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Cantoría

19 Dec.'25
- 20:00

Church of Our Blessed Lady of the Sablon

¡A la fiesta! 

José de San Juan (1687-1747) 
A la fiesta, zagales   

José de San Juan (1687-1747)  
Céfiros corra 

José de San Juan (1687-1747) 
Una noche que los Reyes (Xácara de Reyes)  

Anon.  
Españoletas (Arr: Jeremy Nastasy) 

Joan Cererols (1618-1680) 
Serafín que con dulce armonía  

Juan Bautista Comes (1582-1643) 
A quién visteis pastores  

José de Torres (1670-1738) 
Gitanillas Cortesanas   

Anon
Xácara “No hay que decirle el primor” (Arr: Marc de la Linde) 

José Martínez de Arce (1662-1721) 
Jilguerillo canoro  

Sebastián Durón (1660-1716) 
Vaya, pues, rompiendo el ayre   

Juan Francés de Iribarren (1699-1767) 
Xácara del Fandanguillo  

Santiago de Murcia (1673-1739) 
Fandango (Arr: Pablo FitzGerald)  

José Martínez de Arce (1662-1721) 
Oigan la jacarilla  

Mateo Romero (?)  
Soberana María - Romances y letras de a tres vozes. s. XVII. Biblioteca nacional de España   

José de San Juan (1687-1747) 
De repiques de campanas  

Durée : 75min. sans pause

Nous ne sommes certainement pas le Jurassic Park de la musique classique. 

Ce vendredi 19 décembre, l’Espagne s’invite à Bruxelles, grâce à Cantoría. Cet ensemble espagnol fait résonner un mélange éclectique de jácaras et de villancicos baroques dans la salle de concert. Une chose est sûre : la fête de Noël sera haute en couleurs. 

Cantoría a vu le jour en 2016 à Murcie, en Espagne, sous la forme d’un quatuor intimiste, mais s’est métamorphosé pour ce concert en un ensemble animé rassemblant dix-sept musiciens. Depuis son plus jeune âge, son directeur artistique Jorge Losana nourrit deux passions pour le moins éloignées : la musique et les dinosaures. « Enfant, je chantais tout le temps : en famille, à l’école, à l’église. J’ai aussi appris à jouer de la guitare, du piano et de la flûte, mais le chant a toujours été présent. J’ai abandonné mon rêve d’enfant de devenir paléontologue vers l’âge de quinze ans, lorsque j’ai dirigé un chœur pour la première fois. À partir de ce moment-là, la musique ancienne a pris une place de plus en plus importante dans ma vie. J’aimais les petits ensembles vocaux, dans lesquels chaque voix joue un rôle à part entière. Il était donc tout naturel pour moi d’explorer cet univers. » 

Cet amour pour la musique ancienne se traduit aujourd’hui dans la mission de Cantoría. « Nous ne sommes certainement pas le Jurassic Park de la musique classique », sourit Jorge. « La musique ancienne ne consiste pas à exhumer des vestiges du passé. Notre tâche est de montrer que la musique d’autrefois est toujours d’actualité. Nous étudions les pratiques d’exécution historiques, non pas pour les copier aveuglément, mais pour comprendre ce qu’elles généraient à l’époque. Ensuite, nous cherchons une manière de transmettre ce sentiment au public actuel. » 

La tradition dans chaque note  

Dans ce programme, Cantoría explore pour la première fois le baroque espagnol, souvent éclipsé par les répertoires français, allemand, anglais ou italien. « Il faut savoir que l’Espagne a, elle aussi, produit des partitions magnifiques et passionnantes qui méritent d’être entendues. De plus, cette musique coule dans nos veines. Non seulement parce que nous parlons la même langue, mais aussi parce que ses harmonies et ses rythmes sont ancrés dans notre culture. » 

Ce lien avec la tradition s’inscrit dans la continuité des projets précédents de l’ensemble, comme la musique des ensaladas à l’époque de la Renaissance. « Les villancicos que nous présentons à Gand en sont en quelque sorte les descendants. Chaque note est imprégnée de tradition. » Les jácaras espagnoles ont également leur place au sein du programme. « Ce sont des danses endiablées qui avaient pour objectif d’attirer les gens à l’église : elles sont religieuses, mais pas liturgiques. Pleines de passion et de fougue, mais en costume. » 

Les villancicos et les jácaras étaient souvent chantées dans les églises pendant les fêtes telles que Noël ou Pâques, parfois même au milieu de la messe. « Certaines sources rapportent que les prêtres se plaignaient que les gens ne venaient que pour le plaisir de la musique. Mais d’autres se réjouissaient de pouvoir enfin chanter en espagnol. En fait, il en allait de même pour les cantates de Jean-Sébastien Bach, mais avec l’accent espagnol, bien sûr. » 

« Nous étudions les pratiques d’exécution historiques, non pas pour les copier aveuglément, mais pour comprendre ce qu’elles généraient à l’époque. » 

L’Espagne à Bruxelles
 
Le concert ce soir s’inscrit dans le cadre d’EUROPALIA, le festival culturel biennal organisé en Flandre et à Bruxelles qui met cette année l’Espagne à l’honneur. Jorge se réjouit de ce choix : « Je pense qu’il reste encore beaucoup à découvrir de la culture espagnole et de notre patrimoine. EUROPALIA nous donne l’occasion de sortir des sentiers battus et de montrer une image étoffée, parfois inattendue, de l’Espagne. Les villancicos en sont l’exemple parfait : un secret bien gardé que l’on n’entend normalement plus que dans les cathédrales espagnoles. En décembre, nous les ferons résonner à Belgique. » 

Sven Sabbe  

Cette interview a été initialement publiée dans le magazine du Muziekcentrum De Bijloke. Nous les remercions de nous avoir autorisés à la reproduire.

Cantoría

ensemble

Cantoría est un ensemble vocal spécialisé dans l'interprétation de la polyphonie ibérique de la Renaissance et du début du baroque. Avec une vitalité fraîche et naturelle, ils se sont forgé une carrière nationale et internationale. En 2024, ils ont été ensemble en résidence au Festival Oude Muziek Utrecht et ont fait leurs débuts au Laus Polyphoniae à Anvers, au Wigmore Hall à Londres et au Muziekgebouw à Amsterdam. Ils ont également effectué leur première tournée aux États-Unis. 

En 2022, Cantoría a sorti son premier CD, consacré aux « Ensaladas » de Mateo Flecha, qui a remporté des prix prestigieux, dont le Diapason Découverte, le Melómano de Oro et le Preis der deutschen Schallplattenkritik. 

Fondé en 2016 et issu de l'Escola Superior de Música de Catalunya-ESMUC (Barcelone), Cantoría a entamé en 2024 une nouvelle phase, élargissant à la fois son répertoire et le nombre de ses chanteurs, ce qui a entraîné une évolution considérable de sa sonorité et de ses ambitions. Un défi qui a été accueilli avec enthousiasme tant par le public que par la critique. Leur directeur, Jorge Losana, est accompagné dans cette nouvelle aventure par la soprano Inés Alonso et l'alto Oriol Guimerà, ainsi que par des musiciens passionnés. 

Cantoría collabore avec le Conseil supérieur de la recherche scientifique (CSIC), l'Université de Murcie, l'ESMUC, l'Université Pompeu Fabra et l'Institut Complutense de musicologie (ICCMU) pour la diffusion et la restauration du répertoire polyphonique ibérique. Ils bénéficient actuellement du soutien de l'Institut national des arts scéniques et de la musique (INAEM) et de l'Institut des industries culturelles et des arts de la région de Murcie (ICARM). 

Jorge Losana

ténor et direction

Jorge Losana est un musicien et entrepreneur culturel espagnol. Après avoir étudié le chant et la direction d'orchestre, il a fondé Cantoría, l'un des ensembles vocaux émergents les plus en vue sur la scène européenne, désigné par El País comme « Le meilleur de la musique classique de 2024 ». Son travail était initialement axé sur la restauration et la diffusion de la musique de la Renaissance ibérique, mais son répertoire et sa renommée internationale se sont progressivement élargis. 

En 2023, il a sorti avec Cantoría l'album Ensaladas, qui a notamment reçu le Diapason Découverte et le Preis der deutschen Schallplattenkritik. Jorge Losana est également directeur du ECOS Festival de Sierra Espuña, qui rassemble chaque été dans la région de Murcie de jeunes talents internationaux exceptionnels dans le domaine de la musique ancienne. En 2023, le festival a reçu le prix REMA du meilleur programme éducatif. 

Il a participé à divers forums internationaux en Europe et en Amérique en tant que conférencier, membre du jury et enseignant. Depuis 2025, il est membre du conseil d'administration du REMA (Réseau européen de musique ancienne) et contribue régulièrement à des médias spécialisés tels que Melómano Digital et Total Baroque Magazine. 

Il a suivi sa formation à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Mannheim, à l'université de Murcie, au Conservatorio Superior de Música de Murcia, à l'Escola Superior de Música de Catalunya (ESMUC) et à la Schola Cantorum Basiliensis de Bâle, où il a obtenu un master en études avancées d'ensemble vocal. Il a enregistré pour des labels internationaux tels que Deutsche Grammophon, Carus Verlag, Ambronay Éditions et Rondeau Production. 

Inés Alonso, soprano 

Victoria Cassano, soprano   

Belén Herrero, alto  

Juan Manuel Morales, alto 

Jorge Losana, ténor et direction 

Oriol Guimerá,  ténor  

Lluís Arratia,  basse 

David Guitart, basse  

Pablo Albarracín, premier violon  

Sara Balasch, second violon 

Marc de la Linde, viole de gambe 

Alberto Jara, double basse 

Jeremy Nastasi, théorbe 

Pablo FitzGerald, vihuela  

Carlotta Pupulin, harpe 

Iñaki de la Linde, percussions 

Santiago Gervasoni, orgue et clavecin 

  1. A la fiesta, zagales (1728) - José de San Juan (1687-1747)  

A la fiesta zagales dichosos,  
al sainete pastores alegres,  
que con músicas forma este valle  
en obsequio del Sol que amanece.  

A la fiesta, al aplauso, al sainete,  
zagales pastores alegres, dichosos,  
que ya empezar quiere.  

Una serenata Amor represente,  
pues nace al sereno del cano Diciembre,  
A la fiesta, que es fiesta del hombre  
el ver que al abismo su traza estremece.  

Tres sacras personas formarla pretenden,  
y en una que baja las tres resplandecen.  
A la fiesta, que de hombre vestido,  
hoy sale a las tablas de un pobre pesebre.  

Sainete del mundo es ver cómo tiemble,  
Luzbel, que no logra saber lo que teme,  
y acechando con miedos y estragos,  
venga en la sangre de los inocentes.  

A la fiesta, zagales dichosos,  
al sainete, pastores alegres,  
que con músicas forma este valle  
en obsequio del Sol que amanece.  

Copla:  

(1a) Aquel sacro ingenio, autor excelente,  
de cielos y tierra, formó en una imagen  
el más soberano poema viviente.  

Pero en él cayendo un borrón aleve,  
le borró la gracia y no hubo carácter  
que bien se leyese.  

(2a) Hoy que restaurarle  
el autor pretende, 

juntando instrumentos en las Escripturas  
y en las profecías, que acordes resuenen.  

Serenata forma,  
en que a cantar entren  
dos naturalezas,  
que de alto y de bajo las voces concuerden.  

Coro: A la fiesta, zagales dichosos, …  

(3a) Dicen la sonata pájaros y fuentes,  
y empiezan el ocho, anunciando paces,  
y al cielo las glorias los coros celestes.  
En el recitado  
los pastores entren,  
que compás no admite,  
y ellos en lo amante toda regla exceden.  

(4a) Es un área grave  
la que luego viene,  
pues el tierno infante, derramando perlas,  
llora nuestros males y es cantarnos bienes.  
Área es, mas con ecos,  
que de sangre vierten  
mártires que lloran  
no el sacrificarse, sí el no conocerle.  

Coro: A la fiesta, zagales, … 

  1. Céfiros corra - José de San Juan (1687-1747)  

Céfiros, corra.  
Pájaros, vaya,  
al autor vuestro,  
que hoy ha nacido,  
un baile nuevo  
que tenga gracia.  

Puesto que tocan,  
Pues acompañan 
libres las perlas,  
dulces las auras.  

Al sonecillo,  
que en estas campañas  
las fuentes inventan,  
los árboles causan. 

Con el que tejen,  
Con el que fraguan  
los pastorcillos  
y las zagalas  

baile en el mundo,  

todo mudanzas,  
ayer pesares,  
hoy alegrías,  
ayer temores,  
hoy esperanzas.  

Y entre en el baile el autor de la vida,  
pues forma un lazo que estrecha y abraza  
al ser divino la forma humana.  

Corra, vaya  
un bailecillo que tenga gracia.  
Pues por ella  
mi dueño baja,  
que en cumplimiento  
de sus palabras.  

Céfiros, corra,  
pájaros, vaya,  
puesto que tocan,  
pues acompañan  
libres las perlas,  
dulces las auras.  

Al sonecillo,  
que en estas campañas  
las fuentes inventan,  
los árboles causan.  

(Coplas)  

(1a.) No es extraño el baile  
para la alabanza del Maná,  
que aplaude David en el arca,  
cuya acorde salva  
la mudanza anuncia  
y el valor señala q 
ue hay del figurado  
a la semejanza.  

Céfiros, corra.  
Pájaros, vaya,  
al autor vuestro,  
que hoy ha nacido,  
un baile nuevo  
que tenga gracia. 

Puesto que tocan,  
Pues acompañan  
libres las perlas, 
dulces las auras.  

(2a.) La fortuna nuestra  
es que también trata,  
para nuestra dicha,  
de hacer su mudanza.  
Dígalo el que haya  
descendido al trono  
de unas pobres pajas  
el que el cielo tiene  
por estrecho alcázar.  

Céfiros, corra.  
Pájaros, vaya,  
al autor vuestro,  
que hoy ha nacido,  
un baile nuevo  
que tenga gracia.  

Puesto que tocan,  
Pues acompañan  
libres las perlas,  
dulces las auras. 

  1. Una noche que los Reyes (Xácara de Reyes) José de San Juan (1687-1747)  

Una noche que los Reyes hallar logran a su Dios,  
¿Cómo Anton no hay xacarilla?  
Hu, hu, hu, ya no hay Antón.  
¿Qué es hu, hu? que refunfuño,  
¿y por qué?  
por sí o por no.  
Pues sepamos  
¿qué hay que sepan? el motivo y la razón,  
hu, hu, hu, pues si lo digo,  
sabrán tanto como yo.  

Es preciso en tal noche como ésta,  
que es todo alegría, no haber desazón.  

Hu, hu, hu, pues si yo veo tan sin razón, 
soberbio el hombre y humilde un Dios, 

no es preciso estar un hombre,  
hu, hu, hu,  de malísimo humor, hu, hu hu. 

Dices bien y es bueno el tema  
¿y qué es lo que anhelas hoy?  
que conmigo refunfuñen  
todos juntos a una voz,  
por que manden los Reyes  
que se enmiende este error,  
pues proponlo y seguiremos como dice tu canción.  

Hu, hu, hu, Señor divino, remedianos,  
pues que te precias de Redentor.  

Una noche que los Reyes hallar logran a su Dios,  
ya hay xacarilla, que la ha hecho Antón.  
hu, hu, hu, ya hay xacarilla,  
que la ha hecho Antón.  

Copla 1.  
¿Cómo ha de sufrir el mundo  
entre bestias a su autor  
si otros bestias con ser hombres  
tan afortunados son?  
Hu, hu, hu,  
Pues yo sé que esto, sucede hoy.  
Nace y nace entre las pajas  
sin abrigo ni calor  
y en colchones de damasco  
suele dormir un fregón.  
Yo conozco a uno 
y aun más de dos.  
Sigue Antón el bello tema  
para alegrar a tu Dios,  
pues la xacarilla  
es de primor. 

  1. Españoletas (Arr: Jeremy Nastasy) 

     

  2. Serafín que con dulce armonía - Joan Cererols (1618-1680)  

Serafín que con dulce harmonía,  
la vida que nace requebrando estás,  
cántale glorias mirándole en penas  
que amante y quejoso, su alivio es un ¡ay!  

Tan fragantes, lucientes y bellas 
en cielo y en tierra distantes se ven,  
las estrellas vestir de colores,  
las flores brillar y las selvas arder.  

Copla 1.  
Tan fragrantes, lucientes y bellas  
en cielo y en tierra distantes se ven  
las estrellas vestir de colores,  
las flores brillar y las selvas arder. 

 

  1. A quién visteis pastores - Juan Bautista Comes (1582-1643)  

¿A quíen visteis pastores?  
Decidlo a todos,  
y anunciadlo a voces.  
Vimos al Hijo del Padre,  
nacido de Virgen Madre,  
¿a quíen visteis?  
Vimos la gloria en Belén,  
¿y a quién más?  
vimos también,  
por aquí por allí volar y cantar  
escuadras de ángeles bellos  
y al sol y al alba con ellos  
temblar de frío y llorar.  

Copla 
¿Cómo viene Dios sagrado?  
Humanado.  
¿Qué pretende en su venida?  
Darnos vida.  
¿Dónde visteis gloria tal?  
En un portal. 
¿Para quién es tanto cielo?  
Para el suelo.  
Y entre la nieve y el hielo,  
¿qué visteis más que notar? 

 

  1. Gitanillas Cortesanas * - José de Torres (1670-1738)  

Gitanillas cortesanas, a la estrella de Jacob,  
volandí, volandico, ay, que cantad a una voz.  
Que hoy nace la estrella fija del sol,  
y cantando, bailando todas festejen 
la luz de su arbor.  

Repicad las castañetas,   
redoblad las zapatetas,  
tras, tras, tras, el pandero se haga rajas.  
Ala, ala, hágase fiesta,   
a la luz que amanece, no ciñó el alba. 

Copla 
Porque nace la estrella, el sol madruga,  
a decir a los hombres buena ventura.  
Ay, qué buena ventura.  

Coronada de rayos 
nace esta estrella,  
cuyas puntas coronan  
cielos y tierra,  
¡ay, que, que, que!,  
cielos y tierra. 

 

  1. Xácara “No hay que decirle el primor” (Arr: Marc de la Linde) 

     

  2. Jilguerillo canoro (1694) - José Martínez de Arce (1662-1721)  

Jilguerillo canoro, no cantes,  
que duerme el Amor.  
Jilguerillo no dejes el canto,  
que no duerme, no.  

Jilguerillo gorjeos suspende,  
que duerme el Amor. 
Jilguerillo prosigue los quiebros,  
que no duerme no.  

Sí,duerme templando los ojos,  
clarines del sol.  
No duerme, pues arde su pecho  
con tierna pasión.  

Sí, duerme quien sueña del hombre el perdón,  
haciendo dormido que no ve su error.  
Sí, duerme el Amor. 

 

  1. Vaya, pues, rompiendo el ayre -  Sebastián Durón (1660-1716)  

Vaya pues rompiendo el aire  
la jacarilla de garbo  
que como nacida viene  
a la noche por lo guapo, 
a la salud del Rey niño   
que al hielo está tiritando.   

Silencio, atención, aplauso,   
ay, Jesús, que de risa me caigo   
y hasta el sol está tiritando.   
No chisten, callen,   
silencio, atención, aplauso.   

Copla  
Jácara va de lo bravo   
de ese jayán formidable   
que pegará fuego al mundo   
el día que se enojare,   
ese que hace creer   
que hoy es el día que nace,   
cuando sabemos que tiene   
tanta edad como su padre. 

 

  1. Xácara del Fandanguillo (1733) - Juan Francés de Iribarren (1699-1767)  

Xácara de fandanguillo  
ha de haber la Nochebuena  
pues me brinda en los arroyos  
un punteado de perlas.  

Échese la jacarilla,  
¿y qué caso? cosa nueva  
y más si uced se nos viene  
recordando al Niño penas,  
con el Diablo del pecado  
dacá Adán y toma Eva.  

Aunque fuera del asunto,  
no trataré cosas de esas.  
Échese la jacarilla,  
porque al Dios niño divierta.  

Más silencio, quedo,  
que parece, que sosiega,  
es amante fino y tierno  
no es posible que se duerma.  

Pues el fandanguillo corra,  
vaya jacarilla buena,  
cuando el susurro del viento  
es instrumento que suena  
y los arroyuelos forman  
un punteado de perlas. 

Jacarilla, jacaranda,  
suene vaya, corra, ea,  
despachemos con el fandanguillo   
fandanguillo que alegra.  

Copla  
Entre las noches del mundo  
hubo una noche serena  
buena mas con mucho frío  
verbi gratia como esta.  
Ay qué buena jacarilla,  
suene, vaya, corra, ea,  
despachemos con el fandanguillo  
fandanguillo que alegra.   

Apareció de repente una luz como una hoguera,  
que unos le llamaron globo, otros llamaron cometa.   

Ay qué buena jacarilla, suene, vaya, corra, ea,  
despachemos con el fandanguillo fandanguillo que alegra. 

 

  1. Fandango Santiago de Murcia (1673-1739) (Arr: Pablo FitzGerald) 

     

  2. Oigan la jacarilla (1691?) - José Martínez de Arce (1662-1721)  

Oigan, oigan la xacarilla  
oigan si quieren oírla,  
miren que viene esta noche  
al niño como nacida.  
Atiendan, escuchen, reparen,  
oirán maravillas.  
Que aunque es de un niño la historia  
es tan hombre cuando nace,  
que querer decir sus hechos  
es la vida perdurable.  
Atiendan, escuchen,  
si quieren que cante.  
Oigan miren, tengan, pasen.  

Copla 
Zagalas y zagalejos, 
oigan, escuchen, atiendan,  
que quiero, estimo y adoro   
sol, hermosura, belleza   
de un niño Jesús qué gracia,   
que tirita, que gorjea entre el heno, entre las pajas.  
A rigores, a inclemencias   
de la nieve, de la escarcha,  
del aire que el hielo engendra,  
cuajando arroyos y fuentes  
de plata, cristal y perlas. 

 

  1. Soberana María / Mateo Romero (?) Romances y letras de a tres vozes. s. XVII. Biblioteca nacional de España  

Soberana María, con vuestro canto,  
arrullad a mi niño, no llore tanto.  
Nocturnas estrellas que en dulce descanso  
reposáis los cuerpos del largo cansancio.  

¿Cómo a Dios eterno de dejáis llorando?  
Arrullad a mi niño, no llore tanto.  

Templad las escarchas del invierno helado  
que el infante tierno es Rey delicado:  
abrigad la Virgen entre vuestro brazos.  

Coged el aljófar de los ojos claros,  
mirad que es tesoro de precio tan alto,  
que una gota suelda todos nuestros daños. 

 

  1. De repiques de campanas (1734) - José de San Juan (1687-1747)  

De repiques de campanas,  
aunque hay hecho mucho ya,  
le quedó algo que hacer nuevo  
de Belén al sacristán.  

Oid zagalejos, oídme tocar.  
Oid zagalejos, oídle tocar.  
Al alba en María que ilustra el portal,  
dan, dan, dan, dan, dan.  
y a muerto en la culpa al mísero Adán.  
Dilón, dylan.  
Oídme tocar,  
que al ver cómo el niño le redimirá,  
y en un Viernes Santo hoy nace a espirar,  
mezclando el repique con el lamentar.  
Din, din, din, din, dilán. 
Dirán las carracas: carrá, carracrá.  
Uníendose todo a un mismo compás,  
a muerto, a repique, cuaresma y festejo  
las voces dirán: dilindin, dilán.   

Esta confusión tiene novedad,  
día, que en mundo la más alta hay,  
como nacer hombre, niño que es deidad.  
Oid zagalejos, oídos tocar. 

  1. A la fiesta, zagales (1728) - José de San Juan (1687-1747)  

To the feast, happy shepherd lads,  
to the play, joyful shepherds,  
for with music this valley is filled,  
in homage to the Sun that rises.  

To the feast, to the applause, to the play,  
shepherd lads, joyful and blessed,  
for now it longs to begin.  

Let a serenade be offered by Love,  
for He is born in the calm of ancient December.  
To the feast—for it is the feast of mankind,  
to see that His very form shakes the abyss.  

Three sacred Persons seek to shape it,  
and in One who descends, all three shine bright.  
To the feast—for clothed in human form,  
today He appears upon the stage of a humble manger.  

A farce of the world is to see how it trembles—  
Lucifer, unable to know what he fears,  
and lurking in dread and destruction,  
takes vengeance in the blood of the innocents.  

To the feast, happy shepherd lads,  
to the play, joyful shepherds,  
for with music this valley is filled,  
in homage to the Sun that rises.  

Verse:  
(1st) That sacred genius, an excellent author,  
of heavens and earth, formed in a single image  
the most sovereign living poem.  

But upon it falling a sly blot,  
it erased the grace, and there was no character  
that could be well read.  

(2nd) Today, as the Maker  
intends to restore mankind,  
He gathers instruments in the Scriptures  
and in the prophecies, 
so that they may resound in harmony. 

He forms a serenade  
in which two natures  
join in song,  
their voices matching—  
one lofty, one low.  

Chorus: To the feast, fortunate shepherds…  

(3rd) The birds and the springs  
announce the sonata,  
and begin the dance step, proclaiming peace,  
while the heavenly choirs sing glory to the skies.  
Let the shepherds enter for the recitative,  
which admits no strict measure,  
and they, in their loving zeal,  
surpass every rule.  

(4th) A solemn aria  
follows thereafter,  
for the tender Infant,  
shedding pearls,  
weeps for our sorrows 
and sings blessings to us.  
It is an aria, yet with echoes  
of blood poured forth  
by martyrs who weep—  
not for their sacrifice,  
but for not having known Him.  

Chorus: To the feast, shepherds… 

 

  1. Céfiros corra - José de San Juan (1687-1747)  

Zephyrs, rush forth.  
Birds, go on your way  
to your Maker,  
for today is born  
a new dance  
full of grace.  

Since they play,  
and accompany  
freely, the pearls,  
sweetly, the breezes.  

To the little tune  
which in these fields  
the springs invent  
and the trees produce. 

With the one woven,  
with the one forged  
by shepherd boys  
and shepherd girls,  
let there be in the world  
a dance of changes—  
yesterday sorrows,  
today joys;  
yesterday fears,  
today hopes.   

And let the Author of life enter the dance,  
for He forms a bond that tightens and embraces  
the divine Being in human form.   

Run, go  
a little dance full of grace.  
For through her  
my Lord descends,  
in fulfillment  
of His word.   

Zephyrs, rush forth.  
Birds, go on your way;  
since they play,  
and accompany  
freely, the pearls,  
sweetly, the breezes.   

To the little tune  
which in these fields  
the springs invent  
and the trees produce.   

Verses  
(1st) It is no wonder that dance  
is fitting praise for the Manna, applauded  
by David before the Ark,  
whose harmonious salvation  
foretells the change  
and marks the passage  
from the foreshadowed to its true likeness.   

Zephyrs, rush forth.  
Birds, go on  
your way to your Maker,  
for today  
is born a new dance  
full of grace.  

Since they play,  
and accompany  
freely, the pearls,  
sweetly, the breezes.  

(2nd) Our good fortune  
is that He also chooses,  
for our happiness,  
to make His own change.  
Let Him speak of it who  
has descended to the throne  
of humble straw  
He whom heaven holds  
as a narrow palace.  

Zephyrs, rush forth.  
Birds, go on  
your way to your Maker,  
for today is born  
a new dance  
full of grace.  

Since they play,  
and accompany 
freely, the pearls,  
sweetly, the breezes. 

 

  1. Una noche que los Reyes (Xácara de Reyes) - José de San Juan (1687-1747)  

One night when the Wise Kings  
managed to find their God,  
how is it, Antón, there's no xacarilla?  
Hu, hu, hu — there’s no Antón anymore.  
—What’s “hu, hu”?  
—It’s me grumbling.  
—And why?  
—For no reason… or for any reason.  
—Well, let’s find out— 
 —What is there to know?  
—The cause and the reason.  
Hu, hu, hu, if I say it,  
they’ll know as much as I do.   

On a night such as this,  
which is full of joy,  
there must be no sourness.   

Hu, hu, hu, but when I see such injustice—  
man proud, and God humble—  
how can a man not be, 
hu, hu, hu, in a terribly bad mood?  
Hu, hu, hu!  

—You speak well, and it’s a worthy theme.  
—And what is it you wish for today?  
—That you all grumble along with me,  
all together in one voice!  
So the Kings may command  
that this error be corrected.  
—Then say it, and we will follow,  
as your song declares:  

Hu, hu, hu, Divine Lord, help us,  
since You claim the name of Redeemer.  

One night when the Wise Kings  
managed to find their God,  
now there is xacarilla,  
for Antón has made it so!  
Hu, hu, hu! Now there is xacarilla,  
for Antón has made it so!  

Verse 1.  
How can the world endure  
its Maker among beasts,  
when other beasts, though men,  
live such fortunate lives?  
Hu, hu, hu!  
Well, I know that  
this still happens today.  
He is born among the straw,  
without shelter or warmth,  
while some kitchen hand  
sleeps on damask cushions.  
—I know one like that,  
—and even more than two.  
Sing on, Antón, this lovely theme,  
to gladden your God,  
for this xacarilla  
is a gem. 

 

  1. Españoletas Arr: Jeremy Nastasy 

     

  2. Serafín que con dulce armonía - Joan Cererols (1618-1680)  

Seraph, who with sweet harmony  
serenades the newborn Life,  
sing Him glories as you behold Him in sorrow—  
so loving and afflicted,  
His only comfort is a sigh.  

So fragrant, so radiant and fair  
appear—across heaven and earth— 
the stars dressed in colors,  
the flowers shining,  
and the forests ablaze.  

Verse 1.  

So fragrant, radiant, and beautiful,  
in heaven and on earth they are seen from afar:  
the stars dressing in colors,  
the flowers shining, and the forests burning. 

 

  1. A quién visteis pastores _ Juan Bautista Comes (1582-1643)  

Whom did you see, shepherds?  
Tell it to everyone, and proclaim it aloud.  
We saw the Son of the Father,  
born of a Virgin Mother.  
—Whom did you see?  
We saw the Glory in Bethlehem.  
—And whom else?  
We also saw  
here and there flying and singing  
squadrons of beautiful angels,  
and with them, the sun and the dawn  
shivering from the cold, and weeping.  

Verse 
—How does the sacred God come?  
—Made human.  
—What does He seek in coming?  
—To give us life.  
—Where did you see such glory?  
—In a stable.  
—For whom is so much heaven?  
—For the earth.  
—And among the snow and ice,  
what else did you see worth noting? 

 

  1. Gitanillas Cortesanas* -  José de Torres (1670-1738)  

Courtly little gypsy girls, to the star of Jacob,  
Volandí, volandico! Oh, how you sing with one voice.  
For today is born the star, fixed in the sun,  
and singing, and dancing, let all celebrate 
the light of its dawn. 

Let the castanets ring,  
let the little shoes pound,  
tras, tras, tras! Let the tambourine be split!  
Come on, come on—let there be festivity  
for the rising light that was not bound by the dawn.  

Verse  
Because the star is born, the sun rises early  
to bring good fortune to mankind.  
Oh, such good fortune!  

Crowned with rays  
this star is born,  
whose points crown  
heaven and earth,  
oh, how wondrous!  
Heaven and earth! 

 

  1. Xácara “No hay que decirle el primor” Arr: Marc de la Linde 

 

  1. Jilguerillo canoro (1694) - José Martínez de Arce (1662-1721)  

Little warbling goldfinch, do not sing,  
for Love is sleeping.  
Little goldfinch, don’t stop your song,  
for Love is not asleep, no.  

Little goldfinch, hush your trills,  
for Love is sleeping.  
Little goldfinch, continue your flourishes,  
for Love is not asleep, no. 

 Yes, he sleeps, softening his eyes,  
trumpets of the sun.  
He does not sleep, for his chest burns  
with tender passion.  

Yes, he sleeps, dreaming of man’s forgiveness,  
pretending in sleep he does not see his fault.  
Yes, Love sleeps. 

 

  1. Vaya, pues, rompiendo el ayre -  Sebastián Durón (1660-1716)  

Let the jacarilla full of flair  
go breaking through the air,  
for she comes as if born  
for this night, so full of charm, 
in honor of the Christ Child King  
who is shivering in the cold.  

Silence, attention, applause—  
Ay, Jesus! I'm laughing so hard I might fall,  
even the sun is shivering!  
No whispering, be quiet—  
silence, attention, applause!  

Verse (Copla):  
A jácara comes, bold and brave,  
about that formidable lout  
who would set the world on fire  
the day he gets angry—  
the one who makes people believe  
that today is the day he is born,  
when we know he is  
just as old as his Father. 

 

  1. Xácara del Fandanguillo (1733) - Juan Francés de Iribarren (1699-1767)  

A xácara de fandanguillo  
there must be on Christmas Eve,  
for the streams offer me  
a string of pearl-like notes.  

Let the jacarilla begin—  
and what of it? Something new!  
Even more so if you come along  
reminding the Child of sorrows,  
with the Devil of sin,  
“Here goes Adam, and take Eve.”  

Even if it's off-topic,  
I won’t speak of such things.  
Let the jacarilla begin,  
so the Child-God may be entertained.  

But hush now, quiet—  
it seems He's calming.  
He’s a fine and tender lover,  
He could not possibly be asleep.  

Then let the fandanguillo run,  
go on, good jacarilla,  
when even the whisper of the wind  
becomes a sounding instrument,  
and the little streams form  
a string of pearled notes. 

Jacarilla, jacaranda,  
sound out, go on, run—ea!  
Let’s finish with the fandanguillo,  
that little fandanguillo that brings joy. 

Verse  
Among the nights of the world  
there was a calm night—  
a good one, though very cold,  
verbi gratia, like this one.  

Ay, what a fine jacarilla!  
Let it sound, go on, run—ea!  
Let’s finish with the fandanguillo,  
that fandanguillo that brings joy.  

Suddenly there appeared  
a light like a bonfire,  
which some called a globe,  
and others called a comet.  

Ay, what a fine jacarilla!  
Let it sound, go on, run—ea!  
Let’s finish with the fandanguillo,  
the fandanguillo that brings joy. 

 

  1. Fandango Santiago de Murcia (1673-1739) Arr: Pablo FitzGerald 

 

  1. Oigan la jacarilla (1691?) - José Martínez de Arce (1662-1721)  

Listen, listen to the xacarilla,  
listen—if you wish to hear it.  
See how tonight it comes  
to the Child as if born for Him.  
Pay attention, listen, take notice—  
you will hear wonders.  
For although it is the story of a Child,  
He is so much a man when He is born,  
that to speak of His deeds is to speak of everlasting life.  
Pay attention, listen, if you want me to sing.  
Listen, look, take, come through.  

Verse (Copla)  
Shepherd girls and shepherd lads,  
listen, hear, pay attention, 

for I love, esteem, and adore  
the sun, the beauty, the radiance  
of the Child Jesus—what grace!  
He shivers, He chirps,  
among the hay, among the straw,  
enduring harshness and the bitterness  
of snow, of frost,  
of the air born from ice,  
freezing streams and fountains  
into silver, crystal, and pearls. 

 

  1. Soberana María - Mateo Romero (?) Romances y letras de a tres vozes. s. XVII. Biblioteca nacional de España  

Sovereign Mary, with your song,  
lull my Child—may He not cry so much.  
Nocturnal stars, who in sweet rest  
give repose to bodies from long weariness.  

How can you leave the eternal God weeping?  
Lull my Child—may He not cry so much.  

Soften the frost of the frozen winter,  
for the tender Infant is a delicate King:  
wrap the Virgin in your arms.  

Gather the dew from His clear eyes,  
for know that it is a treasure of such high worth  
that a single drop redeems all our sorrows. 

 

  1. De repiques de campanas (1734) - José de San Juan (1687-1747)  

From peals of bells,  
although much has already been done,  
there remained something new  
for the sacristan of Bethlehem to do.  

Hear me, little shepherd boys, hear me play.  
Hear me, little shepherd boys, hear him play.  
At dawn in Mary, who lights up the stable,  
dan, dan, dan, dan, dan,  
and for the sin of miserable Adam, a death toll.  
Dilón, dylan.  
Hear me play,  
for seeing how the Child will redeem him,  
and how today, on a Good Friday, He is born to die,  
mixing the ringing with the lament.  
Din, din, din, din, dilán. 
The wooden clappers will say: carrá, carracrá.   
All joining together in the same rhythm:   
death knell, festive peal, Lent and rejoicing—   
the voices will say: dilindin, dilán.  

This confusion holds a novelty:   
a day higher than any in the world—   
such as a child being born as man, who is also God.   
Hear me, little shepherd boys, hear me play. 

Bozar Maecenas

Patrick Derom Gallery • Monsieur et Madame Bertrand Ferrier • Baron en Barones Marnix Galle-Sioen • Baron Xavier Hufkens • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter

Bozar Honorary Patrons

Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt

Bozar Patrons

Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Monsieur Thierry Boutemy • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman •  Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • Prince et Princesse de Chimay • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Madame Louise Descamps • Madame Hélène Deslauriers • Monsieur Amand-Benoit D'Hondt • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Claudine Duvivier • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Baron et Baronne Pierre Gurdjian • De heer en mevrouw Philippe Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandiyoti • Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Monsieur et Madame François Legein • Monsieur et Madame Charles-Henri Lehideux • Monsieur et Madame le Hodey • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • Monsieur Bruno van Lierde • Madame Florence Lippens • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Denise Louterman • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • De heer en mevrouw Frank Monstrey (urbion) • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Dr. Bram Peeters et Monsieur Lucas Van Molle • Madame Christine Perpette • Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Comte et Comtesse Antoine de Pracomtal • Monsieur Bernard Respaut • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini et Monsieur Craig Finch • Monsieur et Madame Michael Rosenthal • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • Monsieur Didier Staquet et Madame Lidia Zabinski • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • Monsieur Nikolaus Tacke et Madame Astrid Cuylits • De heer en mevrouw Coen Teulings • Monsieur et Madame Philippe Tournay • De heer en mevrouw Koen en Anouk Van Balen-Stulens • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • De heer Marc Vandecandelaere • De heer Alexander Vandenbergen • Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • Monsieur Michel Van Huffel • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Goldschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Madame Danuta Zedzian • Monsieur et Madame Jacques Zucker 

Bozar Circle

Monsieur et Madame Paul De Groote • Mevrouw Greet Puttaert • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck

Bozar Young Circle

Monsieur Axel Böhlke et Madame Clara Huizink • Monsieur Rodolphe Dulait • Madame Ana Fota • De heer Koen Muyle • De heer Sander Muyle Madame Valeria Onofrj  Sir Gabriel Smit Pergolizzi • Monsieur Guillaume van Doorslaer et Madame Emily Defreyne   

Et nos Membres qui souhaitent rester anonymes.