tambours et des échos de cuivres se font pourtant menaçants, mais c’est l’atmosphère d’une plainte douce et mélancolique qui domine. Soudain, dans la stupeur générale, une batterie de tambour d’une agressivité inouïe éclate ! Elle est aussitôt suivie d’un fugato endiablé où les cellules motiviques s’enchevêtrent en un flot chaotique. La fusillade éclate et les morts se comptent par centaines parmi les manifestants hébétés. Cette déferlante progresse de manière implacable avant de s’arrêter net. Une coda glaciale, tout juste nourrie du frémissement des violons, offre un spectacle de désolation, un champ de bataille jonché de victimes innocentes. 

Sur un fond de pizzicati des violoncelles et des contrebasses, Mémoire éternelle (Adagio) commémore les martyrs de la Révolution en citant un chant de deuil révolutionnaire : « Vous êtes tombés, victimes d’un combat fatal ». Confié aux altos seuls, ce chant d’un lyrisme étourdissant présente une texture singulièrement soyeuse et veloutée. Il est interrompu à mi-chemin par une marche aux accents douloureux, introduite par un motif funèbre, confié à l’extrême grave des clarinettes et bassons. 

Le Tocsin (Allegro non troppo) apparaît comme la contrepartie de la répression endurée. Il sonne le glas d’une société vouée à un effondrement inexorable. Il démarre sans césure sur ce chant de révolte : « Enragez, tyrans ! » Une tornade inextinguible où se déchaînent des cuivres incisifs et tonitruants. Des traits serpentins claquent aux bois que couronne un piccolo saillant. Les masses redressent la tête et entonnent, avec une sèche et franche détermination, le chant de La Varsovienne. Le jaillissement de traits irrigue tout l’orchestre dans une frénésie générale. Mais un coup de gong 

interrompt la progression infernale ! Sur un fond discret de cordes frottées, survient un solo irréel de cor anglais aux tournures vaguement médiévales. Ce solo parvient presque à faire oublier la menace revendicative du début. C’est sans compter sur le retour inéluctable de l’épisode martial et guerrier au-dessus duquel résonne enfin le tocsin, confié au carillon tubulaire. L’heure de la libération à sonné. 

Éric Mairlot 

Stanislav Kochanovsky

Chef d’orchestre

Stanislav Kochanovsky, directeur musical de la NDR Radiophilharmonie depuis la saison 2024/25, est reconnu pour ses interprétations raffinées et sa présence sur scène. À l’aise dans le répertoire symphonique et lyrique, il a dirigé de grands orchestres internationaux, tels que le Royal Concertgebouw, le Symphonique de Vienne, le Philharmonia Orchestra de Londres ou encore l’Orchestre de Paris. En opéra, il a mené plus de trente productions, dont Eugene Onegin, La Dame de Pique et Prince Igor, en étroite collaboration avec des metteurs en scène visionnaires.

Kochanovsky se distingue également par son intérêt pour des œuvres moins connues et contemporaines, comme le Requiem de Ligeti, la 21ᵉ Symphonie de Weinberg ou des créations de Brett Dean et Anna Thorvaldsdottir. Invité régulier du Verbier Festival depuis 2017, il y dirige opéras et programmes symphoniques aux côtés de solistes renommés.

Diplômé de l’école de chant Glinka et du Conservatoire Rimsky-Korsakov, il débute au Théâtre Mikhailovsky et dirige plus de soixante productions lyriques et ballets avant l’âge de 25 ans. Ses enregistrements avec la NDR Radiophilharmonie, dont la Suite orchestrale n°3 de Tchaikovsky, sont salués par la critique. En 2025/26, il poursuivra ses collaborations avec de grands orchestres européens, mêlant tournées, enregistrements et projets artistiques, tout en affirmant sa vision de l’excellence musicale et de l’authenticité.

Truls Mørk

violoncelle

Truls Mørk compte parmi les violoncellistes les plus marquants de sa génération, reconnu pour l’intensité et la grande sincérité musicale de ses interprétations. Invité des plus grands orchestres – du Berliner et du Wiener Philharmoniker au Concertgebouworkest, en passant par l’Orchestre de Paris, le New York Philharmonic ou le Los Angeles Philharmonic – il collabore régulièrement avec des chefs de premier plan tels qu’Esa-Pekka Salonen, Gustavo Dudamel, Sir Simon Rattle ou Yannick Nézet-Séguin.

La saison 2025/26 le voit inaugurer la saison de la Philharmonie de Dresde sous la direction de Tabita Berglund, avant de retrouver de nombreux orchestres européens : Rotterdam, Oslo, Monte-Carlo, Paris, Hanovre, Göteborg, Bamberg, Stavanger, le Belgian National Orchestra ou encore l’Orchestre symphonique de la Radio finlandaise.

Défenseur passionné de musique contemporaine, Mørk a créé plus de trente œuvres, notamment le Concerto pour violoncelle d’Esa-Pekka Salonen, qu’il a interprété sous la direction du compositeur et celle de Klaus Mäkelä dans plusieurs grandes salles internationales.

Sa discographie abondante, plusieurs fois récompensée (Gramophone, Grammy, ECHO Klassik…), couvre aussi bien les grands concertos (Shostakovich, Saint-Saëns, Dvořák, Elgar, Haydn, etc.) que les Suites de Bach et de Britten ou les sonates de Bridge et Debussy. Formé par son père puis par Frans Helmerson, Heinrich Schiff et Natalia Schakowskaya, il s’est rapidement imposé après des succès dans de prestigieux concours internationaux (Tchaikovsky, Florence, Bratislava et New York).

Belgian National Orchestra

Fondé en 1936, le Belgian National Orchestra est en résidence permanente à Bozar. Depuis septembre 2022, l’orchestre est placé sous la direction du chef principal Antony Hermus ; Roberto González-Monjas en est le chef invité et Michael Schønwandt le chef associé. Le Belgian National Orchestra se produit aux côtés de solistes renommés tels que Hilary Hahn, Thomas Hampson, Leif Ove Andsnes, Víkingur Ólafsson, Sergey Khachatryan et Truls Mørk. Il s’intéresse à la nouvelle génération d’auditeurs et ne recule pas devant des projets novateurs tels que ses collaborations avec les artistes pop-rock Ozark Henry et Stromae ou plus récemment avec Zaho de Sagazan et le rappeur bruxellois Scylla. Le Belgian National Orchestra bénéficie du soutien des joueurs de la Loterie nationale et du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge via Casa Kafka Pictures.

Konzertmeister

Misako Akama

 

Premiers violons

Lev Adamov

Maria-Elena Boila

Isabelle Chardon

Luis Corral

Nicolas De Harven

Annija Endija Kolerta

Anastasia Filippochkina

Françoise Gilliquet

Sarah Guiguet

Philip Handschoewerker

Keika Kawashima

Timur Kolesnikov

Julien Olive

Isabelle Rowland

Serge Stons

 

Deuxièmes violons

Mickael Bonnay

Sophie Demoulin

Pierre Hanquin

Anouk Lapaire

Nathalie Lefin

Oscar Lerma Barrero

Sarah Orero

Oleksandr Petryakov

Ekaterina Philippovich

Jacqueline Preys

Ophélie Sanchez

Ana Spanu

Filip Suys

Marie-Danielle Turner

 

Alti

Lucas Aerts

José Azevedo

Frederik Camacho

Abraham Constantino Nogueras

Sophie Destivelle

Roeland Jagers

Mihoko Kusama

Katelijne Onsia

Jorge Ramos

Dimitri Ryabinin

Silvia Tentori Montalto

Edouard Thise

 

Violoncelles

Célia Brunet

Lesya Demkovych

Philippe Lefin

Duarte Matos

Maria-Christina Muylle

Shiho Nishimura

Lucia Otero

Dmitry Silvian

Harm Van Rheeden

Taras Zanchak

 

Contrebasses

Svetoslav Dimitriev

Katrien Dupont

Serghei Gorlenko

Dan Ishimoto

Isaline Leloup

Miguel Meulders

Jens Similox

Gergana Terziyska

 

Flûtes

Laurence Dubar

Clémence Dujardin

Denis-Pierre Gustin

 

Hautbois

Dimitri Baeteman

Irene Martín Sanchez

Bram Nolf

 

Clarinettes

Julien Bénéteau

Lena La Mela

Giulio Piazzoli

 

Bassons

Bert Helsen

Filip Neyens

Valérie Trangez

 

Cors

Bart Cypers

Anthony Devriendt

Katrien Vintioen

Bernard Wasnaire

 

Trompettes

Rudy Moercant

Ward Opsteyn

Andreu Vidal Siquier

Leo Wouters

 

Trombones

Bruno De Busschere

Pierre Duclos

Wim Matheeuwese

 

Tuba

Matthew Segger

 

Timbales

Nico Schoeters

 

Percussions

Mathijs Evert

Katia Godart

Koen Maes

Jasmijn Vandecaetsbeek Sander Vanderkloot

 

Piano

Laurence Cornez

 

Harpe

Roberta Brambilla

Eleonora Congliu

Ekaterina Dvoreskaia (Orchestra Academy)

Annie Lavoisier

FRI 5.12.2025 | 20:00

Peer Gynt, Bruch & Sibelius

Symphonic Landscapes

 

SUN 14.12.2025 | 15:00

Malofeev plays Prokofiev

Sergei²

 

20 & 21.12.2025 | 18:00

Winter Concert

The Walkabout Orchestra: Postcards from around the world

 

SUN 11.01.2026 | 11:00 & 15:00

New Year’s Concert 2026

Bozar Maecenas

Patrick Derom Gallery • Monsieur et Madame Bertrand Ferrier • Baron en Barones Marnix Galle-Sioen • Baron Xavier Hufkens • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter

Bozar Honorary Patrons

Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt

Bozar Patrons

Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Monsieur Thierry Boutemy • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman •  Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • Prince et Princesse de Chimay • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Madame Louise Descamps • Madame Hélène Deslauriers • Monsieur Amand-Benoit D'Hondt • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Claudine Duvivier • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Baron et Baronne Pierre Gurdjian • De heer en mevrouw Philippe Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandiyoti • Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Monsieur et Madame François Legein • Monsieur et Madame Charles-Henri Lehideux • Monsieur et Madame le Hodey • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • Monsieur Bruno van Lierde • Madame Florence Lippens • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Denise Louterman • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • De heer en mevrouw Frank Monstrey (urbion) • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Dr. Bram Peeters et Monsieur Lucas Van Molle • Madame Christine Perpette • Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Comte et Comtesse Antoine de Pracomtal • Monsieur Bernard Respaut • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini et Monsieur Craig Finch • Monsieur et Madame Michael Rosenthal • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • Monsieur Didier Staquet et Madame Lidia Zabinski • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • Monsieur Nikolaus Tacke et Madame Astrid Cuylits • De heer en mevrouw Coen Teulings • Monsieur et Madame Philippe Tournay • De heer en mevrouw Koen en Anouk Van Balen-Stulens • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • De heer Marc Vandecandelaere • De heer Alexander Vandenbergen • Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • Monsieur Michel Van Huffel • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Goldschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Madame Danuta Zedzian • Monsieur et Madame Jacques Zucker 

Bozar Circle

Monsieur et Madame Paul De Groote • Mevrouw Greet Puttaert • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck

Bozar Young Circle

Monsieur Axel Böhlke et Madame Clara Huizink • Monsieur Rodolphe Dulait • Madame Ana Fota • De heer Koen Muyle • De heer Sander Muyle Madame Valeria Onofrj  Sir Gabriel Smit Pergolizzi • Monsieur Guillaume van Doorslaer et Madame Emily Defreyne   

En onze Leden die anoniem wensen te blijven